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Citations sur La Septième Vague (202)

J’ai en moi d’énormes coffres et armoires remplis de sentiments pour toi. Mais j’ai aussi la clé qui convient.
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"Mes sentiments pour toi n'enlèvent rien à ceux que j'ai pour elle. Ils n'ont rien à voir. Ils ne sont pas en concurrence. Tu ne lui ressembles pas du tout. J'ai avec vous deux une relation très différente. Je n'ai pas un contingent fixe de sentiments que je dois répartir entre les différentes personnes qui comptent pour moi de différentes façons. Chacune des personnes importantes pour moi est indépendante, elle a sa propre place dans mon coeur."
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Vers minuit
Objet : Toi
Cher Leo, cette fois c'est moi qui te remercie (la première). Merci pour l'après-midi. Merci de m'avoir laissée jeter un œil, par une petite fente dans ton armoire à sentiments. Ce que j'ai pu voir m'a convaincu que tu étais celui que tes mails laissent deviner. Leo, je t'ai reconnu. Je t'ai retrouvé. Tu es le même. Tu es une seule et même personne. Tu es vrai. Je t'aime beaucoup ! Dors bien.

20 min plus tard
RÉP :
Chère Emmi, sur la paume de ma main gauche, à peu près au milieu, là où la ligne de vie, gênée par deux arcs de chair, se dirige vers l'artère, il y a un point de repère. Je le contemple, mais je ne le vois pas. Je le fixe, mais il est impossible à retenir. Je ne peux que le ressentir. Je le sens même avec les yeux fermés. Un point de repère. Je le ressens si fort que j'en ai le vertige. Quand je me concentre sur lui, son effet se déploie jusque dans mes orteils. Il me picote, il me chatouille, il me réchauffe, il me bouleverse. Il me fouette le sang, il contrôle mon pouls, il fixe mon rythme cardiaque. Et dans ma tête, il déploie son effet enivrant comme une drogue, il amplifie mon état de conscience, il élargit mon horizon. Un point de repère. Je pourrais rire de bonheur tant il me fait de bien. Je pourrais pleurer de joie de le posséder, d'en être empli et comblé jusqu'au profond de mon être.
Chère Emmi, sur la paume de ma main gauche, à l'endroit de ce point de repère, un incident s'est produit cette après-midi dans un café, il devait être environ 16 heures. Ma main a voulu attraper un verre d'eau. Les doigts d'une autre d'une délicate main ont jailli face à elle, ont tenté de freiner, tenté de se dérober, d'éviter la collision. Ils y sont presque arrivés. Presque. La douce phalange d'un doigt en mouvement s'est posée pendant une fraction de seconde sur la paume de ma main tendue vers le verre. Il y a eu un tendre frôlement. Je l'ai conservé. Personne ne peut me le prendre. Je te sens. Je te connais. Je te reconnais. Tu es la même. Tu es une seule et même personne. Tu es vraie. Tu es mon point de repère. Dors bien.
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De quoi ai-je besoin, Leo? - De toi.
(Et ce, bien avant de savoir que tu existais)
Que peux-tu faire pour moi Leo?
- Etre là. M'écrire. Me lire. Penser à moi.
Devons-nous continuer? A tout prix.
Jusqu'où? - Nulle part.
Je vis ma vie. Tu vis la tienne.
Et nous vivons le reste ensemble.
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Tu ne m’incommodes jamais. Tu le sais. Sinon, je m’incommanderais moi-même, car tu fais partie de moi. Je te traîne avec moi partout, à travers tous les continents et dans tous les paysages de mes émotions, comme un idéal, une illusion de perfection, le concept d’amour le plus pur.
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Une aventure est faite pour être vécue à fond, d'un coup.
Etre ensemble, c'est vouloir rester ensemble, pour peut-être un jour bien apprendre à se connaître.
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Une seule personne ne peut pas tout donner. Bien sûr, on peut décider d’attendre toute sa vie de rencontrer un tel homme, qui donne tout. On peut caresser cette magnifique, cette enivrante et bouleversante illusion d’absolu, qui fait battre le cœur et rend supportable une vie rongée par le manque. Jusqu’à ce qu’elle se brise, cette illusion. Alors, on ne ressent plus que le manque. C’est un sentiment que je ne connais que trop. Ce n’est plus pour moi. Je ne tends plus vers un idéal. Je veux profiter le plus possible de quelque chose de bien, cela suffit à mon bonheur.
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Chère Emmi, il faut que je t’avoue quelque chose, tu es la seule femme à qui j’écris, à qui j’écris comme cela, comme je suis, comme j’en ai envie. Tu es mon journal, mais tu ne tiens pas tranquille comme un journal. Tu n’as pas cette patience. Tu te mêles de tout, tu ripostes, tu me contredis, tu me troubles. Tu es un journal avec un visage, un corps et une stature. Tu crois que je ne te vois pas, tu crois que je ne sens pas ta présence. Erreur. Erreur. Quelle erreur. Quand je t’écris, je t’attire tout près de moi. Cela a toujours été ainsi. (...) Heureusement, personne n'a pris mon poul, depuis...
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Tu écris : "Je n'ai jamais voulu te prendre à ton mari." Vois-tu Léo, je t'en veux de cette approche d'un conservatisme puant. C'est dégradant pour moi. Je ne suis pas un bien qui appartient à quelqu'un, et qui ne peut pas changer de propriétaire. Léo, JE M'APPARTIENS, et je ne suis à personne d'autre. Tu ne peux "me prendre" à personne, et aucun mari au monde ne peut "me garder". Il n'y a que MOI qui me garde et qui me reprend. Il m'arrive aussi de me donner. Ou de m'abandonner. Mais rarement. Et pas à n'importe qui.
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Pourquoi est-ce que je t'écris ? Parce que j'en ai envie. Et parce que je ne veux pas atteindre en silence la septième vague.
Oui, ici on raconte l'histoire de l'implacable septième vague. Les six premières sont prévisibles et équilibrées. Elles se suivent, se forment l'une sur l'autre, n'amènent aucune surprise. Elles assurent une continuité. Six départs, si différents qu'ils puissent paraître vus de loin, six départs - et toujours la même arrivée.
Mais attention à la septième vague ! Elle est imprévisible. Elle est longtemps discrète, elle participe au déroulement monotone, elle s'adapte à celles qui l'ont précédées. Mais parfois elle s'échappe. Toujours elle, toujours la septième vague.
Elle est insouciante, innocente, rebelle, elle balaie tout sur son passage, remet tout à neuf.
Pour elle, il n'y a pas d'avant, mais un maintenant. Et après, tout a changé.
En bien ou en mal? Seuls peuvent en juger ceux qui ont été emportés, qui ont eu le courage de se mettre face à elle, de se laisser entraîner. p.226
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