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Critique de Carnets2SeL


Dans ce recueil de textes philosophiques, Alban Gonord commence par ceux qui finalement m'ont le plus intéressée : Sénèque, dans ses Lettres à Lucilius, opère la distinction entre le temps que nous possédons dans le projet et le temps qui nous possède dans la vieillesse. Nietzsche, dans Seconde considération intempestive, insiste sur l'importance de pouvoir oublier comme condition du bonheur. Sartre, dans L'Etre et le néant, soutient que le passé est déterminé subjectivement par l'homme, qui le choisit et le construit en regard de ce qu'il projette d'être. Et en toute fin d'ouvrage, Deleuze ancre l'éternel retour dans celui de la différence.

Ainsi il ne serait pas pertinent de représenter le temps par une flèche linéaire, mais davantage comme une métaphore du fleuve, la figure du cercle ou encore un son, une mélodie.
Cela m'a donné envie d'aller plus loin avec BERGSON,
MERLEAU-PONTY. le visible et l'invisible, SPINOZA. Lettre XII, ELIADE, Mircea. le mythe de l'éternel retour, JANKELEVITCH, Vladimir. L'irréversible et la nostalgie. Quelque part dans l'inachevé.
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