....j’ai pensé aussi que le destin d’une personne pouvait être influencé inéluctablement par une si petite chose et que rien n’était insignifiant dans la vie....Mais par la suite, j’ai changé d’avis......car j’ai compris la raison pour laquelle rien n’est insignifiant dans la vie : quand une personne fait face à un choix, même dérisoire, c’est la totalité de son vécu qui en décide ; aussi, l’important n’est pas la rencontre elle-même mais l’ensemble du vécu qui l’oriente.
Combien de fois tombera la neige et soufflera le vent
avant que les feuilles repoussent et que les fleurs se fanent ?
Ce jour-là, j’aurais dû comprendre qu’il est inutile de faire confiance et d’accorder le bénéfice du doute à des gens qui, parmi tant de sentiments possibles, ne manifestent que de l’hostilité. Mais même en sachant dès le début que telle personne va forcément agir dans le mauvais sens, on se dit toujours « on ne sait jamais… », c’est plus fort que nous, c’est comme le poison addictif de l’espoir......
Mais j’en suis au même point aujourd’hui, après tant d’années. J’ai eu souvent ce genre d’expériences depuis cette première fois, pourquoi faut-il que je m’acharne à croire que les méchants finiront par être bons et les règles à être impartiales ?
Dans une échoppe de nouilles, de longs spaghettis blancs accrochés sur une corde comme des linges étaient en train de sécher en vibrant légèrement dans la brise du soir. C’était une nuit de printemps.
Les êtres humains refusent de voir les choses telles qu'elles sont ; ils n'acceptent que ce qui se conforme à leur vision des choses; quand ils prennent la route avec une carte qu'ils ont dessinée à l'avance et tombent sur un chemin allant dans un sens différent de ce qu'ils avaient prévu, ils préfèrent changer le chemin pour l'adapter à leur carte, et rares sont ceux qui acceptent de modifier leur dessin.
Les êtres humains refusent de voir les choses telles qu'elles sont; ils n'acceptent que ce qui se conforme à leur vision des choses; quand ils prennent la route avec une carte qu'ils ont dessinée à l'avance et tombent sur un chemin allant dans un sens différent de ce qu'ils avaient prévu, ils préfèrent changer le chemin pour l'adapter à leur carte, et rares sont ceux qui acceptent de modifier leur dessin.
Depuis notre emménagement dans ce quartier j'avais appris beaucoup de choses : que, par exemple, quand on avait de l'argent, on pouvait acheter une maison comme on achète un bonbon; mais que quand on n'avait pas d'argent, on pouvait être chassé de son logement ; et même que les gens comme Mija, Jeong-ja ou bongsun, on pouvait les acheter avec de l'argent. Désormais mon père n'était plus malheureux puisqu'il était à nouveau en mesure de conduire une voiture; quant à ma mère, elle était devenue l'une de ces personnes aisées dont elle avait dit un jour "Plus les gens ont de l'argent, moins ils sont charitables", et en effet, elle semblait bien impitoyable.
Mais je parie que le monde va changer. Il va y avoir plein de femmes admirables qui vont accomplir des choses dont même les hommes sont incapables. Tu dois devenir l'une de ces femmes, comme ces Occidentales qui discutent et dėbattent avec les hommes sur un pied d'égalité et enseignent aussi dans les universités, que personne ne peut mépriser simplement parce qu'elles sont des femmes, le genre e femmes qui réalise des choses que les hommes n'imaginent même pas.
Une myriade d'étoiles brillaient. Elles étaient rondes et blanches comme les grains de maïs soufflés encore chauds que le marchand de sucre d'orge offrait de temps en temps aux enfants quand il passait dans le quartier en faisant cliqueter ses gros ciseaux.
Ce jour-là, j'aurai dû comprendre qu'il est inutile de faire confiance et d'accorder le bénéfice du doute à des gens qui, parmi tant de sentiments possibles, ne manifestent que de l'hostilité.