Citations sur La Septième Vague (202)
Il n'existe pas de mode d'emploi qui donne un plan pour situer le bonheur. Chacun le cherche à sa façon, aux endroits où il pense pouvoir le trouver.
Et avec les mails, on passe aussi ensemble le temps qui sépare deux messages.
Je voulais ce qu'il y avait de mieux pour toi. Malheureusement, il ne m'est pas venu à l'esprit que ce pourrait être moi.
Le bonheur m’encourage… Elle me regarde comme un homme qui a la capacité de lui donner « tout ». Non, ce n’est pas la capacité, mais la volonté. Entre les deux, il y a l’illusion. Et je veux la conserver encore un moment. A quoi bon vivre, sinon pour une « illusion d’absolu » ?
- De quoi alors ? De quoi le bonheur est-il fait ? Dis le moi, j'aimerais bien le savoir !
- D'un sentiment de sécurité, de confiance, de points communs, d'attentions, d'expériences, d'inspiration, d'idées, de représentations, de défis, d'objectifs. Et la liste n'a bien sûr rien d'exhaustif.
Mes sentiments pour toi n'enlèvent rien à ceux que j'ai pour elle.
Ils n'ont rien à voir. Ils ne sont pas en concurrence.
Tu ne lui ressembles pas du tout. J'ai avec vous deux une relation très différente. Je n'ai pas un contingent fixé de sentiments que je dois répartir entre les différentes personnes qui comptent pour moi de différentes façons.
Chacune des personnes importantes pour moi est indépendante, elle a sa propre place dans mon coeur.
D’accord, ne fais rien et sois vexé ! Cela te va bien, Leo ! J’adore les hommes vexés. Je les trouve follement érotiques. Ils détiennent la première place sur ma table d’Eros : les fans de Formule 1, les passionnés de salons du tourisme, les hommes à sandales, ceux qui fréquentent les kiosques à bière, et les hommes vexés ! Bonne nuit.
Tu écris : « je n’ai jamais voulu te prendre à ton mari ». Vois-tu, Léo, je t’en veux de cette approche d’un conservatisme puant. C’est dégradant pour moi. Je ne sui pas un bien qui appartient à quelqu’un, et qui ne peut pas changer de propriétaire. Léo, JE M’APPARTIENS, je ne suis à personne d’autre. Tu ne peux me « prendre » à personne, et aucun mari au monde ne peut « me garder ». Il n’ya que moi qui me garde et qui me reprends.
Je ne veux pas vivre du souhait d’une femme que j’aime. Je veux vivre avec la femme que j’aime. Vivre et aimer, les deux en même temps. Jamais l’un sans l’autre. Etre soûl ou seul, jamais les deux en même temps. Toujours l’un sans l’autre. Tu comprends ce que je veux dire, Emmi ?
Nous savons ce que nous signifions l'un pour l'autre. Nous savons ce que nous partageons. Nous savons que ce n'est pas tout. Mais nous savons aussi que cela n'a pas besoin d'être tout. Une seule personne ne peut pas tout donner. Bien sûr, on peut décider d'attendre toute sa vie de rencontrer un tel homme, un qui donne tout. On peut caresser cette magnifique, cette enivrante illusion d'absolu, qui fait battre le coeur et rend supportable une vie rongée par le manque. Jusqu'à ce qu'elle se brise, cette illusion. Alors, on ne ressent plus que le manque. C'est un sentiment que je ne connais que trop. Ce n'est plus pour moi. Je ne tends plus vers un idéal. Je veux profiter le plus possible de quelque chose de bien, cela suffit à mon bonheur.