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4,18

sur 17471 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Lecture envoûtante...
Le livre parle tout simplement de "la vie" et de "la mort" évoquées dans une ambiance clémente, qui m'a fait rigoler et m'a brouillé les yeux de larmes.
Le roman aborde la maladie de cancer, narrées par les cancéreux eux-mêmes.
Un entremêlement entre l'espoir de vivre et l'espoir de mourir aussi, révélé par la sublime plume de John GREEN !!
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Hazel, 16 ans fréquente un groupe de soutien pour jeunes cancéreux, elle y rencontre un garçon en rémission …


L'Amérique est merveilleuse, tout y est possible, ici notre héros est le cancer et grâce à lui des ados vont pouvoir envisager des romances, leur dieu à leur côté … Un roman pour adolescents à l'heure de la mondialisation (entendez Américanisation), un roman encensé par les médias depuis des années, ça me rend toujours un peu méfiant et je préfère en général attendre quelques années que les odeurs s'évaporent, ce n'est pas que je craigne d'être assimilé par la masse bien pensante, mais quand même …
Nous sommes dans des familles de la "classe moyenne", forcément, pas de sécu aux USA, donc les pauvres n'ont pas le temps de nouer des relations durables avec le cancer. Les jeunes cancéreux sont normaux, ils font du shopping (il faut savoir dépenser sans nécessité), ils ont des écrans géants pour brancher la console, et à 16 ans tout le monde a une voiture, l'Amérique telle que la voit Trump.
Les personnages ont tous un "petit quelque chose" qui les singularise et les rend attachants, l'un se fait énucléer, l'autre a une jambe high-tech et l'héroïne se ballade partout avec sa bonbonne d'oxygène et des canules qui avantagent son visage et son style de beauté.
Arrivés aux Pays-Bas, c'est trop joli, alors on remet une louche de pathos en visitant le musée Anne Franck avec un résumé du drame, c'est le moment de concrétiser la romance …


Au final, ça se vend bien et la cible commerciale, les ados et leurs parents est touchée, c'est assez bien écrit et très facile à lire, rien de choquant, dès la première page on sait comment ça va finir, de la lecture de consommation qui permet d'échanger des pensées profondes avec beaucoup de gens (ceux qui "l'ont lu" ou "vu au cinéma"). C'est même lisible par curiosité, et ça ne coûte même pas, dans les médiathèques il est sur les étagères. Ce n'est pas de la lecture risquée, tout le monde peut le lire, ça passe le temps et comme ça on n'est plus marginal … mais je ne le conseillerais pas à quelqu'un qui ne lit qu'une dizaine de livres annuellement, il y a quand même des livres qui apportent d'avantage. À mon goût c'est trop bourré (et habilement) de déclencheurs convenus.
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Assez déçue de ce tome. J'en attendais beaucoup, vu la hype qui s'était développée autour de ce livre.
L'héroïne ne m'a pas spécialement touchée, même si je dois reconnaître son courage incroyable, et ne parlons pas d'Augustus qui m'a passablement agacée.
J'ai trouvé l'histoire très mièvre bien que parfois émouvante...
Lien : https://biblidamelie.blogspo..
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J'ai enfin cédé aux sirènes de ce best seller lacrymal et compassionnel.

Je ne vais pas faire un nième résumé : ils sont ados,  amis ou amoureux, ils ont le cancer, en rémission complète,  partielle ou en phase terminale. Mais ils ont de  l'humour à revendre, des rêves à réaliser, des livres à lire et des questions à poser.  Plein de trucs à vivre.

Encore.

Pour parodier le style de la narratrice, j'ai été a) scotchée presque malgré moi par le cynisme allègre de Hazel, la jeune narratrice, qui donne le sentiment abusif d'un détachement critique, b) secouée bientôt par la vague redoutable des bons sentiments et le flux redouté du chagrin inhérent au sujet, et c) après l'adhésion et l'émotion, j'ai été assez brutalement rendue à mon libre arbitre ordinaire et pas plus enrichie ou changée que cela par cette lecture essorante mais finalement un peu factice.

Un peu comme si un chef étoilé avait décidé de vous sortir le grand jeu pour vous faire aimer un truc inbouffable- genre des tripes, pour moi le comble de l'horreur- ,  et  que vous retrouviez sa recette sur marmiton. com.

Ah bon, c'était juste une question d'épices alors? On peut vraiment me faire avaler n'importe quoi...

L'impression de m'être fait avoir en beauté, si vous voyez ce que je veux dire..
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Je n'ai pas été particulièrement convaincue par ce livre. J'ai eu l'impression que l'auteur avait tenté d'être réaliste en ne cachant pas certains aspects du cancer, tout en n'étant que très peu crédible sur bien des points.

Je n'ai pas vraiment apprécié les personnages, que j'ai trouvés peu attachants. J'ai trouvé la métaphore d'Augustus par rapport à la cigarette particulièrement stupide et beaucoup de dialogues sonnaient faux. Je n'ai pas trop aimé non plus le fait que Augustus décrive son ex comme une personne horrible, j'ai trouvé que c'était une technique très peu subtile de rendre Hazel ainsi que sa relation avec Augustus plus spéciale. La manière dont les gens réagissaient à leur relation tout au long du livre était d'ailleurs peu crédible.

Toutefois, le roman met en avant certaines réflexions intéressantes. Il se lit bien et est ponctué de traits d'humour qui peuvent être divertissants si on y est réceptif.
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J'ai lu ce bouquin alors que je n'étais pas inscrite sur babelio. Il semble faire l'unanimité, mais moi je n'ai pas aimé . Il est vrai que je ne suis plus une ado, et ce depuis longtemps, et il se trouve que c'est un "livre jeunesse". En fait , je suis mal à l'aise avec cet espèce "d'optimisme à toute épreuve ". Souffrez mais ne le dites surtout pas ! Ces jeunes qui sont condamnés font preuve d'humour et d'autodérision , tant et si bien que l'histoire ne m'a pas semblé crédible, et ne m'a par conséquent fait ni chaud, ni froid. C'est curieux, mais il me semble que l'humour est très tendance dès lors qu' il est question d' évoquer des sujets graves, et s'en est lassant . Est-ce la peur, de la part des auteurs, que leurs écrits soient taxés de mélos, de larmoyants ou de je ne sais quoi d'autre ? Sans doute . Malheureusement, quoique parfois l'humour passe bien, il n'est pas nécessaire de le mettre à toutes les sauces. Nous sommes juste des humains. Nous avons le droit d'être heureux, mais
avons aussi celui de ne pas l' être. D'avoir mal, très mal, et ce, que ce soit physiquement ou moralement. Celui de le dire
Sans se sentir obligé de rire jaune ou de faire de humour. Si on veut pas de "mélo ", de "pathétique ", et bien on lit des "feel good". Mais faut arrêter de travestir les sentiments.
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J'ai emprunté ce livre à la bibliothèque par pure curiosité, pour découvrir ce roman à succès, avec un peu de distance il est vrai. J'aime découvrir avec "retard" ces best sellers. J'ai l'impression d'être plus objective et de me faire une opinion plus juste. J'ai apprécié l'approche de la maladie, de l'adolescence. L'auteur a trouvé des mots justes sur le ressenti d'un patient et m'a donné matière à réflexion, en tant que professionnelle de santé. Mais j'ai trouvé le récit trop peu crédible et je n'ai pas accroché à l'insertion d'un roman dans le roman. Et je regrette quelques facilités et poncifs : l'écrivain qui perd sa fille et noie son chagrin dans l'alcool, la maman qui suit une formation "sociale" évidemment.... J'ai trouvé ce roman intéressant mais vraiment pas exceptionnel.
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On sent que ce livre a été écrit avant tout pour un public adolescent, mais il vaut tout de même le coup d'être lu. Je n'ai pas été transporté d'émotion, sans doute parce que l'émotion y est trop forcée ou trop naïve, mais c'était tout de même une lecture agréable.
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Deux jeunes gens font partie d'un groupe de paroles où ils tentent d'évacuer leurs angoisses. Ils se plaisent beaucoup.

Nous sommes, durant ce récit, les témoins attendris d'une relation forte entre une très jeune fille intelligente, brillante, sensible Hazel et un garçon subtil,Augustus « conscient de son potentiel de séduction », éperdument amoureux. La littérature vient conforter leurs échanges déjà très nourris. Si je m'arrêtais là l'histoire serait merveilleuse seulement voilà ! la maladie s'impose lourdement, sournoisement, irrémédiablement, violemment et chaque instant banal en d'autres circonstances devient fragile et essentiel.

Hazel Grace souffre d'un cancer du poumon. Augustus Waters a un ostéosarcome qui a déjà fait des ravages en le privant d'une jambe.

« Sans souffrance comment connaître la joie ? » Nous vivons avec Hazel et Augustus cette alternance de « moments géniaux et de moments terribles » les premiers étant injectés un peu comme pour combattre l'effet désastreux des seconds. Ils maitrisent leur situation avec dignité, courage et ce qu'il faut d'humour pour rendre cette situation gérable pour l'entourage. L'humour toujours présent donne à ce roman ce qu'il faut de légèreté, de dérision, pour regarder la maladie en face.

D'autres personnages très attachants se baladent entre les lignes : Isaac, qui vient de perdre la vue,
Peter van Houten toujours une bouteille de whisky à portée de main. Les parents de tous ces jeunes qui, bon gré mal gré, sont obligés de garder le sourire, et qui tiennent leurs enfants très fort contre eux tandis que les vagues déferlent !

Nombreux sont les témoignages qui démontrent la lucidité incroyable des enfants ou adolescents atteints d'un cancer. Leur incroyable maitrise. Cette maturité acquise dans l'urgence, ce bouleversement émotionnel qui fait passer ces jeunes de la sidération à la révolte, au désespoir et à l'amour de la vie est très courante semble-t-il. Chloé cette jeune Rennaise ne disait-elle pas au journaliste venu la voir : « J'aime ma vie. J'aime ma vie tout court. Maintenant je l'aime. Je m'en suis rendue compte. » Et Alice, cette jeune britannique de 15 ans n'a eu de cesse de rêver…..nager avec les requins, aller au Kenya, changer de coiffure. Et je pourrais continuer à décrire des témoignages

Ce récit sensible, drôle souvent, bien senti toujours, peut être lu à partir de 13-14 ans. Nous lisons à la fois le tremblement de terre bouleversant le corps et l'esprit de ces jeunes héros, et la conscience qui les anime de vivre l'instant, de le vivre le mieux possible. Un roman sur leur courage étonnant. Un roman juste.

Je retiens une phrase d' Hazel s'adressant à Augustus :
« Tu m'as offert une éternité dans un nombre de jours limités ».
Et si le secret d'une vie pleinement réussie ne se résumait en ces mots ? Offrir ou s'offrir une éternité dans un nombre de jours limités.


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C'est un livre que j'ai lu il y a quelques années déjà. On en parlé partout, tout le temps. "Le livre est génial, le film est magnifique, j'ai tellement pleuré"
Alors je me suis attendue à quelque chose d'extraordinaire.
Mais non, rien.
Le livre est n'est pas mauvais, loin de là.
Mais je ne sais pas, il ne m'a pas plu, tout simplement. Je m'attendais à autre chose.
J'ai lu beaucoup d'autres livres dont les thèmes sont la maladie et la romance, par exemple "Avant toi", qui ne traite pas du même type de maladie, certes, mais j'ai été beaucoup plus touché par le livre de Jojo Moyes que celui-ci !
Peut-être que mon avis négatif a été dû au succès du livre. Je m'attendais tellement à quelque chose d'incroyable que j'ai été très déçue.
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