Lorsque Mathieu Durey apprend la tentative de suicide de son meilleur ami, Luc Soubeyras, il ne peut imaginer qu'il s'agit du point de départ vers un voyage à travers les limbes, une dangereuse enquête ou le Bien et le Mal sont les principaux protagonistes. Une amitié construite sur les bancs de l'église catholique, une enquête qui s'achèvera à la porte des ténèbres.
Ce qui est admirable avec cet auteur, c'est sa facilité à retranscrire une ambiance suivant les lieux géographiques où l'intrigue se situe. On ressent l'expérience acquise sur le terrain de l'investigation internationale (JC Grangé était reporter avant de devenir écrivain). Ici, le héros ne compte plus le nombre de pays traversés (Paris, Milan, Cracovie, Besançon, Lausanne), le nombre de kilomètres engrangés et dans ce tumulte, JC Grangé prend le temps de nous faire partager les décors mais aussi l'état d'esprit du narrateur. Une invitation au voyage.
Le thème de fond traite des Near Death Experience. Entre la vie et la mort, on est comme dans un doux rêve, notre âme est légère, apaisée, on perçoit cette fameuse lumière blanche qui promet un bonheur éternel. La question est : Que se passerait –il si cette NDE s'avérait négative ? Si au lieu du paradis s'ouvriraient les abimes ?
Plus qu'une enquête, il s'agit d'un parcours initiatique vers la rédemption. Nous vouons un culte aux illuminés mais qui peut protéger les « sans lumières » ? Nous croyons aux miracles de Dieu, mais qui peut discerner les atrocités du Diable ?
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Mon tout premier Grangé. J'aime beaucoup le genre policier, alors mêlé policier au mystère de l'expérience de la mort imminente, ça m'a beaucoup plu. Grangé ne lésine pas sur les détails, en particulier sur ceux de torture, de cadavres en décomposition, etc… C'était un peu trop pour moi par moment. Mais le but d'un livre, d'une histoire racontée, est-ce que ce n'est pas de suscité le maximum d'émotions ? Au moins, cet auteur va au bout de ses idées, il ne fait pas du plat. C'est ce que j'ai apprécié.
Quant à l'histoire, je l'ai, elle aussi, trouvé très approfondie, avec des personnages très intéressants, sombres par instant, en proie aux doutes, mystérieux, actifs. Ça collait très bien à l'intrigue. Les 700 pages se tournaient toutes seules tant j'avais envie de connaitre les démêlées de cette enquête. Une bonne lecture avec une intrigue parfaitement orchestrée et prenante, même si par moment j'avais envie de sauter quelques passages trop « durs » pour mon côté sensible…
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Je préfère commencer par les points positifs, car oui, je suis honnête il y en a :
On voit que c'est un roman travaillé, qu'il y a une trame, une intrigue, l'auteur ne s'est pas réveillé un beau matin en se disant, tiens je vais écrire ça, ça a l'air cool ! Des recherches ont été faites, ça se voit. Ou alors l'auteur fait très bien illusion pour des néophytes comme moi en décrivant les divers univers à savoir la médecine, la religion, le satanisme, la police, la prostitution …
Et chose étonnante, le thème principale (dieu VS diable) ne m'intéresse, mais alors pas du tout, et pourtant je n'ai pas pu lâcher le roman, malgré tous les points négatifs que je citerais après, je ne pouvais me résoudre à ne pas le finir, je voulais savoir le fin mot de l'histoire, donc pour moi, c'est un très bon point. Même si il n'est pas passionnant, ce livre sait vous attirez.
Et voilà maintenant venu le temps des points négatifs :
Première impression … grossier ! Il n'y a pas une page sans grossièreté (du moins au début, peut-être que par la suite j'ai fini par m'y habituer, mais j'en voyais moins !). C'est sans doute un effet de style, mais ce n'est pas ce que je recherche dans un livre. C'est peut-être également un moyen de tenir le lecteur éveillé en le choquant un peu de temps en temps … Mais bon dans un livre les « Merde », « Connard », « Va te faire » (et j'en passe) ce n'est pas mon truc !
La violence également est très présente, ou plutôt le gore. En lisant certains passages j'avais presque envie de vomir ! (Quelle idée aussi de lire juste avant de manger hein ? ;D) Pour ceux qui aiment tout ce que l'on pourrait trouver dans des films d'horreurs : lisez le sans crainte, vous aurez plusieurs scènes bien détaillées d'une immondice sans nom ! C'est vraiment terrifiant de sadisme, de cruauté et en même temps très bien pensé. On en viendrait même à se demander si l'auteur n'est pas en train de décrire son passe-temps ! ;P
Le sexe ! Non non je n'ai rien contre le sexe. Seulement je trouve ça un peu minable de faire un bonhomme, qui fait soi-disant voeux de chasteté, et de décrire ses sensations les plus intimes à chaque fois qu'il voit une femme qui lui plait bien … Après c'est sur, il faut bien vendre ! Et pas de vente sans scènes sexuels ?
Les scènes inutiles ! Sur le moment on s'en rend pas vraiment compte, mais à la fin du livre, quand on le referme après avoir lu la dernière ligne, de nombreuses questions se posent … « Mais … pourquoi avoir écrit la scène Y du début ? Il n'y a aucun lien direct avec l'histoire ! » Si si je vous jure, pour ceux qui l'ont lu, dites moi alors pour quoi faire l'entrevue sur le pas de la porte avec sa chère maman, les scènes de tortures qui n'ont pas de liens avec l'affaire ? (si ce n'est pour plaire aux accros …).
Un héros un peu niannian … Dans le sens où il ne fait que chercher la vérité durant presque 700 pages et qu'il est clairement à côté de la plaque tout du long (vous me direz c'est normal, sinon il n'y aurait pas d'histoire, certes !) alors que le lecteur peut aisément devinez le véritable coupable dès les 300 – 400 « premières » pages. Heureusement, on est loin d'imaginer tous les détails ! =)
En conclusion, j'ai été tenté de ne lui mettre que 1/5, mais aux vues des points positifs qui ne sont si insignifiants j'ai rajouté un petit point. Car en effet, ce livre n'est pas illisible, même pour une personne comme moi qui n'aime pas ce genre là, mais j'aurais largement préféré passer mon temps à lire autre chose ! Cependant une personne qui raffole des thrillers passera un moment … angoissant à souhait ! ;)
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Ce roman, je n'ai pas été capable de l'apprécier tout de suite.
Mathieu Durey, flic à Paris, mène l'enquête sur le suicide de son meilleur ami. Celui-ci a plongé dans l'eau froide aux abords de sa maison de vacances et se retrouve dans le coma. Les deux hommes sont catholiques pratiquants, alors pourquoi l'un d'eux a décidé de mettre fin à ses jours sachant que ça lui fermera les portes du paradis ?
C'est pour trouver la réponse que Mathieu va suivre les traces de son ami, reprendre sa dernière enquête, un meurtre abominable, pour comprendre la finalité des évènements.
Dieu contre le Diable, la lumière contre les ténèbres, une lente descente aux Enfers.
J'ai eu énormément de peine à démarrer ce pavé. 750 pages, c'est peu pour moi habituellement mais cette fois il m'aura fallu pas loin d'un mois pour en venir à bout.
Pourquoi ? Parce qu'une bonne première partie du roman est uniquement basé sur les états d'âme du héro, son amitié avec l'homme presque mort dans une chambre d'hôpital, ses souvenirs et surtout, sa foi et son amour pour le tout puissant.
L'auteur, quitte à rabâcher pour qu'on comprenne jusqu'où va la foi de notre bonhomme, nous parle énormément de prières, de dieu, de monastère, de voeux monastiques, de tous les points de la religion. Étant athée, je n'y comprenais pas grand chose, et je dois bien avouer que ça m'a assez vite gonflée à force. Mais la description du cadavre quand enfin on touche au coeur de l'histoire, m'a donné envie de continuer.
Et... Quelle histoire ! Dès le moment où Mathieu plonge dans l'univers démoniaque du tueur, ses théories sur le diable en prennent un sacré coup. Tout son petit monde s'écroule petit à petit. Ses rencontres le forgent, le manipulent, sa vie et sa foi sont en danger mais il lui est impossible de renoncer : il doit savoir.
Le dénouement est bon, mais un élément sur la fin me chiffonne un peu. Comment un simple flic d'une quarantaine d'années sans aucune expérience de spéléologie a-t-il pu se risquer sans se tuer dans un lieu où même les plus aguerris ont peur de poser un orteil ?
Mis à part ça, ce roman est bon. Un peu long au début, mais paradoxalement la fin est presque trop courte une fois qu'on sait qui est derrière tout ça. Bien écrit, intéressant, ont sent que l'auteur s'est renseigné à fond sur son sujet et qu'il le maîtrise.
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J'ai terminé ce roman il y a plus d'une semaine déjà et bien que je l'ai décanté, j'ai encore de la difficulté à bien le résumer. Déjà, c'est du Grangé, donc c'est excellent! C'est bien écrit, c'est limpide, c'est glaçant! Au contraire des autres livres que j'ai lus de cet auteur, celui-ci ne m'a pas subjuguée dès le départ. J'ai dû persister un bon 70 pages avant d'entrer dans l'histoire, mais avec ses 652 pages, il a bien su se rattraper.
Mathieu est un homme pieux, qui se vouait à une vie religieuse, mais dont les expériences de la vie l'ont poussé à devenir enquêteur afin de traquer le mal à la source. Mathieu a beau croire en Dieu, il ne croit pas en son antagoniste, Satan. La tentative de suicide de son meilleur ami Luc, dans des circonstances incompréhensibles, l'amène à investiguer sur la dernière enquête de celui-ci.
En parcourant le chemin de Luc, il découvre des meurtres complexes avec une signature unique dont tout porte à croire qu'ils soient l'oeuvre de gens qui ont été marqués par le Mal lui-même.
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Mon deuxième Grangé, et le plaisir d'avoir entre les mains un livre qui se lit en plus de deux soirées... et qu'on a envie de continuer, même quand le marchand de sable est passé, lequel passe très fortuitement de toute façon, car le stress est monté à la lecture, et on n'entend plus la nuit pareil !
Ce deuxième opus ne m'a pas déçue, mais je l'ai choisi suite à la lecture de critique sur Babelio dans cet objectif. J'ignore lequel je choisirais ensuite, car les descriptifs de 4e de couv' sont très légers dans les éditions repérées.
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