AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,81

sur 133 notes
5
14 avis
4
14 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Cygnis
Vraiment très correct ....... tout simplement .
Signe particulier : un style solide et remarquable pour un premier roman .
A un moment du roman le personnage principal du texte dit :
" j'existe " et bien : c'est vrai , ou du moins on est réellement tenté de le croire ...
Le narrateur a une ou deux baisse de régime mais c'est très ponctuel .
Un conflit a ravagé la terre qui traverse un hiver post-apocalyptique .
Les drones de guerre qui ont servis les nations disparues continuent à s'acharner sur les humains survivants .
Le paysage culturel de ces populations est varié et complexe .
Ils ont déjà réinventé la guerre … évidement …
Il y le héros solide ... solitaire et autonome que l'on attend dans ce genre de roman qui possède une saveur très " littérature de SF populaire post apocalyptique des années 70-80."
Cependant le high-tech très contemporain en fait un récit tout à fait au gout du jour finalement .
Les personnages sont d'ailleurs généralement solides et l'univers est très réel et c'est un vrai plaisir , paysage hivernaux , risques environnementaux au sens large .
Le roman est bien construit et c'est un excellent moment de distraction très convaincant et rythmé , sur une trame simple mais avenante ...
L'auteur fait par ailleurs ... preuve d'une grande intelligence des règles du genre ( SF post-apocalyptique )
ainsi que d'une culture historique certaine ( antiquité classique occidentale , cf : les rites de batailles rangées et harangues ) ...
Je ne dis donc pas cela seulement à cause des têtes de chapitres en latin ( sourire )
Le style est donc globalement costaud et c'est un plaisir de se balader dans ce monde en compagnie personnages bien brossés .
Des mots tellement bien choisis que les réalités de chaque instant sont palpables et exprimées souvent avec élégance .
Il en résulte une plus que agréable intimité avec cet univers et ses habitants ..
Les amateurs de ce sous genre de la SF ( le roman post apocalyptique ) doivent penser à explorer ce texte .
Un auteur helvète à suivre .
Commenter  J’apprécie          490
Quelle belle réussite !
Un récit âpre et parfois violent contrebalancé par une écriture poétique et imagée.
Ce court roman - un peu déroutant au début du fait de l'utilisation du "présent" et du style personnel de l'auteur - est bourré d'idées. Il présente un univers rapidement cohérent, dans le genre post-apocalyptique, où suspens et réflexions existentielles se côtoient.
C'est beau, parfois étrange, toujours intelligent, avec une vraie montée dramatique jusqu'à un final assez inattendu et emprunt d'une jolie morale.
Un merveilleux mélange de genres, bien maîtrisé pour un premier roman, à la fois résolument tourné vers l'avenir et le passé.
Le seul défaut que je pourrait lui trouver c'est qu'il est un peu court, tant ses qualités sont grandes et tant l'histoire à du potentiel.
Commenter  J’apprécie          300
Avec Cygnis, Vincent Gessler nous propose une parenthèse poétique dans un décor post-apocalyptique ravagé et sombre.

Syn est trappeur. Toujours accompagné de son loup au pelage constellé de greffes synthétiques, Syn est un grand solitaire qui apprécie la solitude de son métier malgré la menace constante de ses robots qui cherchent à éradiquer l'espèce humaine. Ce protagoniste énigmatique est intéressant à découvrir et à suivre. Cygnis est un court roman qui nous propose un univers fouillé et complet en peu de pages et arrive à plus à nous questionner et à nous proposer de belles morales. Vincent Gessler avec son roman de science-fiction atypique nous prouve un certain talent pour poser une ambiance et des personnages aux histoires personnelles complexes. A découvrir !
Commenter  J’apprécie          260
Voilà un petit livre – il n'est pas très épais, 260 pages – qui incarne exactement ce que j'aime en science-fiction : il y a de la science, il y a de la fiction, mais, surtout, il y a une réflexion sur ce qu'est notre humanité.

Le style est travaillé. « le deuil s'enracine sur cette terre, où nous marchons, toujours en rond » ; « son esprit suit le même mouvement de tourbillon, chute en avant, mais son corps assis contre le mur se contente de racler un peu la pierre ». Mais il est au service de l'histoire, et non d'un exercice de style gratuit. En le lisant, je ne me souvenais plus que, recevant le livre, j'avais été surpris d'y retrouver cité, dans les remerciements, Philippe RahmyMonarques -, mais je comprend mieux en l'ayant lu les proximités.

La mise en place de l'histoire nécessite que nous entrions dans ce monde post-apocalyptique, dans lequel les robots s'attaquent aux hommes, dans lequel les anciens objets technologiques sont recherchés, réparés, adaptés, lorsque l'on arrive à identifier leur usage, dans lequel l'hiver est visiblement meurtrier. Syn, notre guide, semble d'ailleurs se tenir soigneusement à l'écart, il ne fréquente les autres hommes qu'avec parcimonie, préférant de loin évoluer seul, sans attaches, sans contraintes. Puis on découvre qu'une « chose » indéterminée mène, de son côté, une sorte de croisade qui vise à la destruction.

Les croyances, évoquées dans la citation retenue au début de cette chronique, donnent une vision manichéenne du monde. Faut-il y voir une critique des religions ? Peut-être : ces croyances, quoi qu'il en soit, expliquent le monde, mais pour le rendre accessible, elles le simplifient. Parfois à l'extrême. Et, justement, c'est ce à quoi Syn et ceux qui l'entourent vont se retrouver confrontés : les « humains » ont peur des diasols – les robots -, accusés dès qu'une exaction est commise ; les troglodytes ont leurs propres croyances – ils craignent qu'un morceau du soleil ne se détache et tombe, ce qui les amène à ne sortir que la nuit -, qui façonne un univers dans lequel ils évoluent. Mais les hommes sont-ils tous humains ? Les robots ne sont-ils que des robots ?

Syn, parce qu'il est à la marge – à la marge du monde, à la marge de la société humaine -, est probablement celui qui peut le mieux percevoir l'entièreté du dessin. Il est un de ceux qui connaissent le mieux les robots, il a fréquenté les troglodytes et connait leurs moeurs, il côtoie, même si c'est avec modérations, la société humaine. Ni totalement dedans, ni totalement dehors, il se situe à l'interface.

Bref, ce livre incite à la réflexion, sur ce que cela signifie d'être humain, sur nos croyances, sur ce qu'est l'intelligence artificielle… Des sujets indéniablement d'actualité, non ?

Le seul point qui m'a échappé – mais sans que cela me dérange réellement – : chaque chapitre porte un nom, dans une langue qui pourrait ressembler à du latin mais qui n'en est pas. Parfois le sens est clair, parfois moins. Mais j'avoue ne pas m'être pris la tête lorsque le sens m'échappait…
Lien : https://ogrimoire.wordpress...
Commenter  J’apprécie          230
Syn le trappeur vit en solitaire avec son loup, abattant les robots qui croisent sa route et ne rejoignant que brièvement les communautés humaines qu'il croise sur son territoire de chasse. de rencontres en évènements sanglants, Syn va découvrir que le monde dans lequel il voyage est plus mystérieux qu'il ne l'imaginait.

Ce livre est vraiment difficile à résumer: les évènements importants de l'histoire arrivent assez tardivement dans le récit et il est compliqué de détailler les éléments qui affirment son appartenance à un genre précis sans dévoiler les révélations qui en font le sel. Bref, c'est le roman typique où il vaut mieux en savoir le moins possible avant de commencer à lire.

La mise en place est assez longue et au début on a du mal à voir où l'auteur veut nous emmener. le rythme est lent, le récit est plutôt contemplatif, les descriptions sont nombreuses. Il n'est pas forcément facile d'entrer dans l'histoire, du fait qu'on ne comprend pas vraiment de quoi il est question. Mais on se laisse embarquer par la très belle plume de Vincent Gessler: c'est poétique, parfois onirique. La langue est assez soutenue, l'auteur use d'un vocabulaire précis et les phrases sont ciselées dans le détail. ça peut rebuter certains lecteurs, personnellement j'ai trouvé que ça donnait beaucoup de cachet au récit. On visualise très bien les paysages et les personnages, on est imprégné par l'ambiance et on a la sensation de voyager avec Syn.

Au fil de la lecture, on se rend compte que l'auteur a disséminé beaucoup d'éléments et posé toutes les bases qui vont amener à l'évolution du héros et des personnages qu'il rencontre. Alors que parfois on a l'impression qu'il ne se passe rien, on s'aperçoit qu'on a finalement énormément avancé et qu'on se dirige vers la résolution des mystères de ce monde. Je pensais être plus marquée par la plume et par l'originalité de l'univers proposé, mais quelques jours après avoir refermé ce livre, je garde une bonne impression sur l'histoire et sa conclusion, même si j'ai trouvé qu'il y avait quelques facilités sur la fin.

Une lecture très intéressante et prenante, même si pas réellement palpitante du fait de son rythme. Je suis très curieuse de découvrir d'autres livres de l'auteur et je vous recommande très vivement celui-ci.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
Commenter  J’apprécie          102
Ce livre, c'est avant tout une voix... un style et un univers qui vont ensemble, indissociables l'un de l'autre, et porté par le personnage qui voit ce monde. Une écriture forte, qui laisse, pendant des semaines, des images très vivaces. Et un très bel objet-livre, avec sa typographie et sa curieuse couverture.
C'est également un mélange intrigant de différents genres : cela commence comme une intrigue de fantasy, dans un monde totalement imaginaire, peuplé de robots, de monstres, d'humains, de troglodytes. Une fantasy plutôt noire mais classique avec un héros qui semble bien parti pour sauver le monde. Mais bientôt, on bascule dans un univers post-apocalyptique : ce monde est bien issu du notre, le roman se rapproche alors de ceux de Barjavel ou de Julia Verlanger. Et puis apparait un peu de science-fiction... le tout est une réussite absolue, que je vous recommande chaudement.
Commenter  J’apprécie          90
Avis un peu mitigé mais pas négatif pour ce one-shot de post-apocalyptique qui plaira aux amateurs de belles phrases et d'ambiance sombre et torturée.

C'est un livre dans lequel l'ambiance m'a bien plu. Au départ sur les 50 premiers pages ça me faisait un peu penser à Princesse Mononoke : la foret, le loup, la survie dans la nature, même le coté ancienne civilisation, ruines … Avec bien entendu en plus le coté post-apocalyptique. La métier du héros est de chasser les robots pour les empêcher de s'en prendre aux humains et toute l'intrigue commence ainsi.

C'est un roman qui se lit bien, avec une belle écriture.
Je dirais même peut être au premier abord pour moi une trop belle écriture. J'avoue que je trouvais un léger décalage entre le coté primitif des personnages, de l'environnement, et des dialogues, et celui du narrateur. Je me demandais si c'était cohérent de s'imaginer qu'un tel niveau de langage ai pu survivre dans ce monde. du coup je vais aller à l'inverse des avis généraux de ce livre : ça ne m'a pas vraiment plu sur le coup et ça m'a fait sortir du récit. En plus je trouvais que le style s'inclinait trop dans le « beau pour faire beau » et moins dans le « fonctionnel ». Si je devais citer un défaut à ce livre, ça serait surement celui ci en premier.

C'est aussi un roman assez violent (torture, viols, horreur …), mais normal me direz vous en post-apocalyptique. On n'est pas sur une société stable, il y a beaucoup de morts, de dangers pour ces populations qui utilisent encore des technologies anciennes sans vraiment les comprendre et en ignorant leurs dangers. Peut être un peu trop de technologie pour le héros qui a de nombreux gadgets dont certaines substances dont j'ai eu du mal sur le coup à trouver crédible le fait qu'elles soient toujours fonctionnelles ou qu'on en trouve encore. Mais ce n'est pas très important pour l'ensemble, donc pas un gros défaut, on peut lui laisser le bénéfice du doute.

L'intrigue est très sympa. Je ne vous en fait pas fait un résumé plus détaillé que la phrase du début car elle met du temps à vraiment démarrer et du coup ça spoilerait une grande partie du livre.
Certes il faut garder en tête que c'est un oneshot de 250 pages, à la limite de la novella. Donc il ne faut pas attendre un grand développement. Mais pour autant ça n'est pas bourré d'action et il y a quand même pas mal de personnages et de retournements de situations. En gros ça ne faisait pas roman trop court et il se tient bien tout seul.

Dans l'ensemble je suis satisfaite mais pas beaucoup plus. Les points d'hésitation que je cite avant étant trop importants pour donner un avis plus positif. Mais ça n'a pas été une mauvaise lecture non plus. L'ambiance poétique avec cette belle écriture fait un bon contraste avec le monde primitif et violent (si on ne se pose pas trop de question à ce sujet, mais je pense que ça plait à pas mal de monde).
Lien : https://delivreenlivres.home..
Commenter  J’apprécie          50
Excellent premier roman SF de cet auteur.
J'ai eu du mal les 30/40 premières pages et passer ce cap j'ai vraiment adoré.
L'auteur a un vrai style. Les personnages principaux sont très bien travaillé malgré que le roman ne fasse que 250 pages.



Commenter  J’apprécie          40
Très bonne surprise.
L'univers est très intéressant et l'écriture solide. Rien de manichéen ou d'attendu dans ce livre si ce n'est l'histoire d'amour.
Mis à part cette petite facilité, tout le reste est très intéressant.
A découvrir.
Commenter  J’apprécie          30
Les critiques fusent envers Vincent Gessler sur la blogosphère. Critiquant un style trop riche, trop lourd et un brin trop littéraire. Cette maitrise du verbe irriterait la sphère ide l'imaginaire. Cependant, c'est exactement ce genre de critique qui m'a amené à lire ce livre. J'avoue avoir même beaucoup aimé ce style au belles phrases. Vincent Gessler arrive à créer de belles images et c'est un vrais délice. Doué d'un certain esthétisme, le premier roman de cet auteur Suisse augure d'un futur possiblement prometteur.

Le petit bémol c'est que ce livre manque un peu de rythme. C'est pas qu'il ne se passe rien, bien du contraire. C'est même bien amené, mais il manque un petit quelque chose dans la succession des choses, dans les aventures ou que sais-je. Juste un petit quelque chose qui ferait de suite la différence. Cela dit je ne me suis embêté à aucun moment. J'ai même beaucoup aimé et plutôt qu'une succession interminable d'aventures on garde en tête de belles images.

... (la suite voir lien blog)
Lien : http://naufragesvolontaires...
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (264) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4896 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}