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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je n'y connais rien en football, mais alors, là, strictement rien !
Pourtant, la première partie de ce roman m'a enchantée, alors qu'il parlait quasi exclusivement de ce sport : j'ai même suivi plusieurs entrainements de jeunes garçons de Sedan...

Mais pourquoi ai-je été aussi attentive à ces phases de jeux toutes plus obscures les unes que les autres à mes yeux ? Tout simplement parce qu'un garçon de 13 ans, doté du syndrome d'Asperger (dont les symptômes sont à la limite de l'autisme, incapable de montrer ses émotions, et quasi surdoué aux échecs) est arrivé comme une balle sous la surveillance de son oncle, entraineur de l'équipe. Placé quelques jours chez cet oncle inconnu par une mère inapte à se trouver un homme bien et un métier conforme à ses aspirations, Léonard va devoir s'adapter ! Son oncle aussi ! Et quoi de plus normal que de l'entrainer, dans les 2 sens du terme, avec les autres ados dont il s'occupe.
Cette première partie m'a vraiment captivée, car la réaction intellectuelle et émotionnelle de Léonard est de l'ordre de la vraisemblance, du domaine médical.

Et puis c'est là que ça dérape, à mes yeux : Léonard est repris par sa mère, Vincent se retrouve seul. Et s'accumulent une série de faits tous aussi noirs les uns que les autres : enfance malheureuse, mère malade, et j'en passe. de la vraisemblance, nous tombons dans l'invraisemblable, ou à tout le moins l'exagérément affligeant. le Nord aux maisons sinistrées, aux pères alcooliques, aux mères passives, aux enfants qui tournent mal...Pffff. Heureusement que l'amour est au bout de la rue, ou plutôt dans un couloir d'hôpital. Dois-je vous dire comment cela va se terminer ? Non, bien sûr, mais vous l'aurez deviné, je n'en doute pas une seconde.

En résumé : entrainée dans ma lecture par un langage facile, sans clichés et vivant, je me suis retrouvée un peu embourbée, un peu déçue à la moitié du roman.
Celui qui a lu « Et puis Paulette » de Barbara Constantine, (roman qui m'avait quelque peu crispée à force de bons sentiments assénés à la louche) appréciera, ça, c'est sûr et certain.
Mais moi, allez, je lui octroie 3 étoiles, car je ne suis pas ingrate.

Merci à Babelio et aux éditions Flammarion de m'avoir rendue plus savante, car le syndrome d'Asperger, maintenant, je sais ce que c'est.

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D'un côté Vincent, entraîneur de foot désabusé qui essaie de faire une équipe de la bande d'adolescents dont il s'occupe.
De l'autre, son neveu Léonard, autiste Asperger, qui débarque dans la vie de son oncle, déposé comme un paquet par sa mère.
Ces ingrédients de base m'ont fait craindre le pire lorsque j'ai commencé la lecture de ce roman. Il y avait là de quoi faire tellement cliché : l'oncle bougon qui s'humanise au contact de ce neveu pas comme les autres, l'enfant différent qui s'ouvre à la vie auprès du seul adulte qui ait réussi à le comprendre.
La surface de réparation pouvait donner quelque chose de terriblement mièvre et sirupeux...
Eh bien, la bonne surprise, c'est qu'il n'en n'a rien été. du moins pas dans la première partie de l'histoire que j'ai dévorée d'un trait.
Je me suis tout de suite attachée à Vincent et Léonard, qui sont tous deux très crédibles, et j'ai beaucoup apprécié l'écriture, simple et précise, qui rend la lecture vraiment plaisante.
Léonard, dans sa façon très particulière d'appréhender les gens et les situations est franchement touchant. Sans en faire trop, Alain Gillot nous fait nous interroger sur ce qu'est la "normalité", et sur la place attribuée dans notre société aux personnes "différentes".
Cette première partie qui occupe plus de la moitié du roman est donc, à mon avis, très réussie.
Après... le reste m'a nettement moins convaincue. Quand Léonard n'est plus là, le récit perd de son intérêt (c'est quand même lui qui donne beaucoup de force à la première partie), et j'ai trouvé la fin trop prévisible et trop remplie de ces fameux clichés qui avaient été si bien évités au début.
Cela n'empêche pas La surface de réparation (très joli titre, qui va comme un gant à ce roman) d'être une lecture agréable.
Alain Gillot a eu l'excellente idée de confronter son personnage de Léonard au domaine du sport, qui plus est d'un sport collectif, et il l'a très bien exploitée.
Allez, je lui pardonne d'avoir moins réussi le reste : La surface de réparation est son premier roman, et j'espère qu'il ne restera pas le dernier.
Un petit mot enfin aux lecteurs potentiels que le thème du football ferait fuir : nul besoin de connaissances particulières, nul besoin d'amour passionné du ballon rond pour apprécier cette lecture. le football n'est qu'un support de l'histoire, il pourrait être remplacé par autre chose.
Je remercie Babelio et les Éditions Flammarion qui m'ont permis de découvrir ce livre et cet auteur.
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le rapprochement entre la stratégie d'une partie de jeu d'échecs et celle d'un match de football, l'idée peut paraître incongrue, difficile d'imaginer des footballeurs joueurs d'échecs et inversement. Pourtant lorsque le jeune Léonard, autiste Asperger passionné par les échecs, se retrouve pour quelques jours chez son oncle entraîneur de football, la passion de l'un finit par trouver son expression dans celle de l'autre.

Alain Gillot, avec un style proche du langage parlé, nous entraîne dans un milieu qu'il décrit avec un certain talent. Son histoire, bien qu'improbable, réussit à mettre en évidence une corrélation des échecs avec le football. Et même si on peut trouver le récit un peu simpliste, il nous donne envie d'aller au bout, nous faisant entrevoir une maladie complexe et un jeu de ballon moins instinctif qu'il n'y parait, ce qui n'est pas si mal.

Merci à Babelio et aux Editions Flammarion pour la découverte de cet auteur et de son livre
Note : 2,5

Lien : http://livreapreslivre.blogs..
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Merci à Babelio et aux Editions Flammarion de m'avoir fait entrer dans ce joli monde qu'est celui d'Alain Gillot, un monde plein d'humanité, de tolérance, d'espoir...
J'ai lu ce court roman d'une traite, avec l'envie d'aller jusqu'au bout, même si... la fin n'est pas très surprenante. ce n'est pas une découverte littéraire, je n'ai pas été retournée par ce récit, mais c'est une lecture très sympathique, , très scénarisée, un style agréable, des personnages attachants, même si pas assez "creusés" à mon goût. je les préfère un peu plus "torturés", moins "cernables", les personnages, tout va un peu trop vite et bien dans le récit, mais c'est une histoire qui redonne du peps, de l'énergie, l'envie d'aller vers demain, et d'ouvrir son esprit et ses bras à ceux qui ne sont pas comme nous.
Sur un plan plus terre-à-terre, j'ai découvert, comme beaucoup d'autres lecteurs, le syndrome d'Asperger, et ai posé un regard neuf sur le football.
A la lecture de ce roman, je pressens que M. Gillot est une belle personne, aimant les mots et les gens, et déjà rien que pour cela, je suis contente d'avoir pu lire ce livre !
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Nous avons reçu ce livre dans le cadre des Masse critiques de Babelio et nous les remercions ainsi que les éditions Flammarion



Nous allons suivre Vincent pendant une courte période de sa vie. Vincent est un trentenaire, célibataire, entraineur d'une petite équipe de foot de jeunes de 12-13 ans. Il n'attend plus grands chose de la vie et veux vivre son petit bout de chemin de façon immuable. C'est sans compter sa soeur, jeune femme paumée, naïve, qui ne sait pas se stabiliser (avec une situation professionnelle et amoureuse saine), qui va débarquer dans sa vie avec son fils, Léonard, et chambouler un peu ce quotidien routinier. Léonard, 13 ans, autiste Asperger, va lui aussi devoir s'acclimater…

J'ai aimé ses personnages, touchant, avec leurs blessures, leurs travers, leurs imperfections. Je trouve qu'il y a une ressemblance entre tous les personnages, ce qui explique pourquoi ils se comprennent si bien en fin de compte. Ils sont tous un peu en marge de la société et essayent de s'y trouver une place.

L'écriture d'Alain Gillot est fluide, dans un langage facile. Bien sur, il s'agit là d'un roman. Ce livre ne nous donne pas un témoignage, mais nous conte une tranche de vie où le destin des uns et des autres s ‘imbrique. le fait que l'action se passe dans le cadre du foot n'est pas un problème. Je ne suis pas le foot et malgré quelque explication un peu poussé je n'ai pas été perdue. Ce n'est pas un traité dessus, mais c'est l'univers dans lequel évolue les personnages, il faut donc que ce soit crédible (d'ailleurs, je sais désormais ce qu'est une surface de réparation ! ;) ) . le titre est bien choisi aussi : outre nous annoncer le cadre dans lequel l'histoire va se dérouler, il nous indique qu'une injustice va être réparée.

Connaissant un enfant autiste Asperger, je conçois l'intérêt et la démarche « scientifique » qu'un tel enfant peut avoir à décortiquer un sujet, mais je ne le vois absolument pas sur un terrain de foot ! le schéma de pensée de ce type de personne est bien retranscrit, même si on peut le trouver un peu réducteur, mais je rappelle que c'est un roman.

Bref, j'ai passé un très bon moment à lire ce livre.
Lien : https://memelessorciereslise..
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Un téléfilm efficace qui utilise les codes éprouvés du conte, c'est ce qu'on pense en lisant le premier roman de Alain Gillot. Sans doute parce que c'est écrit « scénariste » sur le 4è de couverture.

Ça raconte l'histoire d'un homme, Barteau, qui entraîne l'équipe des cadets de Sedan. Sa soeur débarque à l'improviste en lui demandant de s'occuper de son fils, Léonard, 13 ans. « Il est ailleurs, c'est tout » dit la soeur, pour décrire cet enfant un peu bizarre, qui a la boîte crânienne d'un adulte mais posée sur un cou d'enfant, et qui ne vous regarde jamais dans les yeux.
Débute alors le lent apprivoisement mutuel du célibataire endurci qui a choisi d'assumer sa condition de solitaire « Pourquoi avais-je tant de mal à me lier à quelqu'un ? » et le jeune garçon monomaniaque qui dort beaucoup. Barteau, le narrateur, est aidé par son expérience d'éducateur, « ...même s'il avait l'air particulier, Léonard se rapprochait d'un certain type de joueur. Ceux qu'il ne fallait surtout pas forcer. » Car il va emmener Léonard avec lui, et va essayer de le faire jouer avec ses cadets. Les résultats seront étonnants...

Ce que j'en pense: au départ, l'amateur de pure littérature se dit « ça casse pas trois pattes à un canard » et, au final, on referme le bouquin avec des images dans la tête, celle d'un gamin pataud mais génial dans les cages d'un terrain de foot, celles d'une mère limite irresponsable qui s'emmanche toujours dans des combines où elle va s'endetter. Et, comme dans tous les contes, il y a la fée, qui prend les traits d'une pédo psychiatre. Son passé, révélé en une page, lui donnera une autre dimension. le style sobre, tout en retenue, est là pour servir l'histoire et tout sonne juste.

Flammarion a envoyé le roman à une trentaine de blogueurs inscrit sur le réseau Babelio et nous avons rencontré Alain Gillot mercredi 22 avril dans leurs locaux neufs et moderne, au 4 è étage de la rue des Frigo, 13è. Gueule de baroudeur, décontracté dans ses basket, Alain Gillot parle facilement, et on sent que ça pourrait durer des heures. Modestie de l'artisan, expérience de l'homme qui a voyagé, vu des ethnies, ce fut un moment revigorant.
Ce que je retiens dans sa manière d'écrire, c'est qu'il fait un plan très précis à l'avance et c'est sa méthode depuis qu'il vit de l'écriture, l'écriture en tout genre, depuis toujours. Il faut aller vite, être efficace. Il s'est d'ailleurs défini comme “constructeur“ et ça lui va bien, l'efficacité du roman vient surtout de son architecture, de sa trame très bien définie. le classicisme du conte.

Lien : http://killing-ego.blogspot...
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Vincent est entraîneur dans un club de foot de Sedan. Célibataire et sans enfants, il a rompu avec sa famille. Un jour, sa soeur avec qui il a pourtant très peu de contacts, débarque chez lui pour lui demander de garder Léonard, son fils. Vincent découvre alors ce neveu, qu'il n'avait jamais vu et dont il connaissait à peine l'existence. Tout de suite, il remarque son physique étrange (une grosse tête, comme celle d'un adulte posée sur un corps d'enfant) et surtout un visage impassible, vierge de toute émotion. Léonard s'avère un champion pour jouer aux échecs et a une mémoire phénoménale. Une pédopsychiatre lui apprendra que cet enfant est atteint du syndrome d'Asperger : "C'est un état. Une forme d'autisme léger qui produit assez fréquemment des personnes hors du commun. (...). Einstein en était un selon toute vraisemblance."

Vincent, jusque là spectateur de sa propre vie, va voir celle-ci bousculée par ce gamin étonnant. L'occasion de se replonger dans son enfance à lui, difficile.

Alain Gillot s'attache à montrer que le syndrome d'Asperger "n'est pas une maladie" mais "une perception différente des choses". Pourtant, le roman ne focalise pas complètement sur le personnage de Léonard. Nous percevons les choses à travers les mots de Vincent qui s'exprime ici, dans ce récit à la première personne. Plus on avance dans le roman, plus Vincent parle de son enfance, de la violence de son père, de l'inertie de sa mère face à cette violence, de sa soeur complètement perdue dans sa vie, qui fait tout et n'importe quoi, tombe toujours sur des hommes mal intentionnés, reproduisant inconsciemment le modèle parental.
Vincent est un entraîneur de foot solitaire, incapable de nouer des liens durables avec qui que ce soit, et encore moins avec les femmes. Un homme malheureux. Néanmoins, c'est grâce à Léonard que Vincent va trouver le bonheur, faire la paix avec lui-même et avec sa famille. Et c'est grâce à Vincent que Léonard va progresser, s'ouvrir davantage aux autres et s'accepter tel qu'il est.

On a aussi l'impression que Vincent est atteint par une forme de syndrome d'Asperger, différente de celle de Léonard. Celui-ci lui a d'ailleurs remarqué toutes les manies qu'il a le matin, la manière dont il place systématiquement ses affaires, la façon dont il enchaine les choses, comme un rituel rassurant. Il ne se gêne pas pour lui faire remarquer.
La soeur de Vincent n'est pas en reste : elle passe son temps à fuir, à disparaître et à laisser les autres se charger de ses difficultés.
Bref, il n'y a finalement pas que Léonard qui soit Apserger dans ce roman. Les autres le sont un peu aussi à leur manière. Par leur solitude et leur difficulté à communiquer.

L'univers du club de foot est aussi perturbé par l'arrivée de Léonard. Vincent a décidé de l'initier à ce sport, pour lui montrer qu'il n'est pas aussi simpliste et facile qu'il en a l'air, que les joueurs ne sont pas sans cervelle. Un jeu aussi difficile que les échecs que Léonard affectionne. Une rencontre qui sera fracassante pour tous et qui aidera les jeunes à revoir leur perception des choses.

Un roman basé sur le dialogue, une écriture fluide qui court comme la vie. Deux personnages principaux imparfaits mais attachants.

Même si je n'aime pas le foot, j'ai apprécié ce livre mais regretté que la fin soit finalement un peu trop lisse et convenue (on s'y attend).
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Comme il y a des feelgood movies, on peut dire que ce livre est un feelgood book. Un livre qui fait du bien. Ne cherchez ni grande littérature, ni contexte social, ni idée de génie... Contentez-vous de vous laissez bercer par une histoire vraisemblable bien qu'improbable, d'apprécier les bons sentiments, les miracles de la vie et faites semblant d'y croire pour un instant. Histoire de vous sortir des ouvrages plus graves et ardus qui vous délectent.
Vincent, entraîneur de foot travaille avec des jeunes pas toujours disciplinés. Quand sa soeur Madeleine débarque en panique pour lui laisser la garde de son fils Léonard, c'est la catastrophe d'autant que le jeune garçon est atteint d'un syndrome d'autisme Asperger. La suite je suis sûre que vous la connaissez. Il s'attache, entraîne son neveu sur le stade de foot, rencontre sa psychiatre... Quand la mère revient reprendre l'enfant, ce célibataire reprends sa vie solitaire et dépressive. Entre les dérives de sa soeur, la fin de vie de sa mère, les fuites d'eau de son appartement et un championnat de foot Vincent va se construire ce qu'il avait tant chercher "une famille malgré (lui)".
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Un roman qui parle de football, à priori, ce n'était pas pour moi !

Mais il y a aussi un jeune garçon de 13 ans, atteint du syndrome d'Asperger, et là, ça me parle davantage.

Et la couverture est très sympa, ce petit garçon m'a séduite…

Ce roman est un conte de fée contemporain, ni plus, ni moins. le personnage principal, entraîneur de foot et ancien professionnel, est bougon, n'aime personne, surtout pas les enfants, est fâché avec sa famille (mais il a de bonnes raisons), vit seul dans une grande maison. Jean-Pierre Bacri pourrait jouer le rôle sans problème.

Je ne raconterai pas la suite, je déteste dévoiler les intrigues. Il faut peut-être juste ajouter qu'il va devoir s'occuper de son neveu, jeune autiste Asperger.



Évidemment cette cohabitation va changer sa vie, sa vision de la vie et … ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants !

Nulle intention de ma part d'user d'ironie parce que je me suis fait piéger, comme une débutante. Bah oui !



Il faut dire, à ma décharge, que ce roman est plutôt bien écrit. On enchaîne les pages l'air de rien. Ce jeune garçon m'a fait penser à une jeune autiste Asperger avec laquelle je suis en contact. Dans ce domaine, l'auteur ne s'est pas trompé, la description des symptômes est très juste. Et l'attachement qu'on peut ressentir au contact de tels jeunes est réel.

En plus, un passage entre le personnage principal et sa mère mourante m'a arraché quelques larmes. On ne se refait pas, lorsque les images d'un roman coïncident avec des images réelles vécues et non digérées, on ne peut résister au trop-plein d'émotions.



Et pourtant, ce roman surfe allégrement sur la corde sensible et cela aurait dû m'agacer. La fin est trop belle (trop niaise), les personnages sont « sauvés » et finissent heureux. C'est vraiment too much comme diraient les anglais !

En fait, ce roman me fait penser à un téléfilm de France 3 (pas TF1 quand même !), on regarde, on accroche, on ne peut plus se lever de son canapé et quand on éteint le téléviseur, on se dit « ouaih, c'est pas mal mais ça casse pas non plus des briques, c'est gentil ».

Ceci dit, il vaut mieux lire ce roman qu'un Guillaume Musso ou qu'un Marc Lévy !!! C'est bien meilleur au niveau de l'écriture… Et puis la première moitié du roman est plutôt réussie, c'est la seconde partie qui pêche par excès de… bons sentiments.


Lien : https://krolfranca.wordpress..
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Un livre qui parle à la fois de foot et de la maladie d'Asperger, il fallait oser. Quel lectorat l'auteur peut-il intéresser, les amateurs de foot, ceux qui s'intéressent à la maladie, ou les curieux prêts à tout lire ? Je dois faire partie de ces derniers car ce livre m'a interpellée lorsque Babelio et Flammarion me l'ont proposé. Sans oublier que mon fils a joué au foot pendant de nombreuses années, son enthousiasme, sa passion pour ce sport et quelques années à laver les tenues de foot m'ont rapprochée de ces jeunes amateurs.
Une blessure a contraint Vincent à abandonner ses rêves de sportif professionnel pour aller entrainer des jeunes à Sedan. Son enfance a été particulièrement difficile avec un père alcoolique et très violent, une mère qui laisse faire et détourne le regard. Sa soeur Madeleine était pensionnaire, à l'abri de cette souffrance. Fort de ce ressentiment, il s'est définitivement éloigné de sa mère et de sa soeur. Alors quand Madeleine débarque à l'improviste pour lui confier Léonard, son fils de 13 ans, un garçon fragile et différent, son équilibre est bouleversé.
Avec « surface de réparation », je découvre les symptômes de la maladie d'Asperger, et comment appréhender ces enfants pour qu'ils adhérent à l'autre monde, celui des gens dits « normaux ». Vincent va y arriver peu à peu, et tel le petit prince avec le renard, il va apprivoiser Léonard et l'emmener à dépasser ses peurs pour s'intégrer peu à peu dans le monde réel.
Toute cette première partie du roman est particulièrement intéressante, on tourne les pages pour vite connaître la suite. Dommage, quand Madeleine vient chercher son fils, et face aux incohérences de cette femme qui loupe tout dans sa vie, la crédibilité s'estompe et l'intérêt aussi. La fin ressemble presque à un conte de fée, la mère, la découverte de l'amour, la réconciliation, je ne vous en dit pas plus mais tout est presque trop parfait. Un peu inconsistant dans sa deuxième partie, j'ai eu malgré tout un véritable intérêt pour ce livre à l'écriture agréable, rythmée et qui m'a fait passer un bon moment de lecture.

Lien : https://domiclire.wordpress...
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