Ayant lu plusieurs critiques dithyrambiques sur son dernier roman « Sa Majesté des Ombres », j'ai eu envie de découvrir l'univers de Ghislain Gilberti, que je ne connaissais pas. Je me suis donc attaquée à l'un de ses précédents romans, le moyen pour moi de découvrir ainsi son héroïne : le commissaire Cécile Sanchez. Amatrice de sensations fortes, de romans noirs et d'enquêtes ardues, j'ai trouvé le début du livre assez prometteur, Gilberti plante son décor nous attirant dans un abîme ultra sombre, dans lequel les descriptions très sanglantes (trop parfois, et j'apprécie particulièrement la plume de Mo Hayder) se succèdent. Mais j'ai fini par déchanter au fil des déductions infaillibles et de l'étalage des multiples talents de son héroïne (un soupçon d'humilité, une légère faille l'auraient rendue plus attachante), à qui il ne manquait plus que la cape. Les personnages n'étant malheureusement pas fouillés (mis à part le tueur), je n'ai pas réussi à m'intéresser réellement à eux, ni à me prendre au jeu de la traque du serial killer. Tout me paraissait toujours un peu exagéré (la force herculéenne du tueur par exemple), et finalement peu crédible.
Autre détail assez désagréable, j'ai lu la version de poche aux Éditions La Mécanique Générale, dans laquelle plusieurs phrases étaient incomplètes, ce qui ne fluidifie pas la lecture.
J'hésite donc à me lancer dans la lecture de son dernier roman ...
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