La Septième Vague

Quand souffle le vent du nord… Suite.
Difficile d'évoquer ce second tome sans spoiler le premier. Ça tombe bien, j'ai pas trop le temps (et beaucoup la flemme).

Or donc voici venir La septième vague, où nos deux protagonistes poursuivent leur conversation virtuelle amorcée voilà plusieurs mois au détour du hasard d'une erreur d'aiguillage par inadvertance d'un e-mail malencontreux. Oui mais depuis les premiers échanges il s'est passé des trucs – voir premier opus, que si tu ne l'as pas encore lu je ne peux rien faire pour toi.

Alors bien sûr l'effet de surprise n'est plus, et les atermoiements de nos tourtereaux, parfois limite niveau niaisitude, pourront lasser certains esprits rabat-joie que j'entends ricaner d'ici. Moi j'ai laissé fondre mon petit coeur de vieille ado attardée, personnellement bouleversifiée par cette histoire de rencontre pas si improbable, et mon avis follement subjectif est qu'entre vent du nord et vague imprévisible, ces deux tomes tiennent fort bien la route pour un farniente du mois d'août. Voilà.

Et… oui, je l'ai lu en août, et ne poste mon commentaire qu'en septembre. Quand je dis que j'ai pas le temps...


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Ce serait gonflé de ma part de dire que je n'ai pas aimé 'La septième vague', alors que j'ai terminé le tome 1 'Quand souffle le vent du nord' avant-hier, que je me suis précipitée en librairie pour l'acheter pendant ma pause déj hier midi, que j'ai tout de suite volé 10 minutes de lecture avant de recommencer à bosser, puis encore 10 minutes le soir avant de prendre ma voiture pour rentrer... et que je l'ai fini vers 23h, en 2x10 minutes + 1 soirée, donc.

Alors, oui, je le reconnais, c'est un livre qui peut rendre accro ! Mais mais mais (Leo et Emmi disent bien si si si à tout bout de champ, pourquoi pas moi ?) pour moi il y a un mais : je trouve qu'on a un peu perdu le souffle de fraîcheur et de légèreté du tome 1 (est-ce le vent du nord qui ne souffle plus ?). Certes, l'amour n'est pas fait que de sourires et de douceur, mais il n'est pas non plus uniquement souffrance, apitoiement et hésitations. Ici, Léo et Emmi se déchirent et tergiversent un peu beaucoup à mon goût, ça en devient moins crédible et plus énervant. Plus proche d'un roman à l'eau de rose classique aussi, avec les obstacles que ''l'amour doit surmonter'' et tout ça.

Heureusement qu'il y a quelques passages qui m'ont semblé magnifiques (et que d'autres trouvent certainement cucus à mort) : le secret de la paume gauche de Léo, le cadeau d'Emmi, les emails alcoolisés (suis fan aussi dans la vraie vie, avec modération évidemment), la force de leur attachement. Puis il y a toujours beaucoup d'humour et de finesse. Et surtout : ils passent au réel et on veut connaître la fin (qu'on avait pourtant devinée dès la 5e page du tome 1). Bref, si vous vous sentez d'humeur ne serait-ce qu'un tantinet romantique, foncez !

Une éternité plus tard
RE :
Léo, j'aimerai savoir ce que tu as pensé du livre ?
Une minute plus tard
REP :
J'avoue que je n'ai pas lu : « quand souffle le vent du nord » qui précède ce livre « la septième vague » !
30 secondes plus tard
RE :
Tu éludes ma question !
Tu as aimé ce livre ou pas ?
REP :
Sais pas !
RE :
Comment ça ,tu ne sais pas !
C'est oui ou non ?
REP :
C'est oui et non !
RE :
Léo, pas les deux à la fois, tu ne peux pas être aussi indécis !
REP :
C'est très addictif la preuve je continuai à lire ce livre en marchant dans la rue ^^
RE :
Je ne t'ai pas demandé ce que tu faisais concrètement et physiquement avec ton livre !!
Juste ce que tu as ressenti en le lisant ?
REP :
C'était un peu mièvre parfois !
RE :
C'est toi qui es mièvre !!Toi qui a passé 2 ans a correspondre avec ton « amie » imaginaire…EMMI
Tu as paré cette femme de tous les attributs de la femme idéale.
REP :
C'était juste une correspondance virtuelle …tout était faux !
RE :
Tu mens. Tu m'a avoué que cette relation épistolaire étais très importante pour toi !
REP :
Oui, j'ai probablement était sincère avec EMMI comme je ne l'ai jamais été avec aucune autre femme.
RE :
Léo, tu es surtout un sadique ! Tu as joué à ce jeu malsain avec elle alors que tu étais amoureux de Pamela !
REP :
Mais tu sais très bien que EMMI elle aussi était mariée et heureuse.
RE :
Oui ,et elle aurait continué à être heureuse avec Bernhard si tu n'avais pas débarqué dans sa vie avec ton accoutrement de séducteur !
Tu l'as ensorcelé avec tes mots !
REP :
EMMI n'est pas non plus une femme sans défense !
RE :
Tu as raison…
Elle est joueuse et elle aime les sensations fortes !
REP :
C'est elle qui a insisté, qui m'a sollicité, qui a entretenu cette correspondance !
Son entêtement a communiquer avec moi était sans limite.
RE :
Toi non plus tu n'es pas innocent avec tes airs de garçon bien élevé !
Tu as continué à entretenir cette correspondance alors que tu aimais une autre femme.
REP :
Je ne pouvais pas faire autrement !
RE :
Argument rejeté !
Tu m'exaspère avec ton air de ne pas y toucher, de rester en surface, de contrôler, de gérer, de ne pas t'engager, de rester pragmatique, de refuser une relation alors que tu as tout fait pour l'entretenir…
Tu es juste un très mauvais comédien et toute cette histoire avec EMMI me fais juste penser à ces mauvais sitcoms comme Amour, gloire et beauté… (où les scénaristes n'ont pas forcément envie de faire du Baudelaire ou du Corneille et vont juste au plus facile et au plus simple)^^
Le pire c'est que …moi aussi j'ai adoré ce livre ! à tel point que j'en arrive à faire une critique en prenant ce schémas narratif de cette correspondance qui m'a au final happé dans ses filets sans que je m'en aperçoive…
Ps : un livre à lire et si possible dans l'ordre ^^
Re ps : je mets 4 étoiles car j'ai aimé cette correspondance qui se termine comme un conte de fée et j'adore les histoires qui finissent bien ^^

On ne se méfiera jamais assez des suites! Leo et Emmi,  le retour! J'y allais à la confiance, ces deux-là ne pouvaient pas me décevoir!

 Eh bien pourtant, si...

Toujours les mêmes jeux d'esquive et d'allumage épistolaires, avec, en prime, quelques rapprochements physiques, voyages lointains, partenaires nouveaux, et autres épices destinés à pimenter ce deuxième round.

L'auteur  a toujours ces mêmes coups de griffe, ces jolis traits de plume, et les personnages usent et abusent de ces verres de whisky ou de vin qui  dérangent le self control de l'un ou bousculent l'émotivité de l'autre.. .

Mais le lecteur désormais connaît la musique,  et après quelques gammes qui le remettent, ravi, en pays connu, il fredonne lui-même la chanson et bientôt. ..il trouve le temps long.

Je n 'en dirai pas plus pour ménager les enthousiasmes de quelques aficionadas de mes amies ...

Quant à moi, je n'ai pas retrouvé mon coeur d' ado quelque peu prolongée :  pas de breloque pas de chamade, pas de coupables palpitations!  Voilà la triste vérité : j'ai vieilli, point trait. 

Après avoir lu "la route" de Cormac Mac Carty , j'ai eu envie de lire quelque chose de léger, et j'ai donc choisi la septième vague, suite de Quand souffle le vent du Nord. J'avais été séduite par ce dernier et ma curiosité était aiguisée, j'avais envie de savoir comment la relation entre Léo et Emmi allait évoluer. le début de la septième vague m'a toutefois un peu déçue, les échanges entre eux sont ennuyeux et je n'ai pas retrouvé la fraicheur et le rythme que j'avais apprécié dans le premier livre. Mais plus on avance dans le livre, plus j'ai repris goût à leurs échanges et je me suis finalement laissé emporter une fois encore par leur histoire. Moins séduite donc que pour le premier mais j'ai passé un petit moment sympa, léger comme je le souhaitais.

Après ma lecture de « Quand souffle le vent du Nord », vous vous souvenez, j'avais fait la promesse d'aller à la rencontre d'Emmi et
de Léo !

Bah voilà… c'est chose faite ! changement de saison, j'ai glissé amoureusement avec eux sur la Septième Vague…un peu de rêve et de légèreté….avant la rentrée…

Je me suis donc laissée emporter dans leurs mouvements de va et de vient….enfin de leur échanges de mails….

Après quelques mois de silence, Emmi voudrait conclure, on ne sait plus trop comment et pourquoi…si c'est au sens propre et/ou au sens figuré.

Veut-elle vraiment mettre fin à cette romance épistolaire avec Léo ?

Ils n'en finissent pas avec leurs points d'interrogation, de suspension, d'exclamation, alors j'ai tourné les pages attendant le point final….me laissant emporter dans leur histoire avec leurs incessants allers et retours.

L'auteur sait prendre le lecteur dans ce filet de questions et réponses, car c'est bien comme cela qu'est construit ce roman, qui vous emmène irrésistiblement jusqu'à la fin …

Il vous fait vous questionner sur la construction, la complexité, la pérennité d'une relation virtuelle.

Alors, tout naturellement, à un moment donné, je me suis demandée, au delà de leurs rares rencontres ….dans quelle relation sont-ils le plus à l'aise ? Finalement que s'apportent-ils l'un à l'autre ?.... La part manquante qu'une seule personne ne peut donner et qui fait supporter un quotidien parfois pesant ?

Comment vont-ils affronter la septième vague, imprévisible, discrète, redoutable….

Qu'est-ce qui va émerger ou couler…

J'ai bien aimé le thème de ce roman, qui ne m'a pas entraîné trop loin du large… sans risque, sans trop d'émotions, sans boire la tasse….

C'est le premier ouvrage que je lis de cet auteur Autrichien. Il s'agit d'une histoire d'amour, d'amitié où les deux protagonistes échangent des confidences par courriels. Cela surprend au départ d'autant plus que je n'ai pas lu le premier (« quand souffle le vent du nord »).
On peut parler en fait de romance épistolaire, mais je n'ai pas adhéré vraiment. Certes il y a des jeux avec la ponctuation, les points d'exclamation, d'interrogation, les guillemets, les deux à la fois, les points de suspension, comme on s'amuse quand on écrit ses propres courriels.
J'ai été tentée d'arrêter à la page 155, puis sous l'effet de la curiosité j'ai continué à petites doses en lisant un autre roman en même temps. Puis encore, un envie d'arrêter cinquante pages plus loin.
Je suis contente d'être allée jusqu'au bout car il y des jolies phrases par moments (cf. citations) et la fin est plutôt sympathique. Je lirai peut-être (« quand souffle le vent du nord » pour ne pas avoir de regrets. Bref, je ne suis pas vraiment conquise par ce genre de littérature.

( suite de " Quand souffle le vent du nord")
EXCELLENT ROMAN DE PLAGE OU DE VACANCES !
Il se lit très facilement , sans prise de tête, il est original par sa correspondance
( les lettres sont remplacées par des mails ),
il est très fleur bleue , la fin est "téléphonée" ... mais c'est juste ce qu'il faut pour passer un bon moment de détente les pieds en éventail ;-))

Une amie m'avait offert Quand souffle le vent du Nord, dont je n'avais pas du tout entendu parler, et j'avais eu la chance de pouvoir le lire d'une traite lors d'un voyage en train. Peut-être est ce l'effet de surprise combiné à la plongée ininterrompue dans l'univers d'Emmi et Léo, mais j'avais adoré ce livre!

Du coup, je redoutais un peu de lire la suite, de peur d'être déçue, d'autant que j'avais lu quelques commentaires qui me dissuadaient d'y revenir...

Mais, finalement, la curiosité a été la plus forte et j'ai craqué: lovée dans mon canapé, alors que la météo extérieure donnait envie de douceur et de chaleur, j'ai abordé La septième vague, deux ans après avoir quitté ses deux héros, avec l'espoir de retrouver le même plaisir jouissif que m'avait offert la première partie.

Je dois dire que les premières pages ont un peu étayé mes craintes: j'ai trouvé le dialogue un peu lourd, les répliques un peu "verbeuses" et alambiquées, Emmi et Léo un peu trop tourmentés à mon goût.

Et puis...je me suis de nouveau laissée prendre au jeu et, une nouvelle fois, les deux internautes m'ont fait rêver d'amour!
Quelques répliques ont fait mouche et m'ont arraché un sourire, j'ai compati aux tourments d'Emmi et Léo.
Au final, je suis contente de l'épilogue.

Alors, c'est sûr, La septième vague ne me laissera pas le même souvenir de fraîcheur, de légèreté et de plaisir jubilatoire que Quand souffle le vent du Nord, mais j'ai quand même passé un très bon moment à découvrir la suite de cette histoire originale.
Par contre, il est certain pour moi qu'un troisième volet serait de trop!...

Leo Leike et Emmi Rothner ont entretenu une relation épistolaire il y a quelque temps puis se sont rencontrés. Sans nouvelles de lui, Emmi reprend contact et Leo lui apprend qu'il est parti à Boston, fuyant cette correspondance où il ne s'y retrouvait plus. Ils décident de se revoir, toujours sur un air désinvolte, parfois blessant l'autre par des paroles un peu brutales. Leo lui apprend qu'il a rencontré une jeune femme, Pamela et qu'il va emménager avec elle. Puis il lui apprend qu'il a rencontré Emmi car le mari de celle ci a découvert leur correspondance et sentant le danger de cette relation lui a demandé de la voir une fois, une seule. Les malentendus s'enchaînent. Finalement Leo se sépare de Pamela et Emmi divorce de son mari. L'avenir peut s'ouvrir à nos deux correspondants.....
"La septième vague" est la suite de "Quand souffle le vent du Nord". Ce titre un peu énigmatique m'avait attirée et je voulais savoir comment allait se poursuivre la relation entre nos deux personnages principaux. J'ai eu la même impression qu'à la lecture du premier tome si je peux dire ainsi de cet auteur. Il y a un jeu de chassés croisés amoureux mais parfois un peu lassant car leurs discours sont souvent un peu mordants, blessants et n'avancent pas très vite. Bref je redis ce que j'avais écrit lors de ma critique du premier opus : une bonne idée de départ mais compromise par la suite. Aurait pu mieux faire à mon avis.... donner plus de piquant par exemple.