La Septième Vague

Je me suis une nouvelle fois laissée embarquer par la belle histoire d'amour épistolaire d'Emmi et Leo...
Comme je le disais déjà dans ma critique de Quand souffle le vent du nord, impossible pour moi de rester insensible à ce genre d'échange entre un homme et une femme. L'éternelle adolescente se réveille en moi et mes rêves de prince charmant ressurgissent...
Ce cher Leo écrit tellement bien ! Et il parait si si... si séduisant dans chacun de ses mots, ses phrases, ses déclarations... Pourrais pas résister à ce genre de discours, moi ! Qu'est ce que je l'envie cette Emmi ! ... Elle est tellement pénible, elle... Quoi ?! Nannn ! Je suis pas jalouse !!! ... Bon, je l'ai tout de même trouvée moins chiatique cette fois, que dans Quand souffle le vent... Mais pour la supporter, Leo, il doit pas être loin de ressembler au prince charmant ! Ça c'est sûr !!!!
J'ai ressenti encore tout un tas d'émotions... Mon petit coeur a encore battu très très fort, je n'ai encore pas pu me décrocher de cette lecture avant d'en savoir la fin...
Fin que j'ai appréciée... Parce que, parce que.... Voilà, il fallait quoi !!!!
J'ai aimé cette suite, je l'ai adoré, je l'ai vécu, je la vis... Je la rêve !!!! Je voudrais tellement pouvoir la rêver... Mais, bon, la réalité, hein... C'est pas si simple et pourtant pour eux, c'est déjà tellement compliqué...

Que celle qui n'a jamais chatté avec un inconnu me jette la première pierre !
Livre court, uniquement constitués de mails entre Emmi et Léo avec le temps entre deux envois, ce qui ajoute du piquant !
Daniel Glattauer nous livre la correspondance entre deux êtres attendrissants mais tellement agaçants dans leur indécision. Emmi et Léo, c'est un scénario connu… le hasard ou non, peu importe !
On retrouve surtout le jeu du chat et de la souris, le ping-pong des joutes verbales, la valse des sentiments amoureux et l'hésitation de la première rencontre avec enfin, le passage du virtuel au réel.
J'ai été charmée par l'écriture simple, émouvante avec « l'armoire aux sentiments », « le point de repère » et l'image de la septième vague.
Pour ne pas changer, je lis « La septième vague » alors qu'il aurait fallu lire « Quand souffle le vent du Nord » en premier, on ne se refait pas ! Je suis sûre d'avoir autant, sinon plus de plaisir à lire le premier tome même en connaissant la fin.
C'est bien connu, dans une histoire d'amour, c'est le début qui est passionnant. C'est après que cela s'embrouille….

Léo a fui Emmi et leur amour aussi virtuel qu'impossible pour un long séjour à Boston. Par habitude et pour conjurer le manque, la jeune femme continue de lui envoyer des mails mais ils lui sont automatiquement renvoyés. Et puis, un jour....miracle! Léo répond, il est de retour! Leur correspondance amoureuse peut reprendre. Comme avant? Pas tout à fait...Léo a ramené une fiancée dans ses bagages! Emmi décide de trancher dans le vif et de tout arrêter mais avant cela, elle propose une rencontre. Léo a peur, il rechigne mais finit par accepter. Déception ou attirance, quelle sera leur réaction lors du passage du virtuel au réel?


Quel plaisir de retrouver Léo et Emmi! On ne pouvait décemment pas en rester là, eux séparés par des milliers de kilomètres et nous complètement déconfits! Heureusement ils se retrouvent et tout recommence. Leurs mails tendres ou passionnés, leurs valses-hésitation, leurs chagrins, leurs petits bonheurs, leurs fâcheries. Tour à tour, on les aime ou on les déteste, on voudrait les secouer, leur ouvrir les yeux sur leur amour. Bref, ce deuxième tome n'est pas très différent du premier, les mécanismes sont les mêmes et, si l'effet de surprise n'agit plus, c'est tout de même un bonheur de retrouver ces personnages si attachants (Léo je t'aime d'amour!!) et d'enfin conclure cette histoire romantique à souhait qui méritait bien une fin digne de ce nom.
Qui a lu le premier doit lire le deuxième!

Suite de "Quand souffle le vent du nord""

J'ai bien aimé le début jusqu'à la 120ème page, ensuite j'ai lu en diagonale, assez facile puisque ce sont des échanges de mails entre deux amis, épistolaire et virtuel.

J'ai moins aimé que le premier, peut-être parce qu'il n'y avait ni la surprise, ni la nouveauté.

Le chiffre 7 est aimé de beaucoup, sept merveilles du monde etc ......

La septième vague, celle qui emporte tout et ramène sur le rivage l'écume des amours partagés.

ça peut faire rêver, et j'ai rêvée !

Après ma lecture de « Quand souffle le vent du Nord », vous vous souvenez, j'avais fait la promesse d'aller à la rencontre d'Emmi et
de Léo !

Bah voilà… c'est chose faite ! changement de saison, j'ai glissé amoureusement avec eux sur la Septième Vague…un peu de rêve et de légèreté….avant la rentrée…

Je me suis donc laissée emporter dans leurs mouvements de va et de vient….enfin de leur échanges de mails….

Après quelques mois de silence, Emmi voudrait conclure, on ne sait plus trop comment et pourquoi…si c'est au sens propre et/ou au sens figuré.

Veut-elle vraiment mettre fin à cette romance épistolaire avec Léo ?

Ils n'en finissent pas avec leurs points d'interrogation, de suspension, d'exclamation, alors j'ai tourné les pages attendant le point final….me laissant emporter dans leur histoire avec leurs incessants allers et retours.

L'auteur sait prendre le lecteur dans ce filet de questions et réponses, car c'est bien comme cela qu'est construit ce roman, qui vous emmène irrésistiblement jusqu'à la fin …

Il vous fait vous questionner sur la construction, la complexité, la pérennité d'une relation virtuelle.

Alors, tout naturellement, à un moment donné, je me suis demandée, au delà de leurs rares rencontres ….dans quelle relation sont-ils le plus à l'aise ? Finalement que s'apportent-ils l'un à l'autre ?.... La part manquante qu'une seule personne ne peut donner et qui fait supporter un quotidien parfois pesant ?

Comment vont-ils affronter la septième vague, imprévisible, discrète, redoutable….

Qu'est-ce qui va émerger ou couler…

J'ai bien aimé le thème de ce roman, qui ne m'a pas entraîné trop loin du large… sans risque, sans trop d'émotions, sans boire la tasse….

La septième vague ( alle sieben Wellen) est la suite du premier roman de l'auteur autrichien Daniel Glattauer, "Quand souffle le vent du Nord".
Nous retrouvons nos deux personnages si attachants, Emma et Léo Leike, près d'un an plus tard.
Emma et Léo s'étaient rencontrés par hasard, sur le Net, à la suite d'une erreur.
Ils ont entretenu au cours du premier volet une correspondance par mails, correspondance soutenue qui reposait au départ sur une volonté commune de ne pas se rencontrer physiquement. Ils se sont toutefois découvert, au fil des mails échangés, des affinités très fortes et une manière commune d'aborder les grands sujets de la vie.
Le premier tome se terminait au moment où Leo décide brusquement de mettre un terme à sa relation avec Emmi, ne supportant pas que celle-ci refuse obstinément de le rencontrer.
Le deuxième tome nous montre le retour de Leo. Il revient de Boston et Emmi va vite renouer avec lui.
Les choses vont être très différentes ici: s'ils se retrouvent d'abord dans le monde virtuel, Emma et Leo vont ici se rencontrer enfin "pour de vrai", ils vont se retrouver 5 fois dans le monde réel et vont même passer une nuit ensemble.
L'affaire se complique aussi car Leo est revenu de Boston en compagnie de sa fiancée américaine;
Quelle place va-t-elle pouvoir avoir au milieu de ce duo qui partage une relation ex-intime, platonique, amicale?
Bien des complications en vue donc.
Daniel Glattauer, c'est pour moi un peu le Marivaux du 21ème siècle;
La manière dont les personnages s'abordent et se parlent représente bien notre époque; Mais la délicatesse des sentiments, les interrogations des personnages, leurs doutes, leurs atermoiements, me font penser aux personnages de Marivaux.
On passe un excellent moment avec ce livre et on se rend compte qu'après tout, oui c'est possible de nouer une grande histoire d'amour ou d'amitié sur Internet. On a envie d'y croire, preuve que le livre est réussi..

J'étais prévenue pourtant... après le coup de coeur à la lecture de Quand souffle le vent du Nord, plusieurs lecteurs m'avaient déconseillé de lire cette suite, jugée très décevante. Mais j'avais tellement aimé le premier que je n'ai pas résisté longtemps à savoir ce que devenaient les personnages surtout après la fin abrupte du précédent roman.
On retrouve donc dans celui-ci Leo, de retour de Boston, et Emmi, toujours accro à leur correspondance mail et qui cherche avec entêtement à rétablir le contact. Malheureusement la surprise du premier roman n'est plus là et passé le plaisir de retrouver ces personnages auxquels je m'étais attachée j'ai trouvé la première partie du roman bien longue et répétitive, entre les caprices à répétition d'Emmi, les atermoiements de Leo et le petit jeu des amours contrariées / bouderies / coups de coeur / coups de gueule. Je me suis même demandée si je n'allais pas arrêter là, ne voulant pas gâcher le bon souvenir que j'avais gardé de ma précédente lecture.
Mais Daniel Glattauer est finalement très fort puisqu'il réussit à faire rebondir son histoire en y introduisant quelques coups de théâtre qui sortent les personnages (et le lecteur avec eux !) de la répétitivité des premières pages et qui ont rallumé mon intérêt dans la dernière partie du roman. Alors certes, je n'ai pas tourné les pages avec le même effet de surprise que la première fois mais je me suis laissée prendre par l'intrigue et mon âme de midinette a fini par vibrer face à cette belle histoire d'aaaamouuuur contrariée. Comme en plus, la forme des échanges mails rend ce roman facile et rapide à lire, j'ai terminé ce livre sur une note plus positive.
Alors, pour ceux qui ont adoré le premier (pour les autres ce n'est pas la peine d'insister), faut-il le lire ? Avis mitigé pour moi, mais je dirais malgré tout plutôt oui (trop dur de ne pas connaître la fin !).

J'ai lu ce roman épistolaire tout juste à la suite du premier opus, dont la fin m'a laissée sans voix ! Mon sang n'a fait qu'un tour et je me suis précipitée vers ma bibliothèque où était rangée la suite (je sais parfois être prévoyante, merci amis bloggeurs qui avaient prévenu dans leurs billets de ne pas commencer le premier sans avoir acheté le second ^^). Bref, Léo s'est enfuit à Boston et est injoignable, puisque son adresse mail est indisponible. Emmi se retrouve donc à monologuer jusqu'au jour où ... Léo refait son apparition.

La suite est dans la même veine que le premier tome : les échanges sont savoureux, plein d'esprit mais dans ce tome, les deux correspondants vont se rencontrer de visu. Cependant, le lecteur n'aura de ces rencontres que les réactions par e-mails de nos deux acteurs face à ces rendez-vous. le roman reste à 100% épistolaire. Je pense que cette façon de faire sauve le livre de la mièvrerie qui aurait pu apparaître si le lecteur avait assisté aux rencontres entre Emmi et Leo.

J'ai, tout comme avec le premier tome, adoré le style de ce livre, même si encore et toujours j'ai préféré les mails de Leo : il est difficile de ne pas tomber sous son charme. Mais la vraie question est : Existe-t-il un Leo dans notre monde réel ?

J'ai également beaucoup aimé la tournure que prend les événements dans ce roman, même si, à de rares moments, on a l'impression de tourner en rond. Nos deux correspondants jouent avec les mots, quand ils ne jouent pas avec le feu. Entre Leo et son vin et Emmi et ses Whiskeys, il est assez difficile de rester sage, quand bien même ce n'est qu'à l'écrit. Tout ceci fait que l'on s'attache beaucoup aux personnages.

Dommage toutefois que le quatrième de couverture en dise autant.

En conclusion : deux livres à lire absolument (de préférence -à mon avis- l'un à la suite de l'autre, comment faire autrement ?). Je les trouve très originaux et plein d'esprit. Je les ai totalement dévoré et je suis sûre de me faire plaisir en les relisant dans quelques temps.
Lien : http://lefso.blogspot.com/20..

La septième vague est la suite de Quand souffle le vent du nord.
Étant donné que j'avais trouvé le premier long et manquant de rebondissements, je n'avais pas vraiment prévu de lire le second. Mais avec ses 130 pages je n'avais pas grand chose à perdre.
SURPRISE: tous les rebondissements que l'on attend ont enfin lieu dans cette suite. Une excellente surprise qui me rassure sur les coups de coeur littéraires des lecteurs Babelio.

C'est le premier ouvrage que je lis de cet auteur Autrichien. Il s'agit d'une histoire d'amour, d'amitié où les deux protagonistes échangent des confidences par courriels. Cela surprend au départ d'autant plus que je n'ai pas lu le premier (« quand souffle le vent du nord »).
On peut parler en fait de romance épistolaire, mais je n'ai pas adhéré vraiment. Certes il y a des jeux avec la ponctuation, les points d'exclamation, d'interrogation, les guillemets, les deux à la fois, les points de suspension, comme on s'amuse quand on écrit ses propres courriels.
J'ai été tentée d'arrêter à la page 155, puis sous l'effet de la curiosité j'ai continué à petites doses en lisant un autre roman en même temps. Puis encore, un envie d'arrêter cinquante pages plus loin.
Je suis contente d'être allée jusqu'au bout car il y des jolies phrases par moments (cf. citations) et la fin est plutôt sympathique. Je lirai peut-être (« quand souffle le vent du nord » pour ne pas avoir de regrets. Bref, je ne suis pas vraiment conquise par ce genre de littérature.