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Citations sur Pour une anthropologie anarchiste (5)

Les universitaires apprécient l’identification que fait Michel Foucault entre savoir et pouvoir, et son insistance sur le fait que la force brute n’est plus un facteur majeur de contrôle social. Ils aiment cette idée parce qu’elle les flatte : c’est la formule parfaite pour des gens qui se plaisent à penser qu’ils sont radicaux même si tout ce qu’ils font, c’est écrire des essais qui ne sont lus que par quelques dizaines de personnes dans le milieu institutionnel.
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Question : Combien faut-il d’électeur pour changer une ampoule ?
Réponse : Aucun. Les électeurs ne peuvent rien changer.
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What follows are a series of thoughts, sketches of potential theories, and tiny manifestos - all meant to offer a glimpse at the outline of a body of radical theory that does not actually exist, though it might possibly exist at some point in the future. Since there are very good reasons why an anarchist anthropology really ought to exist, we might start by asking why one doesn’t - or, for that matter, why an anarchist sociology doesn’t exist, or an anarchist economics, anarchist literary theory, or anarchist political science.
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Un moyen infaillible de simplifier les arrangements sociaux, d'ignorer le jeu incroyablement complexe des perspectives, des passions, des intuitions, des désirs de la compréhension mutuelle dont est faite la vie humaine, est d'établir une règle et de menacer de s'attaquer à quiconque y contrevient. C'est pourquoi la violence a toujours été le recours préféré des personnes stupides : c'est la forme de stupidité à laquelle il est presque impossible de fournir une réponse intelligente. C'est aussi bien sûr le fondement de l'Etat.
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Je ne prétends pas que rien d’important ne s’est produit au cours des cinq cents dernières années, pas plus que je ne suggère que les différences culturelles sont sans importance. Dans un sens, chacun - chaque communauté, chaque individu d’ailleurs - vit dans un univers unique. Par «faire tomber les murs», je veux dire, avant tout, éliminer les présuppositions arrogantes et irréfléchies selon lesquelles nous n’avons rien en commun avec 98 % des gens qui ont pu vivre, et nous n’avons donc pas vraiment besoin de les prendre en considération. Car, après tout, si vous présumez qu’il y a eu une rupture fondamentale, la seule question théorique que vous pouvez poser est une variante ou l’autre de :«Qu’est ce qui nous rend si spéciaux?» Une fois que nous nous débarrassons de ces présupposés, que nous décidons au moins de considérer que nous ne sommes pas aussi exceptionnels que nous voulons bien le croire, nous pouvons aussi commencer à réfléchir à ce qui a vraiment changé, et à ce qui n’a pas changé.
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