Je dois découvrir si Dieu a créé les nombres entiers et l'homme, le reste.
L’hypothèse de la liberté est plus importante que son usage. L’Amérique m’avait offert cette leçon de démocratie pragmatique : ne donnez pas aux gens le choix, mais la possibilité de choisir. Cette potentialité nous est nécessaire et bien suffisante. Peu d’entre nous tolèrent le vertige de la pure liberté.
choisir un type d’homme comme Kurt ou Leo induisait un sacrifice inévitable, même s’il y avait, parfois, des avantages collatéraux comme le sexe. Les monstres prennent tout et donnent peu.
Je ne crois pas au diable. Seulement à la lâcheté collective. C'est la qualité humaine la mieux partagée,avec la médiocrité.
Sa vie, notre histoire, l'avenir du pays:tout était désordre. Je devais faire le ménage dans cette saleté. Je devais apprendre à apprivoiser son chaos si je voulais nous imaginer un futur. Je suis faite ainsi: dites moi que je suis nécessaire et je vous soulève des montagnes.
Je me levais parfois sans avoir la force d'affronter la journée. Ou même l'heure suivante. Et puis...un sourire sur son visage. Un rayon de soleil sur la nappe. Une occasion de mettre une nouvelle robe. Je réintégrais le monde. Chaque minute de souffrance s'effaçait par un espoir de joie. Comme un pointillé avec le néant... Oups! Me voilà à broder de la poésie !
Et surtout, n'oubliez pas de le flatter, même si vous n'y connaissez rien. Certains hommes ont un ego si insatiable que les compliments d'une linotte suffisent à les combler. (p. 121)
Il n'était, lui-même, jamais approximatif. Dans ce monde de beaux parleurs, il préférait le silence à l'erreur. Il aimait l'humilité face à la vérité. Il possédait cette vertu en quantité toxique ; craignant les faux pas, il en oubliait d'avancer.
- Vous n'aimez pas Halloween ?
- Je déteste la fausse joie.
- Vous appréciez pourtant l'alcool.
En ce temps là,on entendait tout au plus cette prière dans la loge des danseuses : "Marie,vous qui l'avez eu dans le faire, faites que je le fasse sans l'avoir!"