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Citations sur Le sang des 7 Rois, tome 2 (40)

- Tu n'es pas une fille, Rosa, tu es un miracle. 
Fernest se pencha et cueillit une petite fleur qu'il lui glissa dans les cheveux. 
- Rosa, tu es la maison de mon âme, mes yeux pour voir le monde quand il est trop loin. Je t'aime, Rosa.
- Pourquoi m'aimes-tu ? 
- Je t'aime... parce que tu en as besoin. 
- Ce n'est pas une raison. 
- Alors je t'aime parce que j'en ai besoin. Rosa essaya de voir les voyageurs en contrebas. Ils étaient trop loin et dissimulés par le relief. Elle ferma les yeux et sentit leur présence, leurs émotions, leurs douleurs et leurs peines. (...) Rosa s'écarta pour regarder Fernest, puis elle détourna les yeux comme pour se mesurer au glacier, colossal nuage pétrifié sur le flanc de la crête. Elle resta ainsi longuement avant de reprendre la parole. 
- On ne m'a jamais aimée, Fernest.
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Les armées fortes sont faites de caractères forts, obéissants malgré leur tendance indocile. Il voyait en eux une armée de moutons. De beaux et puissants moutons, mais il ne sentait pas la présence d’un fauve.
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Du bout du camp, la voix grave de Maja entonnait avec les enfants un chant triste comme le vent, doux comme la mousse, sensuel comme l’été.
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Sylvan avala un morceau de pain avec une lampée de vin.

— J’ai connu l’amour, Tarman. Il appartient aux hommes, comme le temps et la force est notre bien propre… L’amour dure le temps d’une vie d’homme et s’érode au-delà. La nature est bien faite, mais elle ne nous a pas trouvé de place en son sein, j’en ai la conviction. Quand notre première vie s’achève, nous changeons, Tarman. Nous devenons des monstres. J’ai vu passer ici tant des nôtres qui fraternisent avec ces pauvres bougres quelque temps avant de s’en faire les bourreaux. Persuadés de notre supériorité, nous devenons cruels et arrogants. Tes compagnons de voyage en sont une parfaite illustration. Dès qu’un problème se pose, ils ne pensent que par la violence car leur puissance leur donne un avantage sur les hommes. Ils savent que le Suprême est une supercherie quand les hommes ont au moins cette béquille. Les nôtres sont des prédateurs en sommeil. Quand ils sortent de l’ombre, c’est pour dévorer plus faible qu’eux, pour en user comme les enfants usent d’un jouet afin de se persuader de leur propre valeur. Voilà ce à quoi je pense, Tarman, depuis trois siècles.
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- Vois comme il est facile d'être brave dans un livre, Orville. Mais ici c'est la vraie vie ! Il faut que tu sois plus prudent ou il va t'arriver malheur ! Tes blessures sont sérieuses.
- N'aie crainte, Pétrus, je ne peux mourir maintenant alors que ma propre histoire n'est pas achevée.
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Il est vrai qu’ils ont à peine un siècle, il faut que jeunesse se passe.
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Ceux qui font en sorte d’oublier deviennent cyniques, cruels et indifférents.
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Seigneur que les hommes sont stupides ! Ils s’octroient tous les droits quand ils sont les plus forts et donnent des promesses qu’ils ne pourront tenir quand ils sont vaincus.
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(...) vous barrez de nuit droit sur une zone infestée de récifs infestée de requins et de pirates, fuyant votre royaume tenu par des capitaines-ambassadeurs-militaires et les soldats de votre rival. Si vous daigniez au moins ouvrir les yeux quand vos mains tiennent à la fois notre destin et le gouvernail de cette coque de noix, la situation semblerait moins désespérée.
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Nous serons morts de froid avant demain matin. Il nous faut donc des vêtements, un feu, des armes, de quoi manger et n bateau. Or, vois-tu, les échoppes sont fermées à cette heure tardive et nous ne pouvons nous approvisionner autrement qu’en assassinant un peu.
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