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Citations sur Sans l'ombre d'un témoin (21)

Barbara resta aux prises avec l'idée amère qu'elle n'était pas aussi dénuée d'enfant qu'il y paraissait. Car sa mère, sans aucun doute, lui tenait lieu de progéniture. Pas exactement celle que Barbara aurait souhaité avoir, mais c'était ainsi. Les forces cosmiques qui réagissaient l'univers étaient toujours prêtes à vous offrir une variante de ce que vous attendiez de la vie.
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De tous mes enfants, tu as toujours été le plus dur avec toi-même. Tu étais toujours en train de chercher la meilleure façon de te comporter tellement tu étais soucieux de ne pas commettre de faute. Mais, mon chéri, il n'y a pas de faute. Il n'y a que nos désirs, nos actes, et les conséquences qu'ils entraînent les uns les autres. Il n'y a que des événements, la façon dont nous y faisons face, et ce que cela nous apprend.
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- je vois que vous ne me croyez pas...que vous me prenez pour un...
- un monstre? Un tordu? Un mutant génétique qui devrait être rayé de la surface de la planète en même temps que tous ses semblables? Pourquoi voudriez-vous que je pense un truc pareil, putain de merde?
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— Vous devenez plus humain, dit-elle, mais ça ne fait pas de vous un mauvais flic.
— C’est le mariage. Cette notion de paternité. Ça vous donne… Ça me donne le sentiment d’être trop exposé. Je me rends compte à quel point la vie est fragile. Elle peut s’envoler en un instant, et tout ça… tout ce qu’on fait, vous et moi… ça me le rappelle. Et… Barbara, voilà bien une chose que je ne me serais jamais attendu à ressentir.
— Quoi ?
— Que je ne supporte plus cette idée. Et que la perspective de traîner quelqu’un par les couilles devant le juge n’y changera plus rien pour moi.
Elle tira une longue bouffée de sa clope et la garda longtemps. La vie relevait du coup de dés, eut-elle envie de lui répondre. Elle offrait quelques ficelles, mais aucune garantie. Mais ça, il le savait déjà. Tous les flics le savaient. Exactement comme tous les flics savaient qu’il ne suffisait pas d’aller bosser chaque jour dans le camp des bons pour protéger sa femme, son mari ou sa famille. Ça n’empêchait nullement les gosses de mal tourner. Ni les femmes d’aller vers l’adultère. Ni les maris d’avoir une crise cardiaque. On pouvait facilement perdre en un éclair tout ce qu’on avait. C’était la vie.
— Il faut vivre au jour le jour. Voilà ce que je dis. Ça ne sert à rien de se soucier du lendemain tant qu’on n’y est pas.
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Il faut vivre au jour le jour. Voilà ce que je dis. Ça ne sert à rien de se soucier du lendemain tant qu'on n'y est pas.
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Identifier un cadavre à partir du nombre considérable de gamins disparus allait être à peu près aussi facile que de chercher des crottes de mouche dans du poivre si on n’arrivait pas à établir un lien entre les victimes.
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On pouvait facilement prerdre en un éclair tout ce qu'on avait. C'était la vie.
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Lynley réfléchit. C'était du bon sens. C'était Helen. Dès qu'on grattait un peu le vernis superficiel de son insouciance, on découvrait du bon sens et de l'intuition.
"Je ne te savais pas si douée pour la psychanalyse.
-Oh, fit-elle en se saluant avec sa tasse de thé. C'est à force de regarder les talk-shows, mon chéri.
- Vraiment ? Jamais je ne t'aurais crue capable de regarder les talk-shows.
- Tu me flattes. Je suis devenue une fan de ces émissions américaines. Tu vois le topo : un type (ou une femme) assis sur un canapé s'épanche devant le présentateur et un demi-milliard de téléspectateurs. Quand il (ou elle) a bien purgé son radiateur, on lui donne des conseils et on le renvoie lutter contre ses démons. Confession, catharsis, solution, le tout en cinquante minutes chrono. J'adore la façon dont on résout les problèmes à la télé américaine, Tommy. Mais c'est comme ça que les Américains s'y prennent pour tout, non ? La méthode expéditive : on dégaine, on tire, et le problème disparaît.
- Tu n'es pas en train de me conseiller de liquider Hillier d'une balle dans le corps ?
- Seulement en dernier ressort. En attendant, je te suggérerais plutôt un aller et retour à Osterley."
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Mon mari est faible, mais tous les hommes le sont. Lorsqu'une femme se marie, elle se marie en le sachant et elle décide dès le départ de ce qu'elle acceptera ou non. Elle ne sait jamais de quelle façon cette faiblesse va se manifester chez son époux, mais je suppose que cela fait partie du "voyage", de la découverte ; quel sera son point faible : la boisson, la bonne chère, l'amour excessif du travail, les femmes, la pornographie, le vandalisme après les matches de foot, la passion pour le sport, la drogue ? Chez Griff, c'est une incapacité à dire non aux femmes...
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Ses efforts ne servirent strictement à rien. Elle se sentait dans la peau d'une jeanette vendant ses biscuits devant un local de réunion des Weight Watchers : pas l'ombre d'un client à l'horizon.
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