Ce roman est "écrit uniquement pour la France, où l'écrivain a trouvé un terre d'asile littéraire", pays auquel l'auteur voue un amour. Ok.
Cela dit, il n'est pas écrit en français. Il est traduit.
"Prisoner" est le titre original.
Goolrick a-t-il été satisfait de ce titre français si... différent ? Moi, pas.
Pour le contenu, la quatrième de couverture en dit assez.
Pour le style, c'est du
Goolrick, dur, précis dans les détails, dérision et autodérision sont présentes. La douleur, la souffrance de Rooney est bien rendue, on-je souffre avec lui.
Sur plein de points, il me touche et sur plein d'autres il m'énerve profondément, en tout cas il ne me laisse pas indifférent. C'est ce qu'on-je cherche dans un livre.
Sachez que ce livre est déprimant, triste, avec quelques souvenirs et moments de lumière mais qui ne tiennent pas face à la sombreur (ce mot n'existe pas) de la vie du personnage.
Trump a effectivement une place pivot dans le livre, c'est autour de lui que tourne toute la gloire perdue du monde.
Ce livre est écrit en plein règne trumpiste (2019), et le personnage lui fait porter tous les malheurs et horreurs de son pays, auquel il ne s'identifie plus, même s'il est rattrapé. Avant de s'échapper. Défintivemnt. Je dirais même mieux : définitivement.
La vie dans ce monde (pas) glorieux est une (mal-)chance : courage, fuyons !?