Un bouquin qui ferait du bien à beaucoup d'âmes contemporaines, de plus en plus soumises à l'individualisme, au "m'as-tu-vu" et aux likes des réseaux sociaux (instagram, tik tok, tinder, babelio, etc.).
Les opportunités de se connaitre sont plus difficiles.
La religion chrétienne est devenue, tantôt exsangue, tantôt incomprise. Ca n'arrange guère les choses.
Le passage du père d'Alice est saisissant : la société a pour habitude de sommer les "jeunes" à avoir, et un travail, et un logement, et une famille à fonder... Et ça ne suffit pas ! Come on ! Faut se dépêcher de profiter ! Hop hop hop ! La vie est trop courte !
Quelle pression...
Non, le père d'Alice a raison : lui qui connait les défaillances physiques et mentales, n'a aucune prétention. La pression ne le gagne pas non plus.
Il dit être plus heureux, et il a raison.
Il avait fini par "être" chômeur. le statut, tout de suite...
Mais ce n'est pas le statut qui compte. C'est ce qu'on fait, concrètement, ce qu'on vit. Nos choix doivent dépendre de cela.
Si le passage du père d'Alice a été un fait marquant, ce livre est également intéressant pour être finalement la "Bible des Terre-à-Terre". A quoi bon ânonner des métaphores ou de chanter niaisement ?
Il y a du sens là-dessous, on prend du recul : ces psaumes, ces versets, comme d'autres références citées, entre autres
Lao Tseu, veulent dire "on jarte l'ego, au profit de la modestie". Et on trouve là la source, le château d'eau de la philosophie.