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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
un merveilleux moment et j'attends le prochain roman
de ce bel auteur !
je ne dis rien sur l"histoire car nous devons nous promener à
l'intérieur pour passer des moments incantatoires.
A lire pour penser aux enfants, au bien que nous pouvons leur
procurer, l'aide que nous pouvons leur apporter
et tout d'abord les aider et aussi aimer les personnes d'un
certain âge ; magnifique vite un second roman !
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La surface de réparation est le premier roman d'Alain Gillot. J'avais lu quelques bonnes critiques qui m'ont décidée à l'offrir à mon amoureux. Je suis assez bon public concernant les livres et les films ayant le sport en trame de fond. L'art du jeu de Chad Harbach est un de mes coups de coeur et l'une de mes séries TV préférées est Friday Night lights (oui, je bassine tout le monde avec cette série, mais je l'aime tellement, je n'y peux rien). Je me rends compte que « bon public » n'est sans doute pas la bonne expression, il serait sans doute plus judicieux de dire que j'adore les livres et les films ayant le sport en trame de fond (ce n'est pas un amour inconditionnel non plus, j'ai mes limites, ceux qui ont vu la mini-série Virage Nord savent sans doute de quoi je parle, mon Dieu, quelle purge!).
Pour ceux qui apprécient moins les histoires de sport, La surface de réparation peut quand même vous toucher. Il y est en effet question de la relation qui se crée entre Vincent, entraîneur d'une équipe de jeunes et son neveu. Vincent a fait le vide autour de lui, portant encore les stigmates d'une enfance difficile. Un jour, sa grande soeur débarque et lui confie son fils, « tu verras, il est un peu bizarre », pour une dizaine de jours. Ce petit bonhomme à la démarche de cosmonaute se mure dans le silence et passe son temps à jouer aux échecs. Vincent découvrira vite qu'il souffre du syndrome d'Asperger et va chercher les clés qui lui permettront de communiquer avec son neveu, sans réaliser tout de suite que ces clés ouvriront sa propre porte aux autres.
Plutôt qu'une histoire de sport, c'est une histoire de famille, de vie. de deux personnes qui s'ouvrent au monde au contact l'une de l'autre. Il y a un peu d'Ensemble c'est tout d'Anna Gavalda et de L'embellie de l'Islandaise Auður Ava Ólafsdóttir. Cela m'a donné envie de relire le Bizarre Incident du chien pendant la nuit de Mark Haddon. Ceux qui s'y connaissent bien en football resteront sans doute sur leur faim, car il semble que le roman manque sportivement de crédibilité. Mais les sentiments sont là et c'est sans doute ce qui rend ce livre si touchant.
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..
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La surface de réparation me fait de l'oeil depuis sa sortie, toute récente. Déjà, la couverture est toute belle, et le sujet du roman m'intrigue et m'intéresse beaucoup : l'autisme.

Celui-ci est très bien abordé dans ce livre. Alain Gillot s'est visiblement très bien documenté. Il a su incorporé ce sujet dans l'histoire d'une jolie façon, subtile. Son écriture est nuancée, belle, avec quelques pointes d'humour bien dosées. A aucun moments je me suis ennuyée dans ma lecture, à aucun moment j'ai sauté des pages, même lorsque ça parlait de football. Et ça, pour ma part, l'auteur a commis un exploit ! J'ai le foot en horreur, et n'accroche absolument pas aux romans traitant des sujets sportifs. Pourtant, ici, c'est passé crème. le sport n'est pas trop envahissant, n'empiétant pas trop sur le livre, mais reste assez important pour y voir une utilité. Ce qui m'a plu, c'est que Alain Gillot n'a pas une vision fermée ; il trouve le moyen de se moquer du sport qu'il affectionne, à travers le personnage du Docteur Vandrecken.

J'ai également beaucoup appréciée l'histoire d'amour entre le narrateur, Vincent, et cette demoiselle. Certes, leur relation est devinable à des kilomètres, mais elle est mignonne, bien amenée. Tout comme le football, elle apporte quelque chose de plus au roman sans empiéter sur la substantifique moelle de ce livre.
La relation Léonard-Vincent.
Léonard est le neveu du Vincent, ours des cavernes mal léché. Léonard a 13 ans, mais aucunes activités qu'un jeune de son age feraient l'intéresse. Léonard préfère la complexité des échecs. Nous sommes immédiatement intrigué par ce bonhomme. Vincent et lui sont des aimants, s'accrochant et se repoussant. Mais ils s'apprivoisent petit à petit, chacun obligés de sortir de sa zone de confort. Leur relation est presque magique.
Mais La surface de réparation ne parle pas seulement de l'autisme. Il décrit également la violence familiale et la situation précaire des vieilles personnes. Encore une fois, ces sujets sont amenés subtilement, doucement. Ça a de l'impacte.

La surface de réparation est un titre bien choisie, à double sens. Un terme de football et un autre plus terre-à-terre. Léonard et Vincent se réparent tous les deux. Ils se réparent et réparent également leur entourage, et surement même le lecteur. C'est pourquoi ce roman est un coup de coeur. Alain Gillot appuie là où ça fait mal comme là où ça fait du bien. Un « feel-good book » tout en subtilité. J'aime ça.
Lien : https://lamouchequilouche.wo..
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Vincent Barteau entraîne les jeunes footballeurs du club de Sedan. Un accident a mis un terme à son début de carrière professionnelle. Il n'a plus de contacts avec sa famille, jusqu'au soir où sa soeur Madeleine, à bout de ressources lui demande de s'occuper pour quelques jours de Léonard, son fils de treize ans. Vincent finit par accepter ; le comportement de Léonard lui semble étrange. L'entraîneur cotoie quotidiennement les adolescents du club, et Léonard, virtuose des échecs, qui communique avec difficulté, et sombre brutalement dans le sommeil lui semble très loin d'un adolescent ordinaire. Mais quel mot mettre sur cette différence ?
Pour rendre plus facile cette cohabitation inévitable, Vincent propose à Léonard de lui faire découvrir le monde du football. Il lui permet de mieux comprendre les règles du jeu sportif en visionnant en une soirée les DVD des matchs de football les plus célèbres. le lendemain matin, Léonard est prêt à affronter le terrain et les jeunes footballeurs de Sedan. Mais participer à un match n'est pas si simple. Si l'adolescent comprend la technique et l'analyse de manière intellectuelle, lors du match, le contact physique avec les joueurs s'avère plus difficile que prévu ; il finit par se retrouver aux urgences, le cuir chevelu entaillé. Les médecins qui soignent la blessure de Léonard alertent Vincent sur son comportement ; des examens plus poussés réalisés par une pédopsychiatre, le Dr Catherine Vandrecken, finissent par mettre un nom sur le mal, l'enfermement dont souffre l'adolescent : le syndrôme d'Asperger, une forme d'autisme.
Tout s'enchaîne... Léonard reprend les entraînements, soutenu par Vincent et Catherine. Tout va basculer de nouveau lors du retour de Madeleine dans la vie de Vincent et de Léonard…. Brutalement, Vincent va devoir affronter son passé, retourner dans sa ville natale…

J'ai pris un grand plaisir à lire le premier roman d'Alain-Gillot. Je dois avouer tout de suite que je ne suis pas une grande spécialiste du football, je ne m'y connais guère plus en matière de jeu d' échecs. Pour autant, j'ai suivi avec intérêt les matchs du football-club de Sedan et j'ai beaucoup appris au contact de ses jeunes joueurs. Une équipe première qui évolue en D2, plutôt dans le bas du tableau, ça me convient bien. Un jeune joueur d'échecs souffrant d'Asperger, aussi.

Que les spécialistes me pardonnent mon vocabulaire et mes expressions limitées !
J'ai retenu beaucoup de choses de cette lecture et tout d'abord qu'un jeune adolescent peut être mis sur le banc de touche dès sa naissance en raison de sa différence. Que les tacles existent et peuvent faire mal.Que la vie nous offre des cartons rouges, mais aussi des surfaces de réparation. Qu'un oncle entraîneur et une pédopsychiatre peuvent faire de très bons arbitres. Et que, surtout, le match de la vie n'est jamais perdu d'avance si on y croit et si on a le courage de chausser les crampons.

En conclusion : une belle lecture et des moments d'émotion, des personnages attachants, une histoire simple, qui nous démontre qu'en dépit de toutes nos difficultés, tout est possible lorsqu'on sort de son isolement et que l'on tend la main à l'autre. L'esprit d'équipe.... Un concept qui, comme la D2 de Sedan, me plaît bien.....

Je remercie sincèrement Babelio et les éditions Flammarion de m'avoir permis de découvrir ce roman.





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Parfois, ce sont les choses simples qui nous émeuvent le plus. Il s'agit juste de se laisser aller.
C'est un texte sans fioriture, sans détour que nous offre Alain Gillot. Il s'agit de l'histoire de Vincent, un joueur de football qui aurait devenir joueur professionnel, mais la vie peut être terriblement ingrate et faire voler en éclat les rêves. Vincent ne deviendra pas ce joueur à cause d'une blessure qui le touchera dans sa chair mais également dans son mental. Que faire ? Il décide de reprendre le dessus et de poursuivre la voie d'entraîneur en club et arrivera ainsi au club de Sedan. Sa mission entraîner mais également accompagnement les jeunes de l'équipe de football pour affronter au mieux les matchs interclubs de la région. Sa vie est un peu routinière entrainement en fin de journée ou en après-midi, et retour le soir seul devant un plateau repas dans son pavillon en location, seul. Un jour, sa soeur va resurgir à l'improviste après des années d'absence et de silence. Mais elle ne sera pas seule, elle vient avec son fils Léonard, et l'impose à Vincent pendant quelques jours en prétextant une formation qui la sortira de sa galère. Sans avoir vraiment le choix, Vincent accepte. Il fait la connaissance de ce neveu, un enfant qui ne se sépare jamais d'une petite boîte en bois contenant son jeu d'échec. Un enfant timide, réservé, solitaire mais d'une grande perspicacité et d'efficacité lorsqu'il s'agit de jouer au échec du haut de ces 13 ans. Cette rencontre sera l'occasion l'un pour l'autre de s'apprivoiser, l'un et l'autre faisant découvrir sa passion : pour l'un le football, et pour l'autre les échecs. Vincent ne se doute pas à quel point cet étrange neveu va bouleverser le cours de sa vie, la remettre en question en sortant des terrains (de réflexions) qui lui sont si familiers.
Par ailleurs, Vincent arrivera petit à petit à entraîner Léonard sur le terrain de foot avec les autres enfants qui seront très surpris de ses talents de gardien de but. Un jour Léonard a un accident lors d'un entrainement qui le mène aux urgences de l'hôpital où outre une blessure bénigne, Léonard, sera diagnostiqué autiste Asperger. Léonard va produire un véritable électrochoc parmi les adultes qui l'entoure, et sera le catalyseur, le condensateur des liens au sein de sa famille mais également dans la vie de Vincent. Léonard va être le principal acteur de la surface de réparation, de réparation de blessures du passé, bien sûr ! Ce récit est une magnifique fable contemporaine pleine d'humanité.
Monsieur Alain Gillot, ce récit est votre premier roman vous avez réussi à transformer votre essai, non, disons plutôt que vous êtes allés droit au but !
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Vincent espérait devenir un grand joueur de football mais à la suite d'une grave blessure il est obligé de réviser ses ambitions et il devient entraîneur de football. Vincent est un solitaire, il vit seul et entraîne une équipe de jeunes footballeurs. Il s'est éloigné de sa famille. Il a des souvenirs douloureux de son enfance. Il est donc plutôt surpris de voir un soir débarquer sa soeur aînée et son fils de treize ans qu'elle élève seul. Elle doit faire une formation et Vincent est son dernier recours pour s'occuper de Léonard.
Vincent n'accepte pas tout de suite, c'est la première fois qu'il rencontre ce jeune garçon au comportement bizarre. Léonard ne regarde pas les gens, il ne parle presque pas, il semble n'éprouver aucun sentiment...
Vincent va découvrir que Léonard est un garçon extraordinaire... Il est imbattable aux échecs et déclare que le football est un jeu simpliste... Vincent le prend au mot et lui propose de venir à l'entraînement avec son équipe. Après avoir visionné toute une nuit de nombreux matchs de football pour apprendre ce jeu, Léonard se révèle un gardien de but très spécial... Vincent et Léonard vont s'apprivoiser et ce séjour de dix jours va faire grandir l'un comme l'autre.
J'ai bien aimé cette histoire en particulier la relation qui se tissent entre Vincent et Léonard, comment ils se découvrent, comment Vincent cherche à comprendre Léonard, à l'aider à s'intégrer. Léonard est très attachant et on apprend sur le syndrome d'Asperger.
Lien : http://aproposdelivres.canal..
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Il y a d'abord Vincent. Il est seul et il préfère ça. La vie l'a déçu de tous les côtés, c'est dangereux la vie faut pas trop s'y frotter.
Evidemment vu qu'il ne va pas vers les autres, il faut que les autres aillent vers lui. S'imposent, en le bousculant un peu. Beaucoup.
Son neveu Asperger, mais aussi sa soeur, une médecin, sa mère...
Evidemment ce livre va nous parler de ces rencontres en forme d'autos tamponneuses.
Chez moi ça a marché à fond, sans doute que je suis un peu comme Vincent alors je me suis identifiée et j'ai été en empathie complète.
L'écriture d'Alain Gillot est simple, efficace. J'ai lu ce livre avec plaisir car j'y ai trouvé ce que j'adore : un histoire bien racontée, des personnages variés, touchants, crédibles, vivants.
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Allez, est-ce vraiment un roman qui parle de foot ?
Oui, effectivement, mais ce n'en est pas le sujet principal, loin de là...
J'ai été très touché par l'histoire, les personnages avec leurs défauts, leur maladresse, leur amour...
C'est beau, bien écrit, plein d'empathie.
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Un très joli livre qui redonne le sourire
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Je trouve très attachante cette histoire. le personnage principal va enlever sa carapace qu'il avait pour se protéger au contact de son neveu atteint du syndrome d'asperger. Ce qui est plaisant c'est que ce livre n'est pas alarmiste et est très optimiste. Très jolie découverte pour moi. je vous le recommande.
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