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« Je suis le Fleuve » de T.E. Grau traduit par Nicolas Richard (2020, Sonatine, 288 p). Ted E. Grau a été récompensé par un Shirley Jackson Award et un Bram Stoker Award. Deux prix pour des romans ou des nouvelles fantastiques ou d'horreur psychologiques. Il vit actuellement sur la côte ouest à Los Angeles.
Encore un livre sur le syndrome de stress post-traumatique (SSPT) des vétérans de la guerre du Vietnam. Certes bien écrit et qui se lit relativement bien (3 heures). C'est déjà un point positif, ce sera peut-être le seul. Histoire de la mission Algernon pendant la guerre du Vietnam, avec des infiltrations au Laos. On comprend très vite le but de la mission. le commanditaire Augustus Cornwallis Chapel recrute des GI qui ont eu des problèmes dans l'armée régulière. On se doute que ce n'est pas pour rien, qu'il les entraine dans des missions, ici au Laos, en zone non combattante. ». On s'en serait douté que ce n'était pas pour faire du tourisme. On pense cependant aux « Douze Salopards », qui a une tout autre facture.
D'ailleurs le dossier militaire de ces hommes, dont Israel Broussard, originaire de Louisiane, est vide de tout fait concernant cet épisode. C'est le début du roman, avec la confrontation avec deux psys, dont le docteur Massaquoi et son presse papier en verre en forme de « méduse prise dans une bulle d'air. Elle étouffe car elle ne peut pas respirer comme nous ». de la méduse au chien noir, quasi un veau d'une demi tonne, baptisé « Molosse Noir ».
A vrai dire les séquences du début, à Bangkok sont plus indicatives que son opération au Laos. On sent bien que Israel n'a pas récupéré de ses aventures dans la jungle à regarder le Fleuve. le Fleuve, toujours lui. « Peut-être est-ce le Fleuve. Un défilé de tombeaux, des torches minuscules dans des pattes de chats en céramique. Je n'arrive pas à me souvenir, mes mains sentaient l'essence, mais elles ont toujours l'odeur de quelque chose qui pourrait brûler ». Fleuve qu'il aperçoit dans son escapade, avec posé dessus des bougies flottantes qui sont comme un défilé ou un pèlerinage des morts. Image évidente d'un autre fleuve qui nous sépare du royaume des morts, mais qui est tellement mieux décrit dans Dante ou même dans les auteurs grecs. Et encore plus suggestif dans les poèmes de Seamus Heaney «Aeneid Book VI » (2016, Farrar, Straus and Giroux. 112 p.).
Quant à la mission que l'on propose à Israel Broussard, je lui préfère, et de loin « le Chagrin de la Guerre » de Bảo Ninh (2011, Philippe Picquier, 304 p.) que je n'ai pas pu lire en français car épuisé et totalement indisponible, je me suis donc rabattu sur un vieil exemplaire de « The Sorrow of War » (1995, Riverhead Books, 236 p.). C'est un des rares livres écrit par un ancien combattant du Nord-Vietnam.
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C'est une véritable déception pour moi. Je n'ai jamais réussi à rentrer dans le livre, je n'ai pas accroché au récit ni à l'écriture de l'auteur.

Le récit manquait de fluidité et de structure selon moi.

Je n'ai pas su m'attacher à la multitude de personnages. J'ai lu la totalité du livre car j'aime laisser sa chance au livre et à son auteur mais je l'ai lu sans réelle envie. Heureusement pour moi, il n'était pas bien long (274 pages).

En définitive, ce n'est pas un livre pour moi, mais peut-être qu'il vous plaira à vous !
Lien : https://livresquement-djusti..
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