Soyons sérieux deux minutes et parlons de ce chef d'oeuvre. Parce que oui, c'est le qualificatif qui colle le mieux à ce roman selon moi.
Clairement, on est pas sur une romance légère et marrante, et la taille du pavé, couplée à la police taille 8 et aux marges ambiance cure-dent rend ça très clair : on est là pour 550 pages (ressenti 800) de souffrance. Et le pire c'est qu'on en redemande.
L'histoire d'Ola et Saint devrait être simple, aurait dû l'être : deux étudiants se rencontrent, tombent sous le charme l'un de l'autre, et vivent heureux pour toujours. Sauf… sauf qu'avec Océane, rien ne se passe jamais comme on l'espererait. Et ce roman est un condensé de ce qu'elle fait de mieux : les occasions manquées, les deuxièmes chances inespérées, les hommes convaincus qu'ils ne méritent pas d'être aimés, les femmes convaincues que c'est tout ce qu'elles savent faire, les personnages secondaires hyper attachants qui s'entre-déchirent en arrière plan, et cette profonde mélancolie mêlée de desespoir et teintée d'une sensualité extrême qui m'affecte tout particulièrement.
Meri Jaan part d'un concept hyper simple – une s€x list, 52 défis, une année pour reprendre possession de son propre corps, un voisin de palier un poil trop jaloux – et en fait une histoire bouleversante qui nous surprend tant l'amour passionnel que les personnages se vouent jure avec l'image frivole qu'on se fait de l'intrigue en lisant le résumé.
Lisez
Meri Jaan. C'est le meilleur conseil que je peux vous donner.