Citations sur La Septième Vague (202)
"J'ai tant de toi en moi."
Et oui, tu aurais dû te battre pour moi, Léo. Pas comme un héros, pas comme un mec, pas comme "un homme, un vrai", mais comme quelqu'un qui croit à ses sentiments.
Nous savons ce que nous signifions l'un pour l'autre. Nous savons ce que nous partageons. Nous savons que ce n'est pas tout. Mais nous savons aussi que cela n'a pas besoin d'être tout. Une seule personne ne peut pas tout donner. Bien sûr, on peut décider d'attendre toute sa vie de rencontrer un tel homme, un qui donne tout. On peut caresser cette magnifique, cette enivrante illusion d'absolu, qui fait battre le coeur et rend supportable une vie rongée par le manque. Jusqu'à ce qu'elle se brise, cette illusion. Alors, on ne ressent plus que le manque. C'est un sentiment que je ne connais que trop. Ce n'est plus pour moi. Je ne tends plus vers un idéal. Je veux profiter le plus possible de quelque chose de bien, cela suffit à mon bonheur.
D'accord Léo, je "nous" facilite les choses, je te facilite les choses, je me facilite les choses, j'arrête, je sors de ta vie.
[...] car tu fais parti de moi. Je te traîne avec moi partout, à travers tous les continents et dans tous les paysages de mes émotions, comme un idéal, une illusion de perfection. Le concept d'amour le plus pur. Tu étais avec moi pendant 10 mois à Boston, et tu es revenue avec moi. Mais, Emmie, entre-temps ma vie physique a continuée et il le fallait bien.
Je commence avec une citation d’Emmi : « une seule personne ne peut tout donner.» tu as raison. Très pertinent. Très intelligent. Très raisonnable. Avec cette idée en tête, on ne risque jamais d’en demander trop à l’autre. Et, la conscience tranquille, on peut se contenter d’apporter à son bonheur des contributions éparses. On économise son énergie pour les moments difficiles.
Chère Emmi, il faut que je t'avoue quelque chose, tu es la seule femme à qui j'écris, à qui j'écris comme cela, comme je suis, comme j'en ai envie. Tu es mon journal, mais tu ne te tiens pas tranquille comme un journal. Tu n'as pas cette patience. Tu te mêles de tout, tu ripostes, tu me contredis, tu me troubles. Tu es un journal avec un visage, un corps et une stature.
- Cher Leo, un mail comme ça tous les jours et je serais la femme la plus heureuse du monde.
- Merci Emmi. Mais malheureusement, le bonheur n’est pas fait de mails.
"Je ne lui ai rien raconté sur nous, parce qu'elle n'aurait pas compris. Et si elle avait compris, ce n'aurait pas été la vérité. La vérité sur nous est incompréhensible. Au fond, je ne la comprends pas moi-même."
"Tu vis ta vie. Je vis ma vie. Et nous vivons le reste ensemble."