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Guerre en Espagne, première partie. Mattéo est à Barcelone, avec des armes, pour fournir son aide contre Franco. Mais, alors qu'il a été déçu par le communisme en rejoignant la Russie précédemment, il a bien du mal à trouver sa place au milieu des Républicains.

Tome du retour dans la guerre après l'accalmie du troisième tome, il est aussi celui où Mattéo s'engage véritablement, obtient davantage de responsabilités en reprenant un village aux franquistes avec seulement quelques combattants, voit le monde qui l'entoure d'un nouvel oeil. Celui de la maturité ?

Un première partie espagnole qui tient toujours la route narrativement, et toujours autant séduite par les graphismes.
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je ne suis pas rentré facilement dans l' histoire , j ai trouvé l' histoire assez prévisible mais l' histoire était quand même intéressante . Je trouve que dans l' ensemble le livre étais facile a lire et il y avait des descriptions qui expliquer certaine scène puis le vocabulaire étais plutôt simple a comprendre si ce n est quelque mots . Il n' y avait pas beaucoup d' action ou de rebondissement . Je ne me suis pas attacher au personnage mais c étais intéressant je pense que ce livre s adresse a toute age , pour tous . le livre est basé sur une époque passé .Le livre est court et malheureusement il n' y a pas beaucoup d action si ce n' est a la fin je n ai pas étais pris pas l' histoire ou encor par les personnages . C' étais prévisible et sans surprise je suis mitigé sur l avis de ce livre !
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Mes que una BD

Non, non, c'est trop cruel !
Quand la fin (provisoire) arrive, la frustration est immense. On vient de passer un moment délicieux avec Matteo toujours aussi peu assuré de ses convictions ("un mec à la dérive, t'es un iceberg. T'es que d'la flotte" comme lui assène son ami Robert), la belle Amélie et tous ces anarchistes venus en Catalogne poursuivre leurs rêves et les troupes franquistes.

Gibrat dessine tellement bien qu'on savoure chaque vignette éclairée par l'écrasant soleil de 1936. S'il fallait un bémol, mais alors pour pinailler, je trouve toujours que ses personnages féminins ont tendance à se ressembler d'un album à l'autre (mais comme ils sont sublimes...) et que Gibrat évite les aspects les plus crus de la guerre contrairement à un Tardi par exemple. Mais encore une fois, rien d'important.

Et il ne faut pas oublier les textes.
Gibrat fait souffler sur son histoire une brise douce amère que ponctuent quelques réflexions utiles : "Les utopies, c'est comme les étoiles, elles ont éloignées, mais, un, elles donnent une direction, deux elles font rêver...et trois...trois ? Il faut savoir s'en contenter".

Une nouvelle réussite. Quel Talent !
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Nous retrouvons Mattéo et Amélie en pleine guerre civile espagnole. Propulsé chef de section, Mattéo va devoir mener ses camarades de révolution au combat. Un combat où les forces républicaines sont bien mal équipées et où la discipline n'est pas encore de mise…
Un album plutôt intéressant avec un Mattéo qui se retrouve chef à son plus grand regret mais qui va faire preuve d'autorité et d'intelligence. L'occasion pour lui de trouver encore une nouvelle demoiselle, plutôt forte en gueule…
Les dessins sont toujours pour moi le point faible de la série. Non pas qu'il est raté, au contraire c'est très bien approprié à l'histoire et plutôt beau mais c'est au niveau des personnages que le dessin pèche. Les visages me paraissent figés, sans émotions, c'est dommage car les personnages sont particulièrement attachants.
A part cela, c'est encore un très bon récit, très vivant qui nous peint une époque assez peu connue de l'histoire (du moins en France évidemment).
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Suite à un été oisif mais dans lequel se dessinait quelques tensions politiques avec l'ombre du fascisme, voici que Mattéo, suite à un meurtre, prend la fuite en compagnie d'Amélie, la belle et gracieuse infirmière rencontrée durant la grande guerre et le caractériel Robert bien décidé à bouter du franquiste. le trio s'enfuit donc vers l'Espagne de 36 , c'est le début de la guerre civile et le début d'une nouvelle lutte pour Mattéo dont on ne sait plus trop si c'est un fugitif blasé ou un guérillero acharné. Peut-être un peu des deux... Dans tous les cas, cet héros créé par Gibrat est toujours aussi porté par L Histoire bon gré, mal gré à travers le dessin aiguisé et magistral de l'auteur.

L'été s'achève ici dans les couleurs chaudes de Barcelone et du petit village d'Alcetria. Il y a une petite saveur de western dans cet album, notamment à travers ces environnements désertiques, cette attente aussi face à des phalangistes bien décidés à ne pas laisser entrer d'anarchistes dans Alcetria. Au coeur de ces paysages ensoleillés et poussiéreux, Gibrat introduit quelques nouveaux personnages tel que Sergio, un anarchiste doté d'une certaine bonhommie, une gueule à la Ventura comme seul l'auteur est capable de si bien les dessiner ou encore un aviateur anglais plutôt snob dont le coeur s'envole pour Amélie. Cette dernière s'affirme encore plus dans cet album. Personnage important de la série, Amélie est passée du stade de la douce infirmière pieuse à la battante affirmée et brave qui recoud toujours les blessures mais ne s'en laisse pas conter.

Gibrat dessine à merveille ses personnages féminins même si il faut bien avouer que ces personnages reposent un peu sur le même style graphique, sur les mêmes expressions comme l'illustre la caractérielle polonaise dont on retrouve un peu les mêmes traits que la combattante communiste du second volume avec, cependant, un tempérament encore plus tranchant.

Sans aucun doute, Gibrat sublime les femmes, leur apporte une belle sensualité mais force est de reconnaître qu'elles sont aussi moins expressives, moins nuancées dans le dessin en terme d'expressivé. C'est beaucoup plus subtile mais c'est aussi cette subtilité qui définit aussi le dessin de Gibrat. Il glisse des gueules dans cette série comme il laisse passer des anges.

On ne s'ennui pas dans cet album qui est un peu moins bavard que le précédent. A travers la voix de Mattéo, on devine aussi quelqu'un qui risque de tomber dans la désillusion mais qui continue à se battre, à vivre malgré tout. Quelques belles idées illustrent aussi cet opus comme la pause clope partagée avec le gros propriétaire de l'hacienda qui illustre deux visions du monde comme notre héros le déclare si bien : "Nous regardions le même paysage sans y voir la même Espagne". Jean-Pierre Gibrat continue de confirmer aussi bien par le dessin que par l'écriture en jouant sur le même tableau entre des dialogues justes et surtout la voix-off posée et rêveuse de Mattéo.

La fin est par contre un peu abrupte pour cet album qui se clôture sur un suspense un peu brutal autour du sort d'Amélie et de son compagnon-aviateur. Cette quatrième époque appelle aussitôt la cinquième !

Un bon album qui fait replonger Mattéo dans la lutte au début de la guerre civile espagnole. Peintures de paysages désertiques, portraits de femmes marqués par la grâce, gueules de révolutionnaires , Gibrat poursuit un opus efficace qui, malgré son final un peu abrupte, n'a aucune difficulté à nous séduire.
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Très beau Tome 4, avec toujours ces questions de fonds : on s'engage, on se bat, mais finalement sait-on vraiment pourquoi et pour qui ? J'aurais pour ma part apprécié que l'histoire s'achève ici, non pas que je me lassais de suivre les aventures engagées de Méttéo, mais parce qu'aujourd'hui il me semble qu'à l'instar des séries télés qui s'étirent, les BD suivent le même chemin et du coup je préfère les mini-séries de BD (du genre 3 à 4 tomes). Je vais partir en quête du tome 5 pour finir cette saga (avec un doute au final qu'elle s'achève au Tome 5, il n'y a pas de raison :)).
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Dans le 4ème tome, Mattéo combat aux côtés des Républicains contre les Nationalistes lors de la guerre d'Espagne. Il a enfin un peu vieilli car on se retrouve tout de même en 1936 soit 20 ans de plus qu'au commencement du premier tome. Cependant, il est toujours aussi actif au côté d'Amélie, la belle infirmière. Rien à redire sur le dessin toujours aussi sublime de Gibrat. Les couleurs des paysages de la Catalogne (pour ne pas dire l'Espagne) sont très belles et assez marquantes. Au niveau du scénario, cela sera un tome assez lent où le récit prend son temps. D'un autre côté, il y a la qualité des dialogues ainsi qu'une certaine crédibilité de l'histoire.
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Mattéo, Robert et Amélie atteignent l'Espagne, en pleine guerre opposant républicains et nationalistes. Si les chemins se séparent avec Robert, Mattéo et Amélie vont s'engager auprès des républicains anarchistes, à la reconquête du village d'Alcetria.
Les planches de Gibrat sont toujours aussi belles : il sait retranscrire les paysages et lumières ibériques. le scénario de ce tome n'est pas particulièrement haletant, mais cela reste une lecture très plaisante.
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Dans le tome précédent matteo apprend qu'il est le père du fils d isabelle. Il parvient aussi à démanteler un trafic d armes destiné à l Espagne et prend la fuite pour ramener cette cargaison à la révolution et république espagnole. Il part en compagnie d amelie et devient encadrant d un groupe armé.
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J'ai lu ce quatrième tome de la saga Mattéo à la suite du troisième ; on retrouve donc Mattéo et Amélie en Espagne, où les volontaires étrangers sont d'abord regardés avec méfiance avant d'être intégrés aux troupes locales, qui sont d'ailleurs le plus souvent totalement indisciplinées et loin d'être bien armées...Avec son expérience en Russie, Mattéo semble alors tout désigné pour prendre la tête de son petit bataillon.

Ce quatrième opus est à la hauteur des premiers en ce qui concerne les très beaux dessins (j'ai beaucoup aimé la planche sur Barcelone), et l'on se plonge facilement dans le récit, valsant entre les aventures respectives de Mattéo et d'Amélie...La suite, la suite s'il vous plait !
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