AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,41

sur 55 notes
Que se passe-t-il quand des femmes “de caractère “, jeunes et belles, " slave et de basse extraction " suivent des hommes occidentaux plus âgés et of course riches ?Comme Mélanie (Trump, oui, oui, la femme de Donald, celle qui poussa la main de son mari lors de la visite officielle en Israël) ou Irina, l'ukrainienne, qui suivra le riche banquier suisse Christian, de Kiev à Genève .
Ou, que se passe-t-il quand une femme se fait larguer après trente-cinq ans de mariage, au profit de la jeune philippine de service ?
Rocco Giudice nous en donne toutes les réponses 😹 !
Bon je ne veux pas trop enfoncer, mais quand même, se mettre dans la tête de trois femmes , en nous balladant de NewYork à Singapour, de Genève à HongKong ( au cas où vous ne connaissez pas ces villes, il vous en donne aussi une topographie, merci Rocco !), pas facile du tout ! Et dans tout ça Mangoustan ? Un cyclone tropical qui va ravager HongKong, alors que nos trois grâces y sont sur place. Là aussi je suis passée totalement à côté du Mangoustan....
Malgré un tout début rigolo, qui m'a donnée l'illusion d'un bouquin original, il s'est très vite avéré qu'il n'en était rien. Franchement je n'ai pas saisi l'intérêt de ce premier roman, aux histoires de femmes banales, à la prose banale ( « à l'avenir,tant qu'à faire elle coucherait “utile “ »), à l'humour bon marché, à la philosophie à deux sous et aux portraits clichés de notre monde d'aujourd'hui qui carbure à L'ARGENT. Même l'histoire de Mélanie, digne du style magazine Gala n'arrive pas à sauver le livre 😄.

Lecture facile, bouquin superficiel comme tout ses ingrédients, et une fin dont je ne sais quoi dire.......ce n'est que mon avis, bien sûr.


En bonus une citation du livre que je vous laisse déchiffrer,
"Le coup de foudre est un charmant malentendu ; un presque rien où l'on met presque tout. le miracle tient au fait que sur ce malentendu naît parfois une histoire d'amour."

Je remercie Les Éditions Allary et NetGalleyFrance pour l'envoie de ce livre dont je suis passée totalement à côté, et j'en suis désolée.
#Mangoustan#NetGalleyFrance
Commenter  J’apprécie          679
Le fameux battement d'une aile de papillon.

Celui qui peut déclencher les ouragans.

D'ouragan, il sera question justement dans ce livre. Il s'appelle Mangoustan.
Des ouragans, comme ces trois femmes, qui ne se connaissent pas mais qui affrontent leurs tempêtes intérieures et ces hommes qui exercent leur pouvoir.

Des femmes puissantes. Qui décoiffent. Et ces hommes qui ne les font pas plier.

Des femmes comme des objets, des femmes comme des trophées. Des femmes comme des maîtresses de la destinée.

Il y a Laure, qui se retrouve sans mari, du jour au lendemain, ce dernier lui ayant préférée l'employée de maison.

Il y a Irina, partie de rien mais prête à tout, de la misère ukrainienne aux rues de Genève.

Et il y a Mélania, épouse de l'homme le plus puissant du monde. Et détrumpez-vous (oui, il fallait bien que je la fasse), Mélania n'est pas l'oie blanche que l'on peut imaginer. Elle est cette femme qui lutte. A son échelle. Pour ne pas laisser le monde sombrer.

Les destinées de ces femmes vont converger vers l'oeil du cyclone, hypnotisant le lecteur et le faisant tourbillonner sous l'emprise de ces amazones modernes, reflets d'une drôle d'époque.

J'ai beaucoup aimé ce roman, habilement construit. Roman qui mélange les genres et qui se lit très vite. L'auteur virevolte aux quatre vents, entre ironie piquante et tendresse contagieuse pour ses héroïnes. A la fois roman d'anticipation, portraits intimes, tour du monde et boîte de Pandore, il y a beaucoup de belles choses entre ses pages.

Un premier roman original, qui offre de belles promesses. Rocco Giudice a encore de belles choses à nous raconter, j'en suis certain !
Commenter  J’apprécie          610
La bataille de trois amazones contre le machisme
*
Trois femmes fragiles mais combattantes? Dont une est la femme de Mr Trump? Il ne m'en fallait pas plus pour m'attirer vers ce 1er roman d'un jeune auteur suisse.
Le titre "mangoustan" évoque l'exotisme, le fruit défendu, la luxure. Bon, là, j'en rajoute un peu :) Mais il est aussi le petit nom fictif de l'ouragan qui va décimer une partie de la baie de Singapour. Cette ville qui accueillera justement ces trois femmes.
Trois walkyries qui vont envoyer valser leur compagnon, chacune à leur manière. Et de par leur rencontre fortuite dans cette ville tentaculaire, changer leur destin personnel.
*
J'ai surtout été séduite par la vie tourmentée de la first lady , lisse mais néanmoins guerrière de l'élégance à travers ses gestes. Va-t-elle retourner dans l'ombre si confortable ?
Et la sensible Laure, excédée et quelque peu dévastée par l'infidélité de son mari? Pourra-t-elle entamer une seconde vie sans lui?
Puis Irina, l'ambitieuse ukrainienne déroutée par tous ces machos.
*
Trois profils mais surtout un fil rouge : la femme-objet.
Le typhon asiatique va devenir le symbole du féminisme puisqu'il va être le détonateur d'une guerre sans merci contre les hommes.
*
Des personnages charismatiques aux répliques parfois cinglantes, dont le machisme est toujours évoqué en première ligne. le style littéraire est quelque peu irrégulier (j'ai parfois eu l'impression de plusieurs plumes). L'humour caustique allège le ton parfois grave du récit.
*
C'est sucré, finement acidulé, piquant aussi et diablement savoureux.
*
Merci Netgalley pour la primeur.
Commenter  J’apprécie          461
On assiste à un épisode de la vie de trois femmes qui n'ont pas été choisies au hasard : tout d'abord, Melania, oui, oui, la first lady dont le mari a accédé à la présidence des USA à son grand dam car elle était tellement persuadée qu'il ne serait pas élu… en fait, cette femme gagne à être connue car elle n'est pas dupe et réussit à trouver la parade pour suggérer ce qu'elle pense réellement :

« Un tailleur-pantalon pour affirmer votre autorité, des lunettes noires pour mettre de la distance, un col lavallière, dit pussy bow, pour dénoncer les propos machistes et ainsi de suite. C'était exactement ce qu'il lui fallait : une tactique de communication qui lui permette d'en dire beaucoup sans jamais ouvrir la bouche. Cela recelait, par ailleurs, un avantage certain : le textile n'a aucun accent slovène. »

Ensuite, nous avons Laure, BOBO habituée à vivre dans le luxe et qui vient d'être larguée par son mari pour une jeunette de trente ans de moins qu'elle, qui était sa bonne. Comment accepter à cinquante-cinq ans d'être balayée ainsi, sans travail, puisque le cher mari ne voulait pas qu'elle travaille, pour s'occuper de sa famille. Bien-sûr, il a eu « l'élégance » d'attendre que les enfants partent de la maison pour mettre un terme au contrat.

Enfin, nous avons Irina, beauté slave, qui a fui son pays l'Ukraine, la misère et son enfance sordide pour tenter sa chance en Occident. Pour elle il s'agit de prendre sa revanche, mettre la main sur un homme riche, en « couchant utile », ce qui provoque bien des désillusions, mais elle finit par trouver l'homme idéal : Édouard, Suisse plein aux as, mais dont la famille lui est hostile.

Trois femmes donc, qui ont un peu le même profil : la femme objet, bourgeoise, qui épouse un compte en banque, qui risque de la renvoyer dans sa misère originelle quand elle cesse d'être un faire-valoir pour leur carrière professionnelle autant que socialement.

Nos trois héroïnes vont se retrouver à Hong-Kong, alors qu'un super-typhon, Mangoustan, se profile à l'horizon… Rien de tel qu'une catastrophe pour prendre conscience de sa vie, de ce qui est important et surtout de ce qu'on veut en faire.

Rocco Giudice dresse un portrait un peu trop caricatural de ces trois femmes, donc à l'amusement du début succède le ronron et les plaintes de Laure qui s'est victimisée finissent par devenir exaspérantes…

J'ai bien aimé son portrait de Melania beaucoup moins superficielle qu'il n'y paraît : elle enflamme la toile lorsqu'elle refuse de tenir la main de son époux en signe de représailles et à partir de ce moment-là chacun va guetter les signaux qu'elle envoie sans jamais avoir besoin d'ouvrir la bouche : tailleur pantalon blanc pour affirmer son soutien à la cause des femmes victimes de harcèlement…

Je ne sais pas si les éléments que livre l'auteur sur le fonctionnement du couple Trump sont vrais ou romancés mais on se laisse prendre en tout cas…

Les conversations sans filtre, entre Melania et son père Viktor, sont assez truculentes. Les oreilles de Donald doivent souvent siffler.

J'ai passé un bon moment avec ce roman, ce n'est pas le roman du siècle mais il est rempli son rôle, divertir le lecteur, tout en dressant un tableau haut en couleurs du machisme. Pour un premier roman, c'est prometteur, car le rythme est enlevé, mais le style laisse quand-même à désirer, l'auteur gagnerait à être un peu plus littéraire. Il s'exprime dans un langage « d'jeune » avec des termes argotiques… donc laissons-lui le temps de découvrir son style…

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Allary qui m'ont permis de découvre ce roman et son auteur.

#Mangoustan #NetGalleyFrance


Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
Commenter  J’apprécie          403
Mélania, Irina et Laure se rebiffent

Il fallait oser faire de Mélania Trump un personnage de roman. Pour son premier roman Rocco Giudice réussit ce pari et nous offre un brûlot féministe que les hommes seraient bien avisés de lire aussi!

Trois histoires, trois femmes, et des épisodes successifs les mettant en scène, l'une après l'autre. À l'image du cyclone tropical annoncé et joliment appelé «Mangoustan», Rocco Giudice va faire avancer son récit en cercle concentrique, comme des ondes qui se rapprochent au fur et à mesure de leur point d'impact, à Hong Kong, où les destins de Mélania, Irina et Laure vont finir par se croiser. Pourtant les chances étaient infimes pour que l'épouse du Président des États-Unis croise un ex-mannequin ukrainien et une suissesse en pleine crise conjugale. Mais n'anticipons pas et faisons plus ample connaissance avec les trois personnages au centre de ce roman.
Tout commence à Tel-Aviv, lorsque Mélania refuse ostensiblement la main de son Donald à la descente de Air Force One, provoquant un déferlement de commentaires sur les réseaux sociaux jusque-là plutôt prisés par le président. Est-il nécessaire d'ajouter que les épisodes mettant en scène la première dame sont authentiques et démontrent un vrai travail de documentation.
Après Israël, nous arrivons en Suisse où on sent aussi une tension entre Irina, agacée d'être appelée Irène par son époux Édouard. Une goutte d'eau qui fait déborder un vase que l'on imagine déjà bien chargé. C'est lors d'un voyage en Ukraine que le couple s'est formé. Irina, qui s'appelait en fait Natalia – Nacha pour ses intimes – a pris ce nom lorsqu'elle a commencé une carrière de mannequin.
C'est à Singapour que nous allons croiser un troisième couple, formé par Laure et Philippe. Là encore, l'usure de la vie commune – après 35 ans de mariage – va entraîner une douloureuse rupture. Ils vont toutefois céder à leurs enfants Armand et Sylvie, qui leur demandent de «faire semblant» pour la veillée de Noël qui rassemble la famille tous les ans en Suisse.
Melania n'est plus décidée à supporter toutes les incartades de Donald. L'affaire Stormy Bugsy la fait sortir de ses gonds et Stephanie, son attachée de presse est chargée de gérer sa communication via des tweets sibyllins, mais faciles à décoder. Pendant ce temps Laure déprime à Vésenaz et du côté de Megève Irina décide que son bout de chemin avec Christian doit s'arrêter.
Dans les chapitres suivants, on suivra Laure dans sa recherche d'emploi, Mélania lors d'une visite d'un centre d'accueil pour enfants de migrants au Texas et les préparatifs d'Irina pour son voyage à Hong Kong.
Laure, a accepté l'invitation de sa soeur Isabelle à l'accompagner là-bas pour un salon professionnel et Mélania prend aussi la direction de la Chine pour un congrès.
Elle va maintenir sa participation, même si on lui annonce durant le vol qu'un cyclone tropical devrait frapper Hong Kong.
Rocco Giudice va faire de Mangoustan, la reine des tempêtes, le symbole de ces crises conjugales. À la manière du typhon, elles vont balayer les mufles, écraser les paternalistes, annihiler les égoïstes, quitte à provoquer quelques dégâts.
On s'amuse beaucoup dans ce roman improbable où tout s'emboîte pourtant parfaitement et on est emporté par cette volonté farouche. Les hommes n'ont qu'à bien se tenir !

Lien : https://collectiondelivres.w..
Commenter  J’apprécie          331
Trois femmes , il y a Melania , objet de toutes les attentions depuis qu'elle est devenue la first lady des États - Unis , Melania qui n'aime pas la notoriété, qui va doucement montrer aux yeux du monde qu'elle existe en n'acceptant pas la main tendue de son célèbre mari , trop célèbre pour elle qui préfère l'ombre .
La voilà propulsée contre son gré sous les feux des projecteurs , ses moindres faits et gestes sont disséqués et voilà que contre toute attente , elle va oser s'affirmer , non elle n'est pas si lisse qu'elle le paraît , elle ne fera pas aveuglement ce qu'on attend d'elle .
Elle va prendre de l'assurance , s'opposer publiquement à son mari tout puissant , mais toujours avec élégance .
Il y a Laure , femme de 55 ans , effondrée lorsque son mari la quitte pour la femme de ménage de trente ans de moins qu'elle , elle a l'impression que sa vie n'a plus de sens .
Et enfin il y a Irina , Irina l'ukrainienne , qui a eu une enfance misérable, qui va s'efforcer tout au long de sa vie d'adulte , de s'élever dans la société , de ne jamais manquer d'argent , l'ambition est son moteur .
Trois femmes qui auront la même destination Hong Kong au moment où on annonce le typhon Mangoustan .
Trois femmes qui ont la volonté de reprendre leur vie en mains , d'être enfin elles -mêmes .
La fin du roman est savoureuse , je n'en dis pas plus .
Premier roman , premiers pas d'un jeune écrivain et j'en tiens compte , l'histoire est fluide , une seule réserve mais de taille , le style est le gros point négatif de ce roman , mais ce n'est que mon avis personnel .
Je souhaite la bienvenue à l'auteur dans le monde des livres.
Commenter  J’apprécie          321
J'ai coché ce livre lors de la dernière masse critique un peu au hasard, en raison de la beauté de la couverture, de la quatrième de couverture intrigante...
J'ai entamé ma lecture sans avoir lu le moindre avis, ce qui ne m'arrive pas si souvent, et je me suis rendu compte que ça avait du bon. Arriver au livre sans a priori, se laisser surprendre.
J'ai aimé l'écriture efficace et piquante de Rocco Giudice.
Trois femmes à un moment clé de leur vie, trois couples à un tournant...
C'est malin et bien moins léger qu'il ne paraît à première vue.
Un peu plus qu'une lecture agréable.
Commenter  J’apprécie          281
Ce que j'ai ressenti:

« Prends ton mal en patience »…Oui, jusqu'à un certain point. La patience envers vos mâles, mesdames, il va falloir la trouver et vite parce que ça urge là: ils annoncent un avis de gros temps…J'irai bien crier aussi que j'ai un besoin urgent de « pa-ra-ce-ta-mol ». Mais des fois, ce n'est plus possible de garder le mal, ce n'est plus possible de rester patiente, et même un peu de « painkiller » n'y pourra rien y changer. Je sais aussi, mesdames, être femme. C'est usant, mais je sais…Alors vos petites victoires, vos coups de gueules, vos hésitations, vos peurs et vos espoirs, je les connais. Irina, Mélania et Laure, je vous ai entendus, vous êtes de papier certes, (quoique, avec ta veste kaki Zara, tu es resplendissante Melania), mais vous êtes des personnages féminins forts et fragiles. Vous êtes surtout, un message puissant, une tempête future si les vents tournent favorables à l'avenir… Je sais que ça gronde à l'intérieur de vous, mesdames. Vous êtes à des carrefours de vos vies, perdues dans la fureur des éléments, confrontés aux tempêtes du machisme ambiant. Alors, oui qu'Il s'emmène le super-typhon! Qu'il s'emmène Mangoustan! Il ne sera jamais plus redoutable que nos colères profondes de femmes. Il est gros temps des changements, alors Mangoustan ou pas, c'est le moment de regarder dans l'oeil du cyclone. Bien en face, et choisissez bien vos tenues quand vous sortez! Sait-on jamais si quelqu'un en a quelque chose à faire…

C'est indécent de te lamenter, alors que lui s'amuse, […]. Tu dois t'interdire de pleurer celui qui, sur toi, ne verse pas de larmes.
J'ai été charmée de découvrir les histoires de ces trois femmes actives, qui parcourent le globe et ne s'en laissent pas compter. Même si parfois leurs marges de manoeuvres sont minces, quoi qu'il arrive, elles résistent. Elles résistent à leurs conjoints, à leurs conforts, au pouvoir en tête. Elles résistent de manière subtile ou aveuglante, avec courage ou un brin ivre, mais elles ne laissent plus rien passer, et ça c'est un véritable vent de fraîcheur à lire!

Le temps qui passe rétrécit les rêves.
Lien : https://fairystelphique.word..
Commenter  J’apprécie          230
Ce roman m'a tout d'abord attiré par sa couverture : cette femme de profil et de dos, assise de biais et vêtue d'une robe ceinturée, à la chevelure blonde délicatement crantée me faisait penser aux mannequins des années 60. Des femmes magnifiques aux courbes « normales » et au visage rayonnant, respirant le bonheur et la bonne santé.
Puis lors de l'une de mes nombreuses visites chez ma libraire, celle-ci m'a conseillé de lire les sorties de la rentrée littéraire de chez « Allary Editions ». L'occasion était trop belle pour ressortir du magasin avec le roman entre les mains !

Me voilà donc lancée dans cette histoire où trois femmes aimant le pouvoir chacune à sa manière se retrouvent à un point marquant de leur vie.
Mélania, l'épouse du très controversé président Trump s'agace de l'ultra médiatisation qui entoure son couple. En repoussant la main de son époux dans une vidéo diffusée dans le monde entier, elle va marquer pour la première fois son envie de « faire le buzz », de faire parler d'elle en son nom propre et non plus en tant que « Première Dame des Etats-Unis ».
Irina, elle, est d'origine ukrainienne. Ambitieuse depuis sa plus tendre enfance, elle a su mettre à profit sa beauté slave pour se sortir de la condition misérable dans laquelle vit (survit ?) sa famille. Elle a réussi à gravir les échelons lui permettant de rencontrer des hommes suffisamment fortunés pour l'aider à accomplir ses projets de réussite sociale, en « couchant utile » et de manière efficace : « Si elle constata avec regret que son jardinier de nuit n'avait guère la main verte, elle, en revanche, se révéla si bonne à la manoeuvre qu'elle reçut bientôt tous les gages d'amour concevables parmi lesquels, inespéré, un aller simple pour la Suisse. » Elle met donc la main sur Edouard, un Genévois né dans une très bonne famille. Mais voilà qu'Irina veut plus que ce qu'Edouard consente à lui offrir…
Enfin, nous avons Laure, larguée par son mari qui a décidé de refaire sa vie avec la femme de ménage alors que les enfants viennent de quitter la maison. La voilà qui se retrouve seule et sans revenus, son époux lui ayant jadis demandé de rester à la maison pour s'occuper de leurs rejetons et du quotidien familial. Habituée à un certain train de vie, Laure va devoir remettre les modalités de son existence en question pour pouvoir garder un semblant de dignité.

Ces trois femmes vont se retrouver à Hong Kong en même temps, pour des raisons diverses, mais vont subir le passage d'un typhon terrible, nommé Mangoustan et trouver, de ce fait, l'occasion de faire le point sur leurs ambitions passées et sur ce qu'elles peuvent encore attendre de leur futur car « le temps qui passe rétrécit les rêves. »…

J'ai vraiment apprécié cette lecture, même si les personnages auraient pu être plus approfondis, mais rappelons-nous qu'il s'agit d'un premier roman ! L'écriture est plaisante, rythmée et les pointes d'humour permettent d'aborder les désarrois de ces trois personnages féminins sans lourdeurs.
Un auteur à suivre ; c'est sûr !
Commenter  J’apprécie          222
Trois femmes au profil différent vivent un tournant dans leur existence. Elles ne se connaissent pas mais vont être réunies un week-end à Hong-Kong, week-end pendant lequel la ville va être littéralement balayée par un typhon au doux nom de Mangoustan.
Je n'ai pas accroché. le destin de ses femmes ne m'a pas touché suffisamment pour que je sois sensible à la dimension métaphorique de cet accident climatique.
Par ailleurs, le style est quelconque et j'ai parfois ressenti une forme de fouillis dans ma lecture, l'impression que tout n'e coulait pas de source.
Bref, je suis passée à côté
Commenter  J’apprécie          122



Lecteurs (115) Voir plus



Quiz Voir plus

Les emmerdeuses de la littérature

Les femmes écrivains ont souvent rencontré l'hostilité de leurs confrères. Mais il y a une exception parmi eux, un homme qui les a défendues, lequel?

Houellebecq
Flaubert
Edmond de Goncourt
Maupassant
Eric Zemmour

10 questions
563 lecteurs ont répondu
Thèmes : écriture , féminisme , luttes politiquesCréer un quiz sur ce livre

{* *}