Mes larmes jaillissent, brûlantes et son corps s'abat sur moi. Ses lèvres se pressent brutalement contre les miennes. Harry m'embrasse sauvagement, ses mains plaquées sur mes hanches, son souffle court et chaud contre ma bouche. La porte de la salle de cours s'ouvre soudain, je sursaute, pense fatalement à Remington, puis lâche Harry et m'échappe en laissant l'athlète en tête à tête avec l'homme de ménage qui venait seulement faire son boulot.
Alors que j'avale les mètres et croise les retardataires en provenance du parking, la même litanie passe en boucle, dans ma tête.
Un jour on ne fuira plus, lui et moi. Plus rien ne nous poursuivra. Je ne serai plus traquée par une ombre lugubre, il n'aura plus besoin d'ouvrir les fenêtres pour s'évader de son propre esprit.
Un jour on sera libres.
Ou je serai morte.