Citations sur Le petit Nicolas et les copains (15)
Quand Clotaire est arrivé à l'école, ce matin, nous avons été drôlement étonnés, parce qu'il avait des lunettes sur la figure.
Clotaire, c'est un bon copain, qui est le dernier de la classe, et il paraît que c'est pour cela qu'on lui a mis des lunettes.
- C'est le docteur, nous a expliqué Clotaire, qui a dit à mes parents que si j'étais dernier, c'était peut-être parce que je ne voyais pas bien en classe. Alors, on m'a emmené dans le magasin à lunettes et le monsieur des lunettes m'a regardé les yeux avec une machine qui ne fait pas mal, il m'a fait lire des tas de lettres qui ne voulaient rien dire et puis il m'a donné des lunettes, et maintenant, bing ! Je ne serai plus dernier.
Moi, ça m'a un peu étonné, le coup des lunettes, parce que si Clotaire ne voit pas en classe, c'est parce qu'il dort souvent, mais peut-être que les lunettes, ça l'empêchera de dormir.
Et puis c'est vrai que le premier de la classe c'est Agnan, et c'est le seul qui porte des lunettes, même que c'est pour ça qu'on ne peut pas lui taper dessus aussi souvent qu'on le voudrait...
(extrait de "Clotaire a des lunettes")
Moi, ça m'a un peu étonné, le coup des lunettes, parce que si Clotaire ne voit pas en classe, c'est parce qu'il dort souvent, mais peut-être que les lunettes, ça l'empêchera de dormir.
- C'est le docteur, nous a expliqué Clotaire, qui a dit à mes parents que si j'étais le dernier, c'était peut-être parce que je ne voyais pas bien en classe. Alors, on m'a emmené dans le magasin à lunettes et le monsieur des lunettes m'a regardé les yeux avec une machine qui ne fait pas mal, il m'a fait lire des tas de lettres qui ne voulaient rien dire et puis il m'a donner des lunettes, et maintenant, bing! je ne serai plus le dernier.
La maitresse s'est mise à taper sur son bureau avec sa règle.
Et puis après, le Bouillon a sonné la cloche et nous sommes allés en classe, pendant que M. Mouchabière raccompagnait Rufus chez lui. Il a de la chance, Rufus; on avait classe de grammaire.
Alors on a tous fait semblant de manger, sauf Alceste qui mangeait vraiment, parce qu’il avait apporté des tartines à la confiture de chez lui.
- Très bon, ce poulet ! a dit Joachim, en faisant « miam, miam ».
- Tu me passes un peu de tes tartines ? a demandé Maixent à Alceste.
- T’es pas un peu fou ? a répondu Alceste. Est-ce que je te demande du poulet, moi ?
Mais comme Alceste c’est un bon copain, il a fait semblant de donner une de ses tartines à Maixent.
Et le premier monsieur a dit à celui qui avait les choses sur les oreilles :
- On peut y aller Pierrot ?
- Ouais, a dit Pierrot, fais-moi un essai de voix.
- Un, deux, trois, quatre, cinq ; ça va ? a demandé l'autre monsieur.
- C'est parti, mon Kiki, a répondu M. Pierrot.
- Bon, a dit M. Kiki, alors, qui veut parler en premier ?
- Moi ! Moi ! Moi ! nous avons tous crié.
Clotaire a fait le marteau avec le bout de fil de fer et une pierre attachée au bout.
- Je commence, parce que c'est moi qui ai eu l'idée, a dit Clotaire. Vous allez voir ce jet !
Clotaire s'est mis à tourner sur lui-même des tas de fois avec le marteau, et puis il l'a lâché.
On a arrêté la réunion d'athlétisme et Clotaire disait que c'était lui le champion. Mais les autres disaient que non ; que puisqu'ils n'avaient pas jeté le marteau, on ne pouvait pas savoir qui avait gagné.
Mais moi je crois que Clotaire avait raison. Il aurait gagné de toute façon, parce que c'est un drôle de jet, du terrain vague jusqu'à la vitrine de l'épicerie de M. Compani !
Et puis, la porte de la classe s'est ouverte, et le directeur est entré :
- Debout ! a dit la maîtresse.
- Assis ! a dit le directeur.
C'est pour ça qu'à la première récré, ce matin, on a trouvé terrible l'idée de Geoffroy.
- j'ai inventé un code formidable, il nous a dit Geoffroy. C'est un code secret que nous seront seuls à comprendre, ceux de la bande.
-Et il nous as montré : pour chaque lettre on fait un geste. Par exemple : le doigt dans le nez, c'est la lettre "a", le doigt sur l'œil gauche, c'est "b" ,le doigt sur l'œil droit c'est "c"". Il y a différents gestes pour toutes les lettres : on se gratte l'oreille, on se frotte le menton, on se tape des tapes sur la tête, comme ça jusqu'à "z", où on louche. Terrible!