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Citations sur La Note américaine (Killers of the Flower Moon) (75)

L'Histoire est un juge impitoyable. Elle expose au grand jour nos erreurs les plus tragiques, nos imprudences et nos secrets les plus intimes ; elle jouit de son recul sur les événements avec l'arrogance d'un détective qui tiendrait la clé du mystère depuis le début.
p.329
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L’Histoire est un juge impitoyable. Elle expose au grand jour nos
erreurs les plus tragiques, nos imprudences et nos secrets les plus
intimes ; elle jouit de son recul sur les événements avec l𠆚rrogance
d’un détective qui détiendrait la clé du mystère depuis le début.
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Mais White savait que le système judiciaire américain, au même titre que ses services de police, était gangrené par la corruption. Il y avait beaucoup de juges et d'avocats véreux. Les témoins étaient menacés, les jurys achetés
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Jusqu’au rachat par les États-Unis de la Louisiane française en 1803, les Osages peuplaient un immense territoire du centre du pays, entre Missouri et montagnes Rocheuses. Peu à peu confinés dans un espace sans cesse plus étriqué, confrontés à l’avancée des colons blancs, ils finirent par acheter au début des années 1870 des terres dans l’actuel Oklahoma. Leur histoire, à partir de ce moment aurait pu se dérouler sans grands bouleversements.
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Les Osages étaient alors considérés comme le peuple le plus riche par individu au monde. « Voyez et contemplez ! s’exclamait un journaliste de l’hebdomadaire new-yorkais Outlook. Les Indiens, au lieu de mourir de faim […], jouissent de revenus réguliers qui rendent les banquiers malades de jalousie. »
Le public était subjugué par la prospérité de la tribu qui venait contredire les images associées au premier contact brutal que les Amérindiens eurent avec les Blancs – le péché originel sur lequel le pays était né. Les journalistes titillaient leurs lecteurs avec des articles sur la « ploutocratie osage » et les « millionnaires rouges » aux manoirs en briquettes de terre cuite et chandeliers, avec bagues de diamants, manteaux de fourrure et chauffeurs. Un reporter s’émerveilla devant les filles osages qui fréquentaient les meilleures écoles d’Europe et portaient de somptueuses tenues françaises, comme si « une très jolie demoiselle des boulevards de Paris était venue errer par inadvertance dans cette petite réserve ».
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« En avril, des millions de petites fleurs se répandent à travers les Blackjack Hills et les vastes prairies du comté d’Osage en Oklahoma. Il y a des violettes, des claytonies et de petits bleuets. John Joseph Mathews, originaire du comté, écrivait que cette galaxie de pétales donne l’impression que les « dieux y ont lancé des confettis ». En mai, alors que les coyotes hurlent sous une lune pleine et exaspérante, de hautes plantes, comme des tradescantia et des rudbeckies hérissées, s’élevaient peu à peu au-dessus de plus petites fleurs pour leur dérober lumière et eau. Les tiges de ces petites fleurs se brisent, leurs pétales s’éparpillent et sont bientôt enterrés. »
__début du chapitre 1
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En 1870, les Osages - expulsés de leurs tipis, leurs tombes pillées - acceptèrent de vendre leurs parcelles du Kansas aux colons à un dollar vingt cinq l'acre. Malgré cela, certains d'entre eux massacrèrent des indiens, laissant leurs corps mutilés, scalpés. A la vue de ces horreurs, un agent des Affaires indiennes s'interrogea : "Qui de ces gens sont les véritables sauvages, la question se pose."
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"Dans les premiers récits de missionnaires, les Osages sont souvent décrits comme "le peuple le plus heureux du monde" [...]. Ils savaient ce qu'était la liberté car ils ne possédaient rien et rien ne les retenait. Mais la nation osage se trouvait sur la route de la locomotive européenne [...] et la vie telle qu'ils la connaissaient ne fut plus jamais la même. "
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Je ne connais pas une seule famille osage qui n'ait pas perdu au moins un membre à cause de ses droits d'exploitation.
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La veuve de Bates déclara : « Nous, les Indiens, n'avons aucun moyen de faire valoir nos droits dans ces tribunaux et je n'ai aucune chance de pouvoir sauver ces terres pour mes enfants. » Le 15 janvier 1926, la Société des Indiens de l'Oklahoma publia le communiqué suivant:
"Les membres de la tribu osage ont été vilement massacrés pour leurs droits de propriété [...] Les responsables de ses crimes méritent d'être poursuivis et punis selon la loi. En conséquence, la Société exhorte les élus à faire tout leur possible pour débusquer et inculper les coupables."
Mais White savait que le système judiciaire américain, au même titre que ses services de police, était gangrené par la corruption. Il y avait beaucoup de Juges et d'avocats véreux.
P. 261
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