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3,92

sur 2338 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Les cinquante dernières pages sont une plaisanterie. Mon exemplaire a du subir des dysfonctionnements lors de son imprimerie et des pages d'autres bouquins sont malencontreusement venues s'insérer ! Bon la fin des policiers, thrillers a toujours tendance à me décevoir mais alors là on atteint des sommets de ridicule. Pendant des centaines de pages Grangé essaye de plonger son lecteur dans l'angoisse à coup de tueur mythologique, de course poursuite entre un bonhomme cherchant sa véritable identité et une flic évidemment traumatisée par son enfance luttant seule contre tous pour finir sur un banal secret de famille, dix milles fois exploré dans les livres.
La bonne idée du livre est le thème des voyageurs sans bagages, ces personnes qui ont plusieurs personnalités. On va ainsi intégrer plusieurs univers à commencer par la psychiatrie, dont l'auteur nous livre une critique pertinente sur l'omniprésence des médicaments dans cet univers " le psychiatre ne guérit pas, il accompagne, stabilise, traite, cadre", puis une immersion dans le monde des SDF de Marseille, assez intéressante bien que trainant en longueur, mais ce thème est il me semble assez peu abordé par la littérature, puis l'univers des sites de rencontres, là déjà j'ai commencé à décrocher.
Les premières pages sont assez longues avec beaucoup d'abréviations de l'univers médical qui facilite pas la lecture. le rebondissement vers la page 200 (format poche) fait réellement débuter le récit et c'est finalement le rebondissement le plus intéressant du roman. Ensuite le héros va bien sur bénéficier de beaucoup de chance pour échapper à ceux qui veulent le tuer, on a la traditionnelle scène de l'affrontement dans un escalier dans une petite rue, la classique arrivée d'un train ( ici un tram) pour prendre la fuite tranquillement, il pénètre tranquillement dans les bureaux du palais de justice, bureau ho miracle non fermé à clé !, évidemment l'histoire débute sous un épais brouillard et se termine en pleine tempête Xynthia pour bien renfoncer la noirceur du propos. Pas utile.
Après toutes ces péripéties arrivent la fin bâclée, Grangé nous sort un personnage nouveau se révélant être son père, qu'il a un jumeau mort à la naissance et le tueur n'est autre que le père du héros. Pendant tout le récit, le lecteur essaye de savoir qui est le coupable, je déteste quand le coupable n'est pas l'un des personnages présents depuis quasiment le début du livre. Enfin bref des révélations qui font soit sourire soit hocher la tête de consternation. J'avais l'impression d'être au temps des grandes sagas télévisées estivales.

Un scénario qui se prête peut être plus à une adaptation ciné qu'à un livre...
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10% du roman sont consacrés à poser des certitudes que les 90% restants vont faire voler en éclats.

Les cent premières pages ne sont guère palpitantes, c'est à la faveur du premier retournement de situation fort surprenant, qui fait réellement démarrer l'intrigue, que le lecteur commence à faire corps avec le roman.

J'ai beaucoup aimé les personnages déglingués, abimés par la vie, à vif dans leur chair et dans leur âme. Anaïs, flic touchante et excessive aux méthodes d'investigations peu orthodoxes et Mathias le psychiatre ténébreux perclus de failles intimes, héros complexe n'ayant justement pas toujours une attitude de héros. Ces deux personnages sont vraiment bien campés. Quant aux personnages secondaires, trop nombreux pour tous les citer, j'ai apprécié le fait qu'ils ne soient pas caricaturaux.

Le ton de Grangé est ultra-réaliste, organique, dérangeant, le style simple mais vigoureux.

Le tout est assorti d'une immersion terrifiante dans le monde des SDF et des hôpitaux psychiatriques, en passant par une plongée dans les milieux interlopes parisiens, marseillais, européens et les malversations des grands groupes pharmaceutiques, agro-alimentaires et paramilitaires du monde moderne.

Cependant, était-il besoin de faire un roman de plus de 700 pages ? Non. L'histoire aurait pu largement tenir sur moins de pages et y aurait certainement beaucoup gagnée. A trois cents pages du dénouement, j'ai eu une petite baisse d'attention, je perdais patience face à certaines circonvolutions du récit qui ne me paraissaient pas indispensables. Cette sensation d'étirement maximal de l'intrigue m'a un peu agacée. J'avais l'impression que l'histoire n'en finirait jamais de se complexifier et de s'achever.

Et malheureusement ce que je craignais est arrivé : la fin est complètement ratée.

En bref, « le Passager » est un thriller qui commence bien mais se termine de manière indigne au grand dam du lecteur qui se sentira floué d'avoir gâché tant d'heures de sa vie à lire un roman de 700 pages qui finit en pétard mouillé. Un roman invraisemblable, aux effets et rebondissements artificiels aux allures de foutage de gueule. En fermant ce roman, j'étais à la fois déçue et en colère, je regrettais presque d'avoir lu ce roman et c'est pourquoi je vous conseille de passer votre chemin.


Lien : http://labibliothequeanuages..
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Lorsque je lis du Grangé, je m'attends à du suspens, de la tension. Pour ce titre, c'est raté. J'ai très vite compris que le personnage principal n'était pas clair, bien avant les premières révélations. Il ne pouvait pas non plus mourir dans ses différentes agressions, sinon il n'y aurait plus eu d'histoire. Toutes les péripéties qui se produisent découlent de façon logique les unes des autres, il n'y a donc pas d'effet de surprise. Un flic boderline n'est pas original, même si c'est une fliquette.
J'ai néanmoins voulu poursuivre jusqu'à la fin pour connaitre la chute. C'est le seul moment où l'on se dit qu'il y un personnage et des révélations qui font froid dans le dos. Faut vraiment être tordu pour penser et mettre en oeuvre de telles monstruosités.
Vous l'aurez compris, cette lecture ne m'a pas transportée. Cela se laisse lire, mais c'est une lecture morne.
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Mon chéri l'ayant abandonné, n'ayant pas du tout les mêmes gouts que lui en matière de livres, c'est un coup de coeur d'une blogueuse (j'ai oublié son nom) qui m'a décidé comme celui-çi était déja dans ma bibliothèque.

Malheureusement, je n'ai pas réussi à aller au bout de ce livre !



Je m'explique :

Ayant plongé dès le départ dans le livre, totalement tombé sous le charme, mais malheureusement cela n'a pas duré !

Concernant la couverture, je l'ai trouvé très attirante, le labyrinthe (dont la signification est expliqué au court du récit) reflète, le côté intriguant du "Passager".

Les personnages m'ont beaucoup plu ! Je me suis très vite attaché à Mathias ! Quand à Anaïs, je suis totalement tombé sous le charme, cette souffrance qui fait d'elle une personne très déterminé, prête à tout pour mener à bout son enquête, m'a impressionné !

Le coté mythologique aussi m'a séduite.





En revanche, malgré que la première moitié de ce livre m'est totalement séduite, je n'ai pas réussi à décroché ! Tout s'enchaine très vite, l'énigme est captivante, les personnages plus qu'intriguants avec tous leur partie sombre ! Mais voila après cette première moitié, l'auteur tourne en rond, l'action est plate, le récit s'essoufle !

Dommage car au départ l'auteur avait beaucoup d'imagination, peut-être un peu trop finalement ! D'ailleurs du coup si quelqu'un peut m'éclairer sur la fin de ce livre, je lui en serai reconnaissant :)

Malgré cet abandon, je conseille quand même ce livre (divisé en 5 parties) car l'intrigue est exceptionnelle, et l'auteur réussi à rendre le lecteur accroc malgré un essouflement.

Lien : http://coupdecoeur-morgane.o..
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Un livre que j'étais très impatiente de lire mais qui m'a beaucoup déçue: des personnages pas attachants et à la limite de la caricature, des thèmes intéressants (gemellité, fugue psychique) mais traîtés jusqu'à l'absurde, des abréviations trop nombreuses dans la première partie, des scènes trop simples dans lesquelles le personnage principal se tire d'affaire trop facilement, une fin à laquelle il manque un épilogue...
Je pense que 721 pages, c'est trop et que moins de pages aurait peut-être permis une histoire de meilleure qualité et moins tirée par les cheveux.
Ce n'est pas demain la veille que je lirai un autre roman de cet auteur. Désolée.
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Ce pavé flirte avec le millier de pages en poche. Si tant est que l'appellation ait encore du sens. À part un kangourou, personne ne dispose de poches de cette taille.
Démarrage poussif pendant deux cents pages. Suivent sept cent pages de tueur en série comme on n'en croise que dans la fiction, amateur de mise en scène fantasque, baroque et mythologique (donc hors sol et irréaliste), versus l'habituel flic torturé de thriller. le tout s'achève par cinquante pages d'une de ces fins dont Grangé a le secret : banale et ratée.
Trop long pour ce que c'est faire : raconter une histoire et des personnages déjà racontés un milliard de fois par le genre.
Lien : https://unkapart.fr/critique..
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Comme la plupart des avis que j'ai pu récolter sur la toile, ce livre m'a déçu. Beaucoup trop long, beaucoup trop de choses développées, on part d'un coin à l'autre de l'esprit de Matthias Freire pour en arriver à une fin rapide, inattendue, qui fait s'évaporer tout ce que l'on vient de subir pendant 700 pages.
Ce roman aurait à mon sens mérité d'être écourté ou d'avoir une fin plus travaillée, c'est selon. J'ai bien failli avoir une indigestion d'avoir été jusqu'au bout de ce livre, que j'avais pourtant attendu impatiemment...
Lien : http://lovelybook9.blogspot...
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Facile à lire mais pas grand chose à en retirer et l'intrigue est complètement tirée par les cheveux.
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decevant
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Dommage Grangé c'est louper sur ce livre . L'idée était pourtant bonne .
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