AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Les Deux saisons du faubourg (50)

On a tous des défauts. Il faut juste du temps pour les repérer.
Commenter  J’apprécie          30
Adélaïde a appris à vivre avec l’argent et à voir la vie, quand il le fallait, à travers le paradigme de l’argent. Il y a celui que les patrons veulent amasser, dans les cinq ou six chiffres, et il y a celui que les employés doivent gagner pour payer le loyer, l’électricité, la nourriture, les vêtements. Ce salaire-là dépasse rarement les trois chiffres.
Commenter  J’apprécie          20
Pourquoi faut-il que ce soit toujours la peur qui conseille les femmes ?
Commenter  J’apprécie          10
Un enfant, ça s’apprivoise, ça s’aime comme un adulte.
Commenter  J’apprécie          10
Quand on a grandi au bord de la mer, on conçoit l’horizon comme un objectif à dépasser.
Commenter  J’apprécie          10
La réalité s’avère étonnamment plus belle parce qu’elle est plus sauvage, plus indomptable, et peut-être plus cruelle, aussi.
Commenter  J’apprécie          00
L’amour, l’espace, la vie. Jamais plus elle ne sera la même, maintenant qu’elle a vu le soleil se lever sur l’Atlantique, qu’elle a respiré les embruns marins, qu’elle a découvert qu’on n’était pas obligé de vivre en silence, qu’on pouvait goûter la distance comme on goûte une crème glacée en été. Avec délectation.
Commenter  J’apprécie          00
Catherine a sans doute appris, tout comme Adélaïde l’a appris, que le danger ne vient pas toujours des étrangers, qu’il est tout le temps là, à portée de la main, qu’il faut rester prudente, alerte, et ne jamais se fier aux apparences.
Commenter  J’apprécie          00
On ne choisit pas où ni quand on meurt. Sinon, la vie ne serait pas à ce point précieuse. Les paroles de sa mère prennent soudain tout leur sens. Celles de Sean aussi. Tous deux ont raison. Elle ne vivait pas. Pas vraiment, du moins. Elle vivait par procuration, comme à travers un miroir. Elle vivait la vie qu’elle voulait vivre, celle qu’elle voulait voir se réaliser, une vie où les blessures anciennes existaient encore parce qu’elle ne voulait pas les oublier. Jusqu’à ce moment précis, le passé a toujours influencé le présent. Et sa vision de l’avenir a toujours orienté le présent.
Commenter  J’apprécie          00
Cette fois, le temps s’est arrêté pour de bon. Adélaïde jurerait que tout ce qu’elle a vécu pendant l’hiver n’avait qu’un but : la conduire ici, sur ces rochers, au lever du soleil, pour qu’elle voie enfin la vie telle qu’elle est, sans les artifices de l’orgueil et de la peur. La vie dans ce qu’elle a de plus essentiel. L’eau, l’air, la terre et le feu. Et la beauté du soleil, dont les reflets s’étirent et l’enveloppent, l’émeut au point qu’elle se demande comment elle a pu s’en passer jusque-là, comment elle a pu l’ignorer alors qu’en cet instant le soleil lui semble être le centre de l’Univers, l’origine même de la vie.
Commenter  J’apprécie          00




    Acheter ce livre sur
    Fnac
    Amazon
    Decitre
    Cultura
    Rakuten


    Lecteurs (38) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Quelle guerre ?

    Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

    la guerre hispano américaine
    la guerre d'indépendance américaine
    la guerre de sécession
    la guerre des pâtissiers

    12 questions
    3184 lecteurs ont répondu
    Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

    {* *}