A la Moldue, tome 3 : Examen final

ALM : On rit, on aime, on s'insurge, on doute et on remets en question ce qu'on prenait pour acquis avec ces trois lettres qui résument tant de pages. le poids de ces volumes est en totale opposition avec le peu de mots qu'il faut à son auteur pour vous faire plonger dans les abysses insondables de vos sentiments les plus pathétiques, mais aussi et surtout les plus forts.
Et des mots, il y en a pourtant pléthore, parfaitement agencés et utilisés au service d'une histoire dans l'histoire non pas dans le sens où il s'agit d'une fanfiction, mais dans celui où l'on peut très (trop) aisément faire un parallèle avec notre propre société malgré qu'elle se situe dans le monde des Sorciers.
Drôle parfois (souvent), poignant et résolument acide et acérée, la plume de Camille excelle à conter un morceau de vie de personnages qu'on pensait connaître, et dont on arrive à douter du caractère imaginaire.

La première fan-fiction qu'il m'ait été donné de lire, moi qui n'ai jamais été attirée par ce genre, et qui se retrouve propulsé très haut placé dans mon top livresque.