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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Merci à Babelio et aux éditions Flammarion de m'avoir proposé ce livre. Livre que je n'aurais pas lu sans ce partenariat, et oui, le football n'est pas un de mes sports favoris.

Vincent se retrouve avec Léonard, son neveu, sur les bras, que sa soeur lui dépose à l'improviste un soir. Léonard restera quelques semaines chez Vincent. Il apprendra les règles du football (Vincent est entraîneur). Ces quelques semaines vont bouleverser la perception des choses et l'avenir d'une famille. Et plus largement, elles vont permettre de cicatriser d'anciennes blessures.

Vincent est un personnage solitaire que l'on pourrait retrouver dans les romans d'Olivier Adam. Solitaire, il a eu une enfance difficile, il s'est donc forgé une sacrée carapace. Léonard est un enfant de treize ans, atteint du syndrome d'Asperger. Il est qualifié de « martien » car il a du mal à s'adapter et comprendre les autres. Catherine est la psychiatre pour enfant que Vincent rencontre lors d'une blessure de Léonard. Elle sera leur bouée de sauvetage. Madeleine, soeur de Vincent, est une femme paumée et sans boussole.

Pour ce qui est de l'histoire, c'est celle d'une réparation. D'où le titre, « surface de réparation » est l'espace du gardien de but au football mais il peut aussi indiquer le lieu où la famille Berteau va se reformer : la maison de Vincent. C'est une histoire émouvante où des personnages ordinaires vont se relever et s'entraider.

Le style d'Alain Gillot est simple, sans fioritures. C'était une lecture plaisante qui donne envie de profiter des petites choses de la vie.
Lien : https://novelenn.wordpress.c..
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Vincent, dont les perspectives de carrière professionnelle dans le foot ont été ruinées par un accident sur le terrain, entraîne des jeunes dans le club municipal de Sedan.
Solitaire, il mène une vie routinière. C'est un homme blessé qui se protège de tout ce qui pourrait fissurer la carapace qu'il s'est forgée. Il fuit la société de consommation, il refuse que quoique ce soit ou quiconque, vienne empiéter sur sa sphère privée. Vincent est méfiant. Ses expériences sentimentales ne lui ont donné aucune envie d'engagement. Son passé familial est lourd. Vincent conçoit envers sa mère, vieille et malade, une terrible rancune et rancoeur pour avoir laissé son père le maltraiter lorsqu'il était enfant.

Il voit également peu sa soeur qui débarque chez lui comme une tornade, encombrée de son fils Léonard, âgé de treize ans dont Vincent ne se rappelle ni de l'âge ni du prénom. Ces préoccupations sont bien loin de sa vie.
Madeleine brasse beaucoup de vent et parle, parle, sur un ton de fausse assurance. Elle est dans l'urgence. Elle vient de décrocher un stage qui lui permettrait enfin de sortir de sa situation actuelle qui semble précaire et instable. Son frère doit absolument garder son fils. Dix jours avec son neveu, ce n'est pas la mer à boire.
Madeleine présente son fils. Ce dernier est un peu particulier. Léonard vouvoie son oncle. Madeleine prévient son frère que la façon que son fils a, de ne pas regarder en face, de fuir le contact visuel, risque de l'agacer. En revanche, Léonard peut rester seul pendant des heures à jouer aux échecs. Il ne se sépare d'ailleurs pas de son échiquier et d'un carnet dans lequel il note les parties des grands joueurs, leurs coups, leurs stratégies. Léonard est sur ce point imbattable. Les parties, il les a mémorisées et il peut ainsi anticiper, ce qui le rend redoutablement efficace.
Vincent est aussi surpris par les façons doctes de son neveu. Même sa physionomie est étonnante. Madeleine donne quelques explications supplémentaires au sujet des particularités de son fils, ajoute qu'il dort beaucoup et craint tous les changements d'habitudes.
Vincent, intrigué, accepte finalement la garde. Il prévient sa soeur qu'il emmènera Léonard avec lui à l'entraînement. Madeleine est sceptique. Son fils n'aime pas le sport.

Une relation se noue entre Léonard et Vincent. Vincent est attaché - bien qu'il s'en défende avec humour - à "ses" jeunes. Lorsque leur entraineur arrive sur le terrain avec son neveu, les jeunes joueurs trouvent bien que Léonard est un peu étrange mais ils l'accueillent gentiment. Léonard observe le jeu qui lui semble simpliste.
Vincent fait alors regarder à son neveu un match de niveau national afin que Léonard en comprenne davantage sur les subtilités et les règles régissant ce sport d'équipe. Léonard passe la nuit à visionner tous les matches que son oncle a à disposition.
Le lendemain, comme il le fait avec les échecs, Léonard est capable d'anticiper des actions du jeu.
Malencontreusement, Léonard critique la façon qu'a eue un des adolescents de jouer. Et il lui explique ce qu'il aurait du faire.
Forcément, Léonard se retrouve à l'hôpital, avec quelques plaies à recoudre.
A l'hôpital, le médecin s'étonne du comportement impassible de Léonard durant les soins et demande à Vincent s'il accepterait que son neveu soit vu par une pédopsychiatre. Vincent accepte.
Catherine, qui va jouer un rôle primordial dans la suite du roman, examine Léonard et vient ensuite faire part de ses conclusions à Vincent : Léonard est atteint du syndrome d'asperger. le médecin donne à l'oncle des clés pour mieux comprendre son neveu qui est comme "un martien en visite sur terre". Il doit collecter les informations qu'il ne possède pas d'emblee pour s'adapter à son environnement, à la vie en société. Ce sont comme des boîtes qu'il doit construire dans son cerveau pour obtenir ensuite les réponses appropriées pour interagir avec le monde. C'est très fatiguant et cela explique pourquoi les enfants "asperger" ont tant besoin de dormir. Catherine dresse le portrait de jeunes qui ne regardent pas dans les yeux leurs interlocuteurs, qui évitent le contact physique, qui n'expriment pas physiquement leurs émotions et qui doivent user d'une grande stratégie afin d'avoir les comportements les plus en phase avec ceux de leurs pairs et de la société plus généralement. Ces enfants doivent faire beaucoup d'efforts et ont besoin de rituels bien etablis afin de ne pas souffrir d'insécurité. Ils peuvent piquer des crises si leur cerveau est en surchauffe et si l'environnement familial n'est pas adapté et conscient des difficultés auxquelles se heurte l'enfant si, par exemple, lui arrive une information qu'il n'a pas traitée.
La soeur de Vincent est dans le déni. Pour elle, si son enfant a des problèmes, ce seront forcément des problèmes psychiatriques.
Catherine est visiblement intéressée non seulement par Léonard mais aussi par son oncle qui, lui, est de prime abord sur la réserve à son égard.
La pédopsychiatre est impliquée et demande à Vincent de continuer son projet de faire jouer Léonard au foot.
C'est chose faite. Léonard devient le gardien de but de l'équipe de Sedan.Il est remarquablement doué puisqu'il a tous ou presque les schémas de jeu dans la tête. Il devient indispensable et Vincent décide de le faire jouer dans le match contre Valenciennes pour lequel il entraîne son équipe.

Vincent, qui considérait Catherine comme une bourgeoise intellectuelle est de plus en plus troublé par la jeune femme. Elle vient régulièrement prendre des repas chez lui et Léonard semble épanoui.

Madeleine, elle, est entre les griffes d'un escroc qui utilise à seules fins mercantiles l'amour bien naïf qu'elle ressent pour lui. Dix jours ont passé. La soeur de Vincent vient chercher comme prévu Léonard et brise ainsi la sérénité du trio.

Léonard est parti. Personne ne sait où. Mais il a laissé son précieux carnet chez son oncle, son oncle qui a volontiers laissé s'effondrer son mur intérieur de protection.

Il faut s'arrêter là après avoir présenté ce qui fait l'intrigue du roman. Les relations familiales, même avec la mère de Vincent, vont être bouleversées.

Le style de Gillot est percutant. Les dialogues sont nombreux et nous donnent de véritables images des situations. le récit est conté à la première personne. Nous sommes, lecteurs, dans la peau de Vincent.
La description des personnages est bien ciselée. Pas de manichéisme.
L'histoire nous renvoie à notre propre vie, au respect de la différence et aussi à ce que nous avons de commun avec les êtres étiquetés comme différents. Nous avons tous besoin de pauses dans nos propres surfaces de réparation.

Pour les profanes, le football nous apparaît sous un aspect plus intéressant. On y voit un sport d'équipe. Cela fait plaisir d'avoir d'autres références que ce que nous montrent, trop souvent, hélas, les joueurs professionnels internationaux.

Pour finir, un seul bémol : l'enchaînement des rencontres, l'histoire en elle même est parfois incroyable, à tel point qu'elle n'en est plus toujours crédible.
Dans la "vraie vie", cinq contre un qu'un tel tableau a statistiquement peu de chances de se réaliser !
Trop de choses se déroulent de façon improbable, c'est à mon avis le point faible du livre. Tout est complexe, les personnages, les situations. J'aurais bien aimé un enchaînement à hauteur et donc plus vraisemblable.
Mais que cela ne freine personne. On prend du plaisir à lire Gillot, on apprend, on réfléchit. Il faut lire ce livre qui au-delà du contenu a un style propre, des dialogues toujours très vivants, beaucoup d'humour sous-jacent et une lecture intéressante en filigrane de notre société.
J'ai dévoré "La surface de réparation", titre qui colle, bien sûr, on ne peut plus efficacement au livre.
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Autant le dire tout de suite, ce qui m'a attiré dans le livre d'Alain Gillot c'était de savoir de quelle manière et avec quelle précision, il allait aborder le sujet de l'autisme et du syndrome d'Asperger. le ton est à la fois sec et léger, grave et souriant, ambivalent. L'histoire est simple, un mec un peu paumé, enfance difficile, vie solitaire, découvre qu'il est capable de compassion et d'empathie au contact d'un adolescent autiste, cette révélation le bouleverse et fini par changer sa vie. Tout ça dans un chassé croisé sentimental entre un hôpital et un terrain de football, entre la région parisienne et Sedan (où on pas vraiment envie d'aller vérifier l'état de la pelouse).
L'écriture est agréable, le roman se lit très bien, très vite, on accroche forcément au style et à cette histoire touchante. Et puis.. il manque soudain quelque chose. L'histoire s'éparpille, on perd de vue ce qui fait le vrai intérêt de ce livre (le jeune garçon Léonard) et puis tout se précipite vers une fin assez mielleuse et empreinte de bons sentiments. C'est ennuyant parce qu'en même temps, ça nous fait plaisir, on referme le livre avec le sourire et on a passé un bon moment de lecture mais on se dit qu'on aurait pu aller encore plus loin, que les personnages auraient pu continuer à évoluer ou que l'écrivain à trop pensé à une potentielle adaptation cinématographique.
3 étoiles pour un roman bien entamé, et joliment tourné, j'ai pensé à Patrick Cauvin parfois, mais trop rapidement digéré.


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Vincent est entraîneur de football à Sedan auprès de jeunes adolescents. Sa vie tourne autour du football. Blessé au genou lors d'un match, il a dû renoncer à ses espoirs de carrière pour se tourner vers l'apprentissage des joueurs. Un soir comme un autre, sa soeur Madeleine débarque à l'improviste chez lui pour lui demander un service : garder son fils pendant quelques jours le temps d'une formation. Vincent n'a pas des relations que l'on pourrait qualifier d'ordinaire avec sa famille. Après une enfance plutôt sombre et remplie de souffrances, il a préféré s'éloigner d'eux. Aussi, c'est bien malgré lui qu'il accepte de l'aider. Léonard, treize ans, a un comportement étrange : isolé et fermé sur lui-même, il passe ses nuits à jouer aux échecs fuyant le regard des autres.
Vincent est un personnage plutôt solitaire que la vie n'a pas gâtée. L'arrivée de Léonard va bouleverser son petit univers. Il va devoir faire des concessions et s'ouvrir à une autre personne. Ce changement va opérer dans les deux sens : Léonard va beaucoup apprendre au contact de son oncle qui va l'emmener sur un terrain de football. le sport va devenir un moyen pour eux de communiquer. C'est lors d'un incident que Vincent va découvrir que Léonard est atteint d'Asperger, une forme d'autisme. En dehors de tout le côté footballistique que j'ai eu du mal à apprécier, c'est avant tout l'aspect humain et la manière dont Léonard va surmonter sa différence pour s'intégrer qui marque dans le récit. L'auteur nous permet de voir ce syndrome sous un angle différent, sans fioriture. La surface de réparation est une histoire touchante, un peu simpliste sur certains points. Je ne suis pas spécialement une adepte de ce sport, mais il s'agit d'une lecture agréable et plaisante.
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Ce roman traite des relations familiales. le héros, à la famille fracturée, se reconstruit progressivement dans une famille d'adoption qui lui permet de régler tous ses problèmes du passé.
L'histoire est sympathique et ne vire jamais au mélodrame malgré des personnages meurtris. Mais en même temps, il manque une émotion. Finalement, je suis resté neutre, ni emballé, ni excédé par ce roman.
Le style de l'auteur est moderne, simple à lire.
J'ai également apprécié le découpage en petits chapitres.
C'est une lecture agréable mais qui ne laissera pas un souvenir impérissable. Une bonne lecture d'été de bord de piscine.
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J'ai beaucoup aimé la rencontre avec Léonard le jour où sa mère l'abandonne à Sedan chez son oncle, Vincent, pour aller suivre un stage professionnel. Ces deux-là – d'un côté, ce jeune garçon de 13 ans au visage de marbre, timide, obsédé par les règles, surdoué des échecs et extrêmement intelligent, et, de l'autre, ce vieux loup solitaire, qui refuse tout contact avec sa famille, hors du monde qu'il a décidé être le sien – doivent s'apprivoiser. J'ai été fascinée par la manière dont Léonard théorise le foot (est-ce possible en réalité ?) alors que je refuse d'ordinaire tout contact avec le sport et que j'ignore tout des actions en foot.

Et puis, Madeleine reprend Léonard. Et le roman perd de son intérêt. Tandis que Madeleine s'enfonce dans un projet de bar rémois, manipulée par un type violent, les problèmes s'accumulent pour Vincent : sa mère malade d'un cancer généralisé, sa brouille avec Catherine, la belle et intelligente psychiatre qui devenait son ami, etc. L'impression qu'il m'en reste est celle d'un roman superficiel.
L'idée est bonne, intéressante et nous fait rapidement entrer dans le roman, mais j'aurais préféré que la relation des deux, de l'adolescent et de l'adulte, et la manière dont Vincent fait évoluer son propre comportement, soient au coeur du récit au lieu d'être bazardées aussi rapidement.

Même si tout arrive un peu rapidement, les personnages sont bien ficelés et on ne tombe pas dans un manichéisme primaire. Tous évoluent avec plus ou moins de facilité et parviennent à trouver une paix intérieure en s'ouvrant aux autres et à la différence.
Quand j'ai vu l'équipe de foot de Vincent et Léonard arriver dans les buts, j'ai imaginé la situation clichée où l'étrange étranger est rejeté et violemment malmené par les autres adolescents. Mais non, à part une légère dispute qui part en vrille le premier jour, Alain Gillot nous dit que l'intégration et l'acceptation de la différence sont possibles et le Martien devient rapidement l'arme imparable de l'équipe de Sedan.

L'écriture est fluide, le livre se dévore et, malgré cette légère déception et une fin un peu trop « happy ending », j'ai passé un bon moment de lecture.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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- Opération "Masse Critique" spéciale - Babelio/Flammarion

Vincent, un « coeur de pierre solitaire », entraîne une petit équipe, à Sedan, non par vocation éducative, croit-il, mais par amour du terrain, qu'il a ardemment fréquenté jusqu'à la rupture, au propre, comme au défiguré.
Sa soeur, Madeleine sans Proust (autrement appelée « Caliméro »), très occupée qu'elle est à rater une vie qui ressemble à une tragi-comédie dont elle cultive à son insu le « co(s)mique de répétition », lui (impose) dépose Léonard, adolescent renfermé de 13 ans, génie venu d'ailleurs à l'air un peu supérieur, qui dit toujours la vérité (= ce qu'il pense), connaît 1043 possibilités de jeu aux échecs mais panique devant un tiroir vide (un petit air de Sheldon Cooper, pour ceux qui connaissent la série The Big Bang Theory).
Deux solitudes se rencontrent, s'observent, s'évaluent.

Vincent met Léonard sur le terrain. Ce dernier en fait un échiquier, et se révèle un excellent gardien.
Mais un incident survient, le nom d'Asperger est prononcé, Madeleine réapparaît, fidèle à elle-même, et tout vole en éclat, encore une fois. Vincent a raison, rien ne peut se construire. Surtout quand on a grandi à Saint-Quentin (ma ville natale et actuelle, semblerait-il) dans une famille qui s'est peu à peu repliée sur elle-même, dans l'ombre d'un père devenu violent. La magie n'existe pas. Ou alors elle est provisoire.

Mais il y a Catherine... et l'éternité dans les yeux de Léonard, quand il croise furtivement votre regard.


C'est une histoire comme un scénario de téléfilm, sympathique, touchant juste ce qu'il faut, mais loin d'être indélébile, comme le mercurochrome de nos grands-mères.
Ça se lit vite (fait) bien (fait), c'est agréable, on sourit, puis on oublie..
Une histoire qu'on regardera probablement en 2016, sur une chaîne du service public.. Louis l'Instit, Joséphine la brocante..

Même si c'est un livre vers lequel je ne me serais pas dirigée naturellement, merci à Babelio et aux Editions Flammarion!
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Quand Babelio m'a proposé de m'envoyé ce livre en échange d'une critique, je me suis laissée tenter.
Quelques mots dans la 4ème de couverture ont retenu mon attention: syndrome d'Asperger.
Mais quoi, mais qu'est ce?
Puis, après quelques recherches, je découvre que ce roman est en lice pour le prix Maison de la Presse, aux côtés de Danser les ombres de Laurent Gaudé.
Voilà comment je me suis retrouvée plongée dans des descriptions techniques de foot, alors que je ne comprends (et ne veux surtout pas comprendre) quoi que ce soit à ce sport ni à aucun autre jeu de ballon. Ensuite quand le petit Léonard décortique ce jeu à la manière d'une partie d'échecs, je me suis encore sentie hors jeu, n'ayant jamais réussi (ni eu envie d'ailleurs) à mémoriser les règles de déplacement des différentes pièces.
Il m'a donc fallu faire un effort pour ne pas rester trop en marge, mais l'intérêt a grandi au contact de Léonard, atteint d'une forme d'autisme quand on découvre sa façon d'aborder la vie et ses imprévus, de se confronter aux autres, le foot et les échecs, n'étant qu'un prétexte pour illustrer les troubles engendrés par le syndrome d'Asperger.
C'est cet aspect du roman qui m'a intéressée.
Pour le reste, les rapports entre les différents personnages et leur évolution me semble sans grand intérêt et plutôt capillotractés.
Donc, même si cette lecture ne m'a pas été désagréable, elle ne me laissera pas un grand souvenir.
Je remercie Babelio et Flammarion pour l'envoi de ce roman.

Lien : http://leslivresdechris.blog..
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