Jour de courage

Le passage de Brigitte Giraud à l'émission La Grande Librairie, avait confirmé mon envie de découvrir ce roman de la rentrée littéraire.

Et c'est avec enthousiasme que j'en ai commencé la lecture.

Finalement, elle ne m'aura pas séduite autant que je l'espérais.
J'en attendais beaucoup plus sur le plan émotionnel.

Cependant, c'est une lecture enrichissante et originale.
J'ai beaucoup aimé la manière astucieuse dont l'auteure raconte la vie de ces deux personnages : le médecin et le jeune lycéen.
Le parallèle entre ces deux personnes s'articule parfaitement bien dans l'histoire.

Ainsi, j'ai découvert le parcours de Magnus Hirschfeld, médecin juif allemand ayant lutté pour les droits des homosexuels .

Il est l'un des pères fondateurs des mouvements de libération homosexuelle. Hirschfeld a lutté contre la persécution des homosexuels allemands soumis au paragraphe 175.
Le paragraphe 175 est l'article 1751 du code pénal allemand qui criminalisait l' homosexualité de 1871 à 1994. C'est au nom de ce paragraphe qu'environ 50 000 personnes ont été poursuivies et pour certaines envoyées dans les camps de concentration sous le Troisième Reich. Ce même paragraphe a également permis, avant 1933 et encore longtemps après la Seconde Guerre mondiale (dans la pratique, jusqu'aux années 1970, de poursuivre les homosexuels devant la justice et de les condamner parfois à des peines de prison.

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Un adolescent de 17 ans, Livio présente un exposé en classe, sur Magnus Hirschfeld.

Cette présentation sera l'opportunité pour lui, de parler de la question de l'homosexualité et surtout, d'aller jusqu'au bout de ses convictions.
Tout en subtilité, se joue alors, le coming-out de ce jeune homme, devant ses camarades, sa meilleure amie et son professeur.

Comme un "huit clos", j'ai suivi avec attention la vie de ces deux hommes.
J'ai été émue par Livio ; il lui aura fallu du courage pour aller jusqu'au bout de sa démarche.
Sa peur, sa détresse et sa ténacité sont très touchantes.

C'est un roman complet qui aborde des thèmes forts : l'adolescence, le mal-être, les différences, l'amitié, l'amour...

C'est aussi sur la persécution et le nazisme, un pan de l'Histoire qui est essentiel de connaitre.

Dans ce récit, on devine toute la difficulté pour Livio, de pouvoir assumer son orientation sexuelle auprès de ses parents et de ses proches.
Il se sait déjà condamné par sa famille, le plongeant dans un grand désarroi.

Je m'attendais à beaucoup plus d'émotions en lisant ce livre, notamment sur la vie de cet adolescent, ses sentiments et sur sa disparition et ce ne fut pas le cas.
Je suis donc restée à coté de cette histoire malgré sa pertinence, sans arriver à m'attacher à Livio.
Une frustration pour ma part.
Lien : https://leslecturesdeclaudia..

Je m'attendais à beaucoup d'émotion, et finalement suis restée un peu sur le bas côté de la route. Un livre tout de même très intéressant - qui parvient à nous restituer une salle de classe si vivante ! - mais qui m'a semblé inabouti.

Lors d'un exposé d'histoire sur l'autodafé, Livio va mettre en avant l'histoire de Magnus Hirschfeld, médecin allemand militant pour l'égalité homme/femme et les droits des homosexuels.

Nous suivons Livio lors de cet exposé, face à sa classe, à sa professeur et son amie de toujours secrètement amoureuse de lui. J'ai bien retrouvé l'ambiance des salles de classe, les difficultés à s'exprimer parfois devant ces camarades de classe, les sueurs froides lors de passages un peu délicats à défendre.

J'ai par contre trouvé la manière qu'a choisi Livio pour faire son coming out un peu laborieuse et peu crédible, il aurait fallu mieux connaitre le personnage en amont pour comprendre ce choix. Quant au final, il m'a carrément laissé sur ma faim.

C'est vraiment dommage car j'ai aimé découvrir le personnage de Magnus.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..

Je suis partagée concernant ce roman. le thème est nécessaire: comment un jeune homosexuel est perçu et accueilli par son entourage immédiat et les souffrances que cela peut engendrer, encore aujourd'hui chez nous. Pourtant le cours de Livio sur Magnus Hirschfeld m'a passablement ennuyée. Même si je n'avais jamais entendu parler de cet homme et de ses combats, je n'ai pas eu l'impression que le livre en disait plus que wikipédia. Je n'ai pas réussi à m'attacher vraiment au personnage, peut-être parce qu'on fait plus intimement connaissance avec lui seulement à la fin ? Bref, pour moi c'est une déception. J'ai de loin préféré En finir avec Eddy Bellegueule, Les hommes couleur du ciel ou un peu différent pour la perspective historique N'essuie jamais de larmes sans gant.

Jour de courage, Brigitte Giraud
Sur un sujet grave – le coming out d'un adolescent, devant ses camarades de lycée- Brigitte Giraud n'a pas réussi à me convaincre. le roman se lit vite, très vite car l'écriture est facile et anecdotique et je suis persuadée que je l'oublierais très vite.
Livio prend le prétexte d'un exposé d'histoire sur un des premiers autodafés de Berlin en 1933 pour faire comprendre à sa classe de terminale qu'il n'est pas amoureux de Camille mais qu'il est homosexuel : cet exposé est donc vital pour lui. Car s'il réussit à se mettre à nu devant ses camarades, alors peut-être aura-t-il le courage d'avouer son homosexualité à ses parents ?
La quasi –totalité de ce court roman se déroule donc ce vendredi matin-là, en cours, sur une estrade, devant un tableau que Livio annote de dates et de faits historiques. L'exposé sur le médecin sexologue Magnus Hirschfeld se déploie au fil des pages et le malaise de Livio croît. A cet exposé et ce malaise s'ajoutent quelques souvenirs de Livio : lorsqu'il avait visité Berlin avec sa classe, en première, ou bien les relations distantes et peu approfondies avec ses parents ou bien son premier émoi devant un jeune plombier en intervention chez lui…
Bref, je dirais que je me suis ennuyée dans ma lecture et que j'en suis déçue. L'exposé est trop scolaire, trop long et le personnage de Livio - comme sa destinée- reste flou. J'aurais aimé que Jour de courage soit écrit au pluriel et que l'on suive Livio sur plusieurs semaines, plusieurs mois…

Un jeune homme de 17 ans présentant un exposé sur Marcus Hirschberg, un homosexuel juif, fondateur du premier centre de sexologie du monde, victime de la censure et de la barbarie nazie, en profite pour faire son coming-out, ou bien fait son coming-out un peu malgré lui, devant sa professeure, sa meilleure amie amoureuse de lui et tous ses camarades. le sujet promet d'être intéressant, car mené de manière vraiment originale ; touchant car il relève de l'humain et de l'adolescence. Et pourtant, je n'ai pas été séduite, la magie n'a pas opéré.

Je reste admirative de la manière dont l'auteur gère la temporalité de son récit. La majeure partie du roman nous présente l'exposé dans son déroulement, mais pour que nous puissions comprendre les enjeux du thème et des mots choisis par Livio, il faut bien que nous connaissions son passé. C'est alors mené de main de maître : nous sommes les destinataires des souvenirs de Livio, des flashs qui lui reviennent pendant qu'il parle, mais aussi de ceux de Camille, son amie amoureuse de lui, ce qui nous permet d'avoir une vue d'ensemble de l'évolution du narrateur.

Ce que l'on apprend de Marcus Hirshberg est également très intéressant, j'avoue avoir été aussi peu informée au départ que les élèves du lycée de Livio. Comprendre les conséquences des libertés liées à la République de Weimar et ôtées dans la violence par les nazis m'a semblé très enrichissant, vraiment !

Mais voilà, au-delà de ces deux points très positifs que je tenais à souligner, je n'ai pas été emballée par cette lecture. J'ai trouvé que l'ensemble manquait d'émotions, de sincérité. Livio met en scène son coming-out mais de fait, tout se passe comme s'il en était détaché. Aucun émoi, ni à son propos, ni à celui de son amie « parfaite » Camille. Quant à sa disparition, elle est rapide, inattendue, pas assez développée à mon goût. Bref, une fois n'est pas coutume, je n'ai pas été convaincue… Cela arrive !
Lien : https://livresque78.com/2019..

Un roman qui se lit très rapidement mais qui peut laisser le lecteur sur sa faim. La dimension historique est intéressante mais elle prend malheureusement le pas sur le thème annoncé par l'éditeur. J'aurais apprécié rester moins en surface.