[Aménopé] J’ai fait un repas trop copieux… Enfin ! Juste quelques poissons grillés, deux oies farcies à la mode pharaonique, quelque gâteau au miel… des dattes… et puis ce vin !... Aaah, ce vin de Ka-ne-Kême ! Nectar de l’Egypte !
Papyrus : L’œil et l’oreille de Théti-Chéri. Bah ! Ça me fait une belle jambe !
Imhoutep (qui est unijambiste) : C’est vrai qu’elle a de belles jambes !
Orné de ses huit mâts culminant à quarante mètres, faits d’un tronc de pin de Cilicie plaqué d’électrum, le pylône d’Horemheb, le plus grand de l’époque de Papyrus, marque l’entrée est-ouest du temple. Tandis qu’une double rangée de sphinx, à tête de bélier surmontée du disque solaire, encadre l’allée et aboutit au débarcadère du lac qui communique avec le Nil.
Introduit en 4236 avant Jésus Christ, le calendrier égyptien comportait 12 mois de 30 jours, soit 360 jours. Plus cinq jours en fin d’année ; au total : 365 jours.
Trois saisons partageaient l’année :
L’Inondation (du 19 juillet au 18 novembre)
La Végétation (du 19 novembre au 18 mars)
La Récolte (du 19 mars au 18 juillet)
Le jour était divisé en 12 parties, de même que la nuit. L’année débutait le 19 juillet.
En choisissant son fils au lieu de son salut, il a offert son cœur à Maat. Il est digne de pénétrer dans les jardins d’Ialou.
Si un jour vous visitez l’Egypte, demandez au guide de vous laisser voir les toitures. Elles sont couvertes de graffitis : mains, pieds, bateaux, etc.
- A moi la garde ! Le village a été attaqué par des pillards. Il faut se lancer à leur poursuite ! Ils ont emmené un otage !
- Ch’est cha ! Lançons-nous à sa… hic !... Poursuite !... Mais avant… Buvons un coup à sa santé ! Et vive hic !... L’otache ! Hi hi hic !
- Ivre morte ! Ah, elle est belle, la garde de Pharaon !
A l’appel d’Anubis, protecteur des morts, le kâ de la momie émerge du sarcophage. Tandis que son esprit, sous la forme d’un oiseau à tête humaine, plane dans le tombeau. Guidé par le dieu chacal, Amenopé aperçoit aux confins du monde les quatre monts qui soutiennent le ciel. Puis, ils dépassent la montagne occidentale et arrivent aux ports de l’enfer. Toujours protégé par Anubis, le pauvre kâ tremblant d’épouvante, traverse le royaume des enfers. Emporté par la barque du dieu, il navigue sur le fleuve-serpent Apophis, assailli par des monstres, reptiles, dragons, babouins, jaillissant de la terre ou des eaux, au milieu des cris et des lamentations.
Cette épreuve terrible traversée, le kâ d’Aménopé arrive devant les sept portes, qu’il ne pourra franchir qu’après avoir prononcé le nom des sept gardiens. Mais il faudra encore traverser les dix pylônes et apprendre le nom secret des dieux tutélaires qui les gardent avant de pénétrer dans la grande salle d’Osiris, où le dieu souverain de l’au-delà l’attend. Ultime épreuve pour le kâ, la montée vers le trône de justice où le dieu roi préside, entouré des quatre grands juges, couples créateurs du monde : Shou et Tefnout (l’air et le feu), Geb et Nout (la terre et le ciel).