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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Beatrix, vieille dame tranquille, soeur du poète Tristan Abberley, est retrouvée assassinée chez elle. Quel drame car qui pourrait bien en vouloir à une dame âgée? C'est incompréhensible. Mais rapidement un suspect est arrêté, une espèce d'antiquaire plus ou moins honnête. Affaire réglée.
Vraiment ? Que non car on se met à fouiller le passé de Beatrix pour comprendre certains événements du présent. On se demande quelles étaient ses relations avec son poète de frère engagé dans les brigades internationales qui s'est battu et qui est mort en Espagne en 1938.
le monde des Abberley en est un de faux semblants, de mensonges, de cupidité, d'argent, de secrets de famille, de vile bourgeoisie. Tout est là et les dialogues et la narration font part de l'intangible impassibilité toute "british" et de la froide politesse frôlant parfois le mépris dont certains anglais ont le secret.
Secrets du passé révélés qui impactent le présent et qui dans le récit nous présentent un certain intérêt historique.
Un peu poussif, c'est un pavé de près de sept cents pages auquel on aurait pu en retrancher une bonne centaine. Mais louons le talent de l'auteur qui sait aussi bien ausculter et diagnostiquer pour mettre en lumière les travers et les perversions de ses personnages. Un univers très british et toujours aussi séduisant.

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Béatrix Abberley, la soeur du célèbre poète Tristram Abberley, décédé pendant la guerre espagnole, est retrouvée assassinée dans sa demeure. Qui pouvait en vouloir à la vieille dame ? Est-ce lié au vol commis dans sa maison ? ou son passé est-il en cause ? Sa nièce s'interroge et questionne l'histoire de son illustre famille. C'est pour elle (et le lecteur) une plongée dans la guerre espagnole des années 30 mais également dans la condition des femmes de la même époque.
Un roman à l'atmosphère très british (beaucoup de thé), un peu daté, à la saveur d'un téléfilm du dimanche soir. Plaisant, avec (un peu) de suspense, mais sans grand relief, la faute à une écriture plutôt plate. Ça se lit vite (700 pages tout de même) mais je crains de l'oublier vite également !
Merci à Netgalley et à l'éditeur pour le partage. #LeMondedesAbberley #NetGalleyFrance
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Beatrix Abberley est assassinée dans son cottage anglais situé en bord de mer. le meurtrier, elle le connaît, elle l'attendait. Lorsqu'il se présente en pleine nuit à son domicile, elle n'est pas surprise et va à sa rencontre pour le confondre.
Charlotte Ladram et Maurice Abberley, sa nièce et son neveu, sont rapidement contactés par les services de police suite au drame. Ils veulent plus que tout que le meurtrier soit démasqué au plus vite. Et très vite, peut-être trop, un homme est arrêté. Il s'agit d'un antiquaire soupçonné d'avoir voulu voler des objets de valeur chez la vieille femme.

Mais, trop de mystères subsistent. L'accusation envers l'antiquaire ne tient pas la route. On a voulu boucler l'enquête bien trop rapidement. Alors que le frère de l'accusé met tout en oeuvre pour prouver l'innocence de l'antiquaire, Charlotte découvre un secret de famille entourant la personne de Tristram Abberley, le frère de sa tante, mort durant la guerre d'Espagne en 1938.

Un roman policier sur fond d'intrigue historique, mêlant des secrets de famille sur près d'un demi-siècle.

"Le monde des Abberley" est un lecture qui me faisait très envie, surtout après avoir lu la quatrième de couverture évoquant un lien avec la guerre civile espagnole. Cependant, c'est une lecture mitigée. J'en attendais peut-être un peu trop.

L'auteur nous entraîne dans deux enquêtes. L'une est dirigée par les services de police, qui cherchent et croient avoir trouvé le coupable idéal, puis une autre est menée par Derek et Charlotte. C'est ce deuxième aspect des investigations qui est le plus intéressant. Plusieurs pistes sont explorées jusqu'à ce que des secrets de famille soient dévoilés. Robert Goddard a su habilement induire le lecteur en erreur une bonne partie du roman.

Même si j'ai trouvé l'intrigue bien construite, j'y ai aussi trouvé beaucoup de longueurs et de lenteurs. Il faut attendre les 2/3 du livre avant que le rythme soit soutenu. C'est seulement à ce moment que des rebondissements surviennent jusqu'au dénouement final.
J'ai trouvé la personnalité de Charlotte un peu fragile et celle de Derek maladroite.
De plus, si la guerre d'Espagne est bien évoquée, ce ne sont que par petites touches. J'en attendais bien davantage.

En bref, ce livre est un bonne lecture du côté de l'intrigue policière, mais je suis tout de même restée sur ma faim du côté des personnages et de l'intrigue historique.

Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Ouf ...il m'a fallu 8 jours pour finir ce pavé de presque 800 pages !
Ma critique va donc à l'encontre de la majorité ...
L'histoire commence bien , mais peu après , malgré quelques rebondissements , l'intrigue piétine et s'éternise .
Outre que je ne me suis attaché à aucun personnage ,
je n'ai pas trouvé l'histoire palpitante .
J'ai cru ne jamais arriver au dénouement et je suis content de me plonger dans une autre histoire !
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Le Monde des Abberley, le nouveau polar de Robert Goddard vient de paraître. Est-il vraiment nécessaire d'en dire plus ?
Peut-être que oui, quand même, ne serait-ce que pour les lecteurs qui ne le connaissent pas encore 😉
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Goddard est, à ce jour, l'un des meilleurs auteurs britanniques de polars.
Et avec le Monde des Abberley, il nous en propose de nouveau un d'excellente facture.
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Beatrix Abberley, vieille dame apparemment sans histoires, est retrouvée assassinée chez elle un matin par sa femme de ménage.
Rapidement, sa nièce, Charlotte, son neveu, Maurice, et la Police se rendent compte que ses Tunbridge Ware (objets en marqueterie de valeur) ont été également dérobés.
Aussi lorsque les bibelots en question sont retrouvés chez Fairfaix, un antiquaire connu de la Police pour d'autres faits, sa culpabilité ne semble pas faire de doute.
Mais la vérité est-elle réellement aussi simple que ça ?
Le frère de Fairfaix, lui, décide de croire en son innocence, et se rapproche de la famille, afin de leur faire afin de tenter de découvrir la vérité.
La victime était-elle réellement la femme simple que l'on pense ?
Si oui, pourquoi sa meilleure amie réagit-elle de cette façon ?
Et, surtout, qu'est-ce qui se cache derrière toutes ces histoires familiales dont on a abreuvé Charlotte durant son enfance ?
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La nouvelle intrigue de Robert Goddard se situe cette fois dans les années 80, et, si j'ai personnellement une préférence pour ses intrigues se situant plus loin dans le temps, il parvient une fois de plus à recréer une atmosphère toute en finesse et sans fausse note.
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Avec ce gros pavé de près de 650, il prend son temps, comme il sait si bien le faire, pour installer son histoire et ses différents personnages.
Il excelle décidément dans le rôle de guide des méandres familiaux et des sombres secrets filiaux.
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Comme toujours avec cet auteur, on ressort de cette intrigue avec une sorte de nostalgie, qui nous maintiendrait bien quelques centaines de pages supplémentaires.
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C'est bien tourné, fin, intelligent et prenant.
Bref, un très bon polar britannique.
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À découvrir, ainsi que tous ses autres titres.
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Ce roman commence comme un roman policier, typique du genre, et l'on s'attache à vouloir savoir, comme dans beaucoup de romans de ce type, qui a bien pu tuer la victime, et pourquoi ! Malheureusement, il va falloir attendre, encore et encore pour avoir le fin mot de l'histoire. Et si dans certains polars, l'attente fait monter la pression du lecteur, dans celui-ci, pendant un long moment, la lecture est une lutte. C'est long, c'est délayé, et on se demande si on ne pourrait pas directement passer à la résolution de l'affaire.

Ce qui est plutôt dommage, parce que c'est bien écrit, de façon simple, agréable, et avec du vocabulaire ( c'est à noté car plus si fréquent). Mais voilà, l'auteur se perd dans des histoires dont on se fiche, avec des développements incompréhensibles sur certains personnages. Puis il y a des petites saillies, des instants où l'on reprend le fil, où l'on se laisse convaincre, avec ce point historique que je connaissais peu sur la guerre d'Espagne. Et l'on retombe dans la simplicité de l'intrigue et dans l'incompréhension. Je me suis même dit parfois " tout ça pour ça ! " ce qui est une sacrée perte de temps quand on lit un livre de plus de 600 pages.

Alors si vous lisez vite, si vous avez des vacances à occuper, n'hésitez pas. Mais si vous lisez peu, ou lentement, ou que votre temps est compté, croyez-moi, il y a d'autres romans bien plus captivants !
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Beatrix Abberley (85 ans) résidant à Rye, a parfaitement entendu son assassin pénétrer chez elle mais n'a pourtant pas bougé. Elle l'attendait sans surprise apparemment, s'adressant à lui dans l'obscurité. Était-ce bien la personne qu'elle redoutait ? Et pourquoi était-elle si résignée ?…

La police, après enquête, conclura rapidement à un cambriolage qui a mal tourné, puisque le butin (des pièces de marqueterie de technique artisanale répondant au nom de Tunbridge Ware) a été retrouvé chez un antiquaire de très mauvaise réputation …

Charlotte, nièce et filleule de Beatrix, héritière avec son demi-frère Maurice (lui-même fils du célèbre poète Tristam Abberley – frère cadet de Beatrix – mort durant la guerre civile espagnole) va enquêter bien malgré elle, avec un certain Derek Fairfax (qui tient à prouver l'innocence de Colin, son antiquaire de frère …) Charlotte va alors mettre les pieds dans un passé trouble, dont l'ultime vérité pourrait bien être la cause directe de l'assassinat de Beatrix Abberley …

Un roman plutôt bien construit, nous menant pas à pas (et avec un flegme « so british ») à la rencontre de l'Espagne d'avant-guerre et vers un épilogue imprévu qui révèlera la vraie nature des principaux protagonistes.

Un bon moment de lecture – sans être toutefois un réel coup de coeur –
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Beatrix Abberley, quatre-vingt-cinq ans est tuée dans le hall de son cottage, assommée avec un chandelier par un mystérieux visiteur qu'elle semblait pourtant connaître ou attendre. Dans cette partie de Cluedo, il va donc falloir trouver qui est l'assassin et surtout quel est le mobile de ce crime?

Très vite les soupçons se portent sun Colin Fairfax, un antiquaire un peu véreux venu, peu de temps avant, rencontrer la vieille dame afin d'acquérir sa collection d'objets précieux en marqueterie du Tunbridge Ware. Une collection que la police retrouve bien vite dans l'arrière boutique de l'antiquaire. Un peu trop facile pour être vrai. Mais tant que la police tient un coupable, surtout connu pour sa malhonnêteté, inutile d'aller chercher plus loin.

Toutefois, Derek, le frère de Colin, croit aux cris d'innocence de son frère. Au risque de perdre son emploi et ses économies , il n'abandonnera pas son frère. Et pour cela, il tente de rallier à sa quête, Charlotte Ladram, la nièce de Beatrix.

Charlotte est la fille de Tristram Abberley, le frère de Beatrix, un poète mort lors de la guerre d'Espagne. En mourant, Tristram laisse sa femme, sa fille, son fils d'un premier mariage, Maurice Abberley et de nombreux recueils de poèmes dont la famille retirera longtemps de conséquents droits d'auteur.

Une vieille amie de Beatrix apprend à Charlotte que sa tante lui avait demandé d'envoyer à sa mort des courriers à quatre personnes. Elle ne devait pas les ouvrir ni regarder les adresses. L'une était sans au un doute adressée à la femme de Maurice. Mais qui était les destinataires au Pays de Galles, à New-York et à Paris?

Charlotte mène l'enquête d'autant plus avidement et dangereusement quand un second meurtre et un enlèvement viennent prouver que cette affaire dépasse largement le vol de quelques objets. Avec Derek, elle supplante la police, persuadée d'être bien plus efficace pour résoudre ce mystère familial qui l'entraînera en Espagne.

« Leur guerre civile a sécrété une sorte de poison qui nous atteint aujourd'hui encore, cinquante ans plus tard.»

C'est ma première lecture de Robert Goddard et je découvre une enquête bien menée pleine de rebondissements. En commençant ce roman, je ne m'attendais pas à ce que l'auteur m'emmène aussi loin pour identifier le mobile du crime. Si c'est une lecture facile et agréable, pour moi, cela ne dépasse pas le divertissement.
Lien : https://surlaroutedejostein...
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Charlotte (« Charlie » pour ses amis) apprend que sa tante Beatrix a été assassinée. Un antiquaire aurait envoyé quelqu'un voler ses précieux Tunbridge Ware (objets en bois, à la marqueterie particulière). La vieille dame aurait surpris le cambrioleur, qui l'aurait alors tué. Une conclusion qui ne satisfait pas le frère de l'antiquaire, Derek Fairfax. Il va alors mener sa propre enquête, aidé par Charlotte qui va peu à peu ouvrir les yeux sur les secrets que cache sa famille : qui sont vraiment les Abberley ?

Dès les premières pages, le lecteur sait que ce n'est pas un simple cambriolage qui aurait mal tourné, puisque le point de vue adopté est celui de Béatrix : elle sait que l'intrus est venu l'assassiner et elle l'appelle même par son nom… Et ce nom est celui du chauffeur du demi-frère de Charlotte… le lecteur en sait déjà donc plus que les enquêteurs eux-mêmes ! Et pour être honnête, les différentes péripéties sont cousues de fil blanc : à maintes reprises, contrairement à Charlotte, le lecteur n'est pas dupe des mensonges des différents personnages… Et la fin du roman (la découverte de l'antiquaire) n'a pas été une surprise.
Donc j'ai été plutôt déçue par ce roman. J'ai préféré du même auteur, « Heather Mallender a disparu » ou « Par un matin d'automne ».
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Voilà un roman que je ne suis pas mécontente d'avoir terminé.
Je ne connaissais pas Robert Goddard et le résumé m'intriguait. Je l'ai donc pris en audio (chez Audible) et je l'ai trouvé un peu compliqué. le lecteur (Olivier Chauvel) a bien fait le job car il y a beaucoup de personnages qu'il incarne très bien. Mais le texte, tres long, m'a souvent laissée songeuse.
Ne connaissant pas l'auteur, je ne sais pas si ce roman à tiroirs, avec des allers-retours entre passé et présent + des secrets de famille + des références politico-historiques (Franco, la guerre d'Espagne), est une habitude chez lui ou non, mais parfois il m'a juste perdue.
Bref, une lecture pas désagréable mais dont j'aurai peine à me souvenir.
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