[destin =} c'est simplement la forme accélérée du temps (I,1)
Auparavant ceux que j’allais tuer me semblaient le contraire de moi-même. Cette fois j’étais agenouillé sur un miroir.
Les guerriers qui n'ont pas un portrait de femme dans leur sac ne valent rien.
Nous savons tous ici que le droit est la plus puissante des écoles de l'imagination. Jamais poète n'a interprété la nature aussi librement qu'un juriste la réalité.
Hector : Je suis désolé, mais tu rendras Hélène.
Pâris : Tu n'es pas le maître ici.
- Je ne sais pas ce qu'est le destin.
- Je vais te le dire. C'est simplement la forme accélérée du temps. C'est épouvantable.
Acte I, scène 6.
HECUBE - Nous connaissons le vocabulaire. L'homme en temps de guerre s'appelle le héros. Il peut ne pas en être plus brave, et fuir à toutes jambes. Mais c'est du moins un héros qui détale.
Un discours aux morts de la guerre, c'est un plaidoyer hypocrite pour les vivants, une demande d'acquittement. C'est la spécialité des avocats. Je ne suis pas assez sûr de mon innocence.
-Nous vous la rendons et vous garantissez la paix
-Le privilège des grands, c'est de voir les catastrophe d'une terrasse
-Il aime les femmes distantes mais de prés
-On ne tue bien que ce qu'on aime
C.R.
HELENE :
Vous ne me comprenez pas du tout, Hector. Je n'hésite pas à choisir. Ce serait trop facile de dire : je fais ceci, ou je fais cela, pour que ceci ou cela se fît. Vous avez découvert que je suis faible. Vous en êtes tout joyeux. L'homme qui découvre la faiblesse dans une femme, c'est le chasseur à midi qui découvre une source. Il s'en abreuve. Mais n'allez pourtant pas croire, parce que vous avez convaincu la plus faible des femmes, que vous avez convaincu l'avenir. Ce n'est pas en manoeuvrant des enfants qu'on détermine le destin...