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Citations sur Traquemort, tome 1 : Le proscrit (82)

Le courage chimique, c’est très bien, mais je préfère le vrai.
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La noblesse ne suivait pas les modes, elles les lançaient.
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Ses pensées remontaient le temps, de plus en plus vite, s’arrêtant ici ou là sur des moments et des visages importants, sur les instants qui donnaient une forme et un sens à sa vie, les tenant contre lui pour les comprendre et savoir lesquels avaient vraiment du poids. Il remontait sans cesse tout en s’enfonçant toujours plus loin. Courage. Amour. Honneur. Enfin, il parvint au cœur même de son être, là où tout se joue. Il revit toute son existence, d’un bout à l’autre, remarquant pour la première fois chacun de ses détails, et il embrassa ce qui comptait vraiment pour lui : le combattant et l’homme d’honneur, défini par les devoirs librement accepté, le poussait à protéger ceux qui souffraient et à punir les malfaisants, à combattre pour mettre fin au combat, à prendre fait et cause pour ceux que l’Empire avait persécutés, à devenir un héros pour ceux qui se trouvaient dans le besoin.
A être un Traquemort.
Le Labyrinthe de la folie prit l’homme nommé Owen Traquemort, le réduisit à ses éléments essentiels, puis le rebâtit, plus fort et plus déterminé que jamais. Toute impureté avait été chassé, les mérites dépoussiérés jusqu’à ce qu’ils brillent avec éclat. Owen y voyait clair à présent et refuserait désormais de détourner le regard.
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[Hazel d'Ark] Vous savez, ces armes sont vraiment géniales ; j’ai étudié leurs caractéristiques dans les ordinateurs. Elles ne valent pas un clou contre les boucliers de force, mais, à part ça, elles font de la chair à saucisses de tout le reste. Il existe, paraît-il, un phénomène appelé « recul », auquel il faut s’habituer, mais nous attraperons sans doute très vite le coup.
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Ce qui le passionnait, c'était d'étudier et de démêler l'histoire complexe de l'Empire. Rien ne l'enthousiasmait tant que plonger dans le marécage de mythes et de légendes dont le passé se constituait le plus souvent et d'en extraire un fait nouveau irréfutable, aussi limpide et solide qu'un diamant au fond d'une mine de charbon. Et, s'il avait tiré un enseignement des traités qu'ils avaient lus et des contes sur lesquels il s'était penché, c'était que, la plupart du temps, on ne trouvait sur un champ de bataille ni la gloire ni encore moins l'honneur, mais le sang, la boue et l'éternelle amertume des espoirs déçus.
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Dram assistait au spectacle et sentait son sang se glacer. Une armée humaine ne pouvait espérer nulle pitié, nulle compassion d’un tel adversaire, nulle conception commune d’honneur ou de gloire. Les machines déferleraient sans se soucier de dégâts dans leurs rangs, indifférentes à leurs pertes, obéissante aveuglément aux ordres ; quant à la chair humaine, elle se ferait si facilement mettre en pièces par ces griffes métalliques ! C’était d’ailleurs pour cela qu’on les créait, qu’on les testait puis qu’on les mettait au travail : parce qu’elles excellaient dans l’art immémorial de la boucherie.
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- Il aime vraiment les discours, hein ? fit Rubis.
- Ça fait partie de son charme, répondit Hazel.
- Quel charme ?
- Précisément.
[à propos de Traquemort]
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[Gilles à Jack Hasard]
- Quoi qu’il doive se passer maintenant, vous et moi avons vécu l’existence que nous avons choisie ; trop de gens mènent la vie que d’autres leu imposent, obéissent à des ordres avec lesquels ils ne sont pas d’accord, pour des causes auxquelles ils ne croient pas. Ils mènent des vies sans importance, qui ne touchent personne et ne change rien. Pour le meilleur et pour le pire, vous et moi avons regardé le mal dans les yeux et n’avons pas fléchi ; nous avons pris notre épée et somme partis en guerre, et, même si nous n’avons pas gagné, nous avons flanqué quelques dérouillées à l’ennemi en cours de route. Nous avons modifié l’histoire du monde, et c’est tout ce qu’on peut demander.
- Oui, fit Hazard. Bien des gens sont morts parce qu’ils nous ont suivis en espérant des miracles. Des fantômes ne viennent jamais vous hanter, Gilles ?
- Si, naturellement. Certains m’attendent en bas, sur la planète. Mais je prends mes décisions en me fondant sur l’avenir, non sur le passé. Les fantômes doivent savoir rester à leur place.
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[Gilles Traquemort] Tout le monde s’était dressé contre moi, certains parce que j’avais mis en œuvre le négateur du Noirvide, d’autres parce que j’avais résolu que plus personne le ferai jamais ; j’ai été le premier surpris quand la poussière a fini par retomber et que me suis retrouvé seul sur champ de bataille : j’avais tué tous ceux qu’on avait envoyés m’éliminer. Pourtant, une partie de moi-même avait envie de mourir. Alors je me suis mis en stase en espérant que la situation se serait réglée à mon réveil, j’ignore comment, mais j’aurais dû me méfier. La conjoncture est encore plus complexe qu’alors : trois espèces différentes d’hommes renforcés, des IA rebelles, une impératrice démente sur le Trône de fer, et non pas une mais deux menaces extraterrestres potentielles. Et pour couronner le tout, mon descendant, le Traquemort d’aujourd’hui, est historien !
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Ces pistolets à énergie sont de la poudre aux yeux ; ils sont puissants mais limités. Les armes à projectiles sont beaucoup plus souples d’emploi, mais elles commençaient déjà à disparaître de l’Empire quand j’ai du m’enfuir : trop faciles à fabriquer, trop faciles à utiliser et beaucoup trop puissantes pour qu’on les laisse à la disposition des basses classes. En revanche, les armes à énergie sont d’une conception complexe et onéreuses à réaliser ; on finit dont par évacuer les pistolets à projectiles, et les seules armes efficaces restent aux mains des gouvernants et de leurs sbires.
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