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4,19

sur 252 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Des jeunes femmes se ressemblant étrangement sont retrouvées mortes. Mais celle-ci a été longue et douloureuse, à cause de sévices inimaginables. La profileuse et commissaire Sanchez est chargée du dossier.

Sans doute le roman le plus dur de Ghislain Gilberti que j'ai pu lire jusqu'à présent. Il est d'une extrême violence, mais il est prenant à souhait et très réaliste. Quoique sur certains points, je me demande quand même si l'auteur n'en a pas fait de trop. Mais ça ne gène en rien la lecture.
Plus j'avance dans les romans de Gilberti , plus je suis convaincue qu'il a un talent extraordinaire. Il mérite à être plus connu , et surtout je trouve que ses romans valent largement un Chattam (par exemple) à son plus haut niveau.

Ghislain Gilberti arrive a créer une atmosphère oppressante avec ses mots et à mettre le lecteur dans la position du personnage.

Mais j'émets quand même quelques réserves. Je pense que le roman aurait gagné en qualité (déjà haute) si il avait eu quelques pages de plus. Certains éléments n'ont pas eu toutes leurs explications. Mais peut être que ces questions auront une réponse lors des prochaines aventures du commissaire Sanchez.
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De jeunes femmes, au physique similaire, sont retrouvées mutilées et sauvagement torturées. Au fil des crimes, les meurtres sont de plus en plus atroces.
La commissaire Sanchez, criminologue, psychologue et responsable d'un groupe dédié aux meurtres à caractère sériel va trés vite cerner la psychopathologie du tueur, l'identifier et le localiser rapidement ( au quart du livre).
Mais le psychopathe va s'enfoncer au fin fond des tenebres et notre commissaire devra donc le poursuivre en enfer.

Nous suivons, pas à pas, l'enquête policière qui avance grâce à la synergie des diffèrentes forces de police et aux connaissances psychologiques du commissaire.
Le rythme est dense, le style est trés resserrée, et la tension na faiblit pas jusqu'au final éblouissant.
Coté noirceur, le lecteur est servi, peut être même un peu trop: quelques horreurs auraient pu nous être épargnées sans que cela nuise à l'intrigue.
De plus, la commissaire est une "super woman": toutes ses déductions psychologiques sont justes, elle ne se trompe jamais: un peu trop robotisée à mon goût.

Mais ce polar est toutefois d'un trés haut niveau: trés documenté, cohérent, haletant jusqu'à la dernière
page.

Réservé à un public averti

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« Ténèbres : obscurité profonde, sinistre, qui peut provoquer la peur, l'angoisse. Domaine de ce qui est inconnu, difficile à comprendre ».

Avec cette définition du dictionnaire Larousse, vous avez une parfaite vision de ce qui vous attend dans ce deuxième thriller de Ghislain Gilberti.

Je l'affirme haut et fort dès le début de cette chronique : en ce qui concerne l'analyse du Mal, Gilberti est largement au même niveau que les cadors du genre, Chattam et consorts. Ce nouveau thriller en est une éclatante confirmation.

Que vous soyez féru de ce genre de lecture ou non, ce baptême est un rituel qui risque fort de marquer votre esprit. On y retrouve un des deux personnages principaux de son précédent roman, mais il n'est clairement pas indispensable de l'avoir lu pour son plonger dans ces ténèbres-là.

L'auteur ne s'est pas complu dans sa zone de confort, le baptême des ténèbres est sensiblement différent du précédent opus. On y retrouve toutes les qualités perçues tout au long du Festin du serpent, mais modelées de manière différente.

Le style de l'auteur est précis comme la lame d'un scalpel, d'une étonnante fluidité et d'une belle profondeur. Son histoire atteint un tel degré de vraisemblance qu'on sent presque le goût du sang. de telles particularités font que le récit s'avale à une vitesse folle (surtout qu'il est plus ramassé que le précédent, soit 420 pages).

Dans ce style tout en noirceur, Gilberti va très loin. Loin dans la violence, parfois extrême (mais pas gratuite), loin dans l'analyse psychologique (voire psychiatrique) des personnages.

Un récit à la fois clinique et rempli de bruits et de fureur. Une descente particulièrement éprouvante dans les ténèbres, et qui nous plonge dans ce que l'humain peut avoir de plus noir. Et c'est ici que le roman prend toute sa dimension, avec cette analyse très fouillée de l'âme humaine.

Surtout que l'auteur prend la peine de blinder chaque parcelle de son histoire. Tout est minutieusement documenté, que ce soit concernant certaines bases historiques, ou l'environnement de l'intrigue (je ne dévoilerai rien, mais c'est une sacrée plongée dans les bas-fonds qui vous attend).

Cette étonnante vraisemblance, déjà constatée dans son précédent roman, fait du récit de Gilberti une réussite du genre. La trame est un peu moins originale que celle de son premier roman, mais ce léger bémol est assez vite noyé dans l'adrénaline engendrée par le récit.

Tout y est, un tueur comme on en voit rarement, une analyse psychologique poussée à l'extrême, des descriptions plus vraies que nature, des querelles internes parfaitement maîtrisées au sein des forces de l'ordre… Je pourrais dresser une liste de plusieurs kilomètres.

Ghislain Gilberti est, en deux romans, devenu une plume qui compte dans le thriller français moderne et mériterait même une reconnaissance internationale.

A noter, la magnifique couverture, en droite ligne du roman précédent.
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
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Robert Larousse me le confirme, « Baptême : plonger dans un liquide ». Lors de votre baptême, on vous a plongé la tête dans l'eau, si vous êtes étudiant, ce sera dans la bière pour le bizutage en règle.

Ici, pour votre baptême, vous plongerez dans le sang et la tête la première dans des ténèbres épaisses, profondes et sinistres.

Ténèbres au sens figuré puisque vous aurez un aperçu de l'âme tourmentée d'un serial killer particulièrement réussi et au sens propre, étant donné que les souterrains de la ville et la faune qui y grouille n'auront plus aucun secret pour vous.

La plume de l'auteur est magique puisque, malgré une narration au présent que je déteste, j'ai mis du temps à m'en rendre compte, tant le style de son écriture, acéré comme un scalpel, m'avait agrippé dès le départ.

Il est comme ça le monsieur, il couche des mots sur le papier et comme il y met toute son âme, toutes ses tripes, toutes ses connaissances de certains milieux, et bien, ça vous accroche, ça vous scotche et ça ne vous lâche plus.

Bon sang, on se croirait dans un récit « vrai » et pas une « fiction », comme si on lisait les mémoires d'une commissaire de la section d'élite de l'OCRVP.

On plonge fort bas dans les ténèbres, on les explore, on tremble, on sue et on serre les fesses.

Son premier roman m'avait emporté dans une maelstrom d'émotions, le second aussi. D'un genre différent puisque pas d'alternance de personnages dans les chapitres, mais il m'a permis de mieux faire connaissance avec un de ses personnages, Cécile Sanchez, la commissaire de police spécialisée en criminologie, en analyse comportementale et en interprétation du langage non verbal, dirigeante de la section d'élite de l'OCRVP.

Pourtant, j'avoue avoir eu un peu peur quand, peu après la page 100, la commissaire nous annonçait déjà le nom du criminel… Là, je me suis demandée comment on allait pouvoir meubler les 300 pages restantes.

Franchement, l'auteur aura le droit de me taper sur l'épaule et de me dire, en me faisant des gros yeux (si je le croise un jour) : « Tu n'as pas honte d'avoir mis en doute mon talent, femme de peu de foi ? ». Oui, « shame on me » d'avoir eu cette idée qui m'a traversé l'esprit.

Non seulement l'auteur nous tient en haleine tout en nous donnant le nom du coupable, mais en plus, il nous entraine à sa poursuite à tel point que les pages défilent sans que l'on s'en rende compte. Pour les 90 dernières, c'est de l'adrénaline pure.

La tension est toujours présente, le suspense aussi, sans en ajouter et sans abuser des codes du thriller. Gilberti joue avec nos nerfs et notre claustrophobie (si vous l'êtes) comme un chat avec une souris.

Les personnages sont bien torchés, j'apprécie de plus en plus Cécile et le criminel était réussi, bien que j'aurais aimé entrer dans sa tête durant les crimes. Bon, je ne vais pas faire ma chieuse, niveau psychologique, on est bien servi.

Niveau scènes de crimes, les amateurs de hard seront servi, les autres déglutiront un bon coup et inspireront profondément (si je puis me permettre ce mot, vu les mises à mort). Je précise que les descriptions un peu hard sont nécessaires et sans voyeurisme « gratuit », la commissaire étant un personnage qui a de l'empathie et du respect pour ces pauvres femmes.

Malgré tout le plaisir que j'ai eu à lire ce roman, je pense coller un procès à monsieur Gilberti pou l'augmentation de mon rythme cardiaque, pour ma tension artérielle qui a monté en flèche, pour mes mains qui sont devenues moites, pour ma déglutition qui s'est parfois coincée, pour mes jambes qui se sont serrées, malgré moi.

Indemnités pour ma claustro qui est revenue, pour ma respiration qui s'est accélérée et pour le fait que par deux fois j'ai failli louper mon arrêt de métro !! Sans la présence de mon mari, j'étais en route pour le terminus.

Procès aussi parce que maintenant, je dois attendre pour le troisième opus afin de découvrir de nouvelles aventures.

Les romans de Gilberti, c'est une plume acérée, un récit rythmé, des personnages taillés à la serpe, avec de la profondeur, un méchant psychologiquement travaillé et un travail titanesque afin de blinder toutes les parties du récit pour que l'ensemble soit cohérent et vraisemblable.

Bref, un put*** d'excellent roman policier/thriller dont la couverture trouve son explication dans le récit.

« Quand tu regardes l'abîme, l'abîme regarde aussi en toi. » J'ai intérêt à me plonger dans ma collection de Petzi, à présent.

Merci, Ghislain pour ce roman magnifique, tu peux être fier de ton travail. Moi, les mots me manquent pour rendre hommage à ton récit.

Lien : http://thecanniballecteur.wo..
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Une première partie absolument passionnante. Une deuxième où malgré l'action constante, on se surprendre à s'ennuyer de temps à autre. Mais globalement, c'est une énorme réussite. Cécile Sanchez est une protagoniste très charismatique dont adore suivre les péripéties. le Méchant est vraiment ignoble, glauque à souhait, bien qu'un peu trop caricaturé. Il m'a manqué le réalisme du premier tome.
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Le Baptême des Ténèbres est un thriller prenant, éreintant, presque parfait !

L'histoire centrale est celle de la traque sans répit d'un serial killer par une femme opiniâtre et implacable. Folie de l'un et la volonté de l'autre a affronté le mal dans ses plus obscurs dédales. le suspens monte en crescendo avec un final crépusculaire dans le labyrinthe de la démence d'un cerveau malade.

Le personnage principal est la commissaire Cécile Sanchez, jeune femme dynamique et efficace. Un être solide, mais parfois un peu trop à la manière d'une Wonder Woman en somme. Il lui manque des petites failles pour devenir quelqu'un de réellement attachant, un supplément d'âme. Néanmoins malgré ce détail qui pourra facilement être remédié le reste est d'une grande qualité.

Ce que j'aime tout particulièrement dans ce genre de roman, c'est la fin, la chute qui est vraiment ici à la hauteur et surprendra tous les lecteurs.

L'écriture est rythmée, efficiente sur toutes les actions et descriptions au risque de devenir analytique avec une pointe d'efficacité à outrance. Ce style est le propre du thriller mais il n'en faut pas moins développer des protagonistes à sa mesure.

Ce livre est très bien documenté et très intéressant notamment sur Lewis Carroll, les catacombes et sur l'étude comportementale et gestuelle. Autrement dit votre culture va s'enrichir au fil des pages qui défileront à la vitesse de la lumière vu l'intrigue qui nous tient jusqu'à la fin !

En définitive, un thriller réussi, efficace mais que l'auteur, en rajoutant une légère touche d'affect au personnage, rendrait le livre excellent. Je pense que la suite sera à la hauteur du rendez-vous !
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Après le Festin du Serpent (Prix France Bleu des lecteurs, prix découverte Polars Pourpres et finaliste du prix du meilleur polar francophone) paru aux éditions Anne Carrière en 2013, Ghislain Gilberti nous livre un second thriller qui porte bien son nom. Car pour être ténébreux, il l'est à un point que l'on n'imagine même pas. C'est carrément dans un voyage en enfer que l'on plonge, une exploration du mal absolu et de ses racines. le style est percutant, la narration détaillée et crédible, le lecteur se retrouve embarqué dans une course effroyable qui ne lui laisse pas le temps de respirer. C'est un roman que je qualifierais presque de cinématographique tant il est rythmé et visuel (sans pour autant que la psychologie des personnages soit délaissée, loin de là).

La quatrième partie du livre qui comporte 99 pages est d'un suspens quasi insoutenable qui met à mal les nerfs. Si l'on n'est pas prêt à l'engloutir dans la foulée des chapitres précédents, mieux vaut ne pas l'entamer… Une fois commencée on ne lâche plus rien et on en ressort totalement lessivé au niveau des sensations, un peu comme si l'on sortait d'une essoreuse lancée à grande vitesse !

En deux romans publiés, Ghislain Gilberti démontre que sa plume n'a rien à envier aux maîtres du thriller, américains ou français. Un auteur à suivre de très très près, d'autant plus qu'un troisième roman, le Bal des Ardentes devrait arriver dans les bacs des libraires au début de l'année 2015.
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Moi qui ne suis pas une grande adepte des thrillers j'ai malgré tout beaucoup aimer celui-ci.
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Etoile montante de la police judiciaire, la commissaire Cécile Sanchez est en butte à un tueur machiavélique, un serial killer qui déjoue les grilles de lecture des meilleurs manuels de criminologie, qui semble obéir à une logique du mal que lui seul maîtrise. Alors que les meurtres se multiplient, tous plus sauvages les uns que les autres, la pression hiérarchique puis médiatique force la commissaire à le stopper au plus vite. Mais il faudra pénétrer dans son esprit dérangé pour l'y déloger et c'est au fond des réseaux souterrains de la région parisienne que se fera la traque, reflet exact du psychisme tortueux du détraqué, noir sur noir, le noir absolu.

« le Baptême des ténèbres » est un thriller écrit par Ghislain Gilberti. Avec ce roman, j'ai découvert cet auteur et cette première a bien eu l'apparence d'un baptême des ténèbres, une plongée vertigineuse dans le noir absolu.

L'intrigue allie diverses composantes : un serial killer à l'esprit plus que dérangé, des victimes qui se ressemblent – de jeunes femmes innocentes, une commissaire déterminée et entourée d'une équipe de choc, le tout débouchant sur une traque sans pitié. Ingrédients classiques ? Certainement, mais ils sont agencés de telle manière que l'intrigue ne peut que se révéler extra-ordinaire, au sens littéral. C'est que l'auteur frappe fort dès le début et que cela ne va aller que croissant au fil des 400 pages.

Son écriture soignée, d'apparence clinique, presque froide, y est pour quelque chose. C'est comme s'il déroulait, rouage après rouage, une mécanique précise qui nous entraîne dans son sillage au plus profond de l'esprit du tueur. Et puis Gilberti introduit d'une main de maître un personnage d'ampleur : les souterrains parisiens, égouts, carrières, galeries militaires. Son propos est précis et extrêmement documenté. Il a aussi travaillé minutieusement l'analyse psychologique du tueur, dont s'empare la commissaire Sanchez et les souterrains se font figure de son psychisme détraqué, sur le fond décalé d'Alice au pays des merveilles.

Les propos sont gore et ce d'emblée. Parfois ils sont insoutenables tant ils sont décrits avec réalisme. Les morts se font légion, les monstres surgissent au détour des souterrains et la traque peut s'opérer à la faveur d'outils technologiques de pointe. Mais ils sont parfois impuissants face à la folie et la froideur mêlées. Alors qui vaincra, au terme du dédale ? Qui aura raison de qui ?

« le Baptême des ténèbres » est une plongée glaçante dans une figure du mal, un page-turner efficace, bien glauque, mais porté par une voix puissante et une écriture maîtrisée.
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Le Baptème des ténèbres, troisième roman de Ghislain Gilberti, n'est pas à mettre entre toutes les mains. Comme son titre l'évoque, une plongée abyssale dans le Mal absolu attend ses lecteurs. Ghislain met le paquet et envoie du lourd ! Ghislain découpe à coups de rasoir de pauvres victimes innocentes et défonce aux amphets un psychopathe totalement déjanté.
Réducteur, voire basique me direz-vous ? Non, car les thrillers sanglants de Mr Gilberti c'est aussi de l'émotion à l'état brut. A l'instar de son créateur, le costume de ce roman est sombre, à un air agressif mais la couche que l'on gratte sans trop de mal cache des personnages psychologiquement très travaillés et touchants d'humanité. Par ailleurs, l'évolution de Cécile Sanchez dans cet opus qui lui est dédié est tout à fait intéressante. Ce personnage de femme forte ne peut que séduire un public féminin et l'auteur a eu l'intelligence de rendre ses romans indépendants les uns des autres malgré la récurrence de ses personnages.
Inutile donc de se jeter sur « Le festin du serpent » pour comprendre « Le baptême des ténèbres », bien que pour moi le premier surpasse le second en qualité. L'histoire est bien ficelée et les rappels et résumés sont suffisamment bien tournés pour ne pas lasser et à la fois faire comprendre le parcours des protagonistes.
Le format assez court ( à peine 400 pages ) oblige à une tension permanente dans le récit et Ghislain Gilberti s'en sort haut la main, sans longueur ni redondance superflues qui peuvent alourdir parfois un bon thriller. Ça va vite, très vite et cadrerait parfaitement avec une heure et demi de cinéma.
Ajoutons à cela une solide documentation et nous ferons de Ghislain Gilberti un excellent jeune auteur de thriller qui peut, sans aucun complexe, entrer dans la cour des grands.

Lien : http://sous-les-paves-la-pag..
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