Traquemort est un nom de valeur ; c’est moi-même qui l’ai choisi. Il a de la gueule.
— Il ne tiendra jamais sur votre pierre tombale : trop de lettres, fit observer Hazel.
— Pare au combat, intervint Hasard : ils sont à notre portée maintenant. Leurs détecteurs ne vont pas tarder à nous repérer.
— Exact, fit Rubis. J’ai l’impression que le bal va s’ouvrir. Choisissez vos cavaliers avec soin et faites-leur tout ce que votre mère vous interdirait de faire.
— Pas un sourire depuis que je la connais, et voilà qu’elle attrape le sens de l’humour ! fit Hasard. Et un sens de l’humour tordu, en plus !
— Taisez-vous et alignez vos cibles, dit Owen. Voyons si nous pouvons en dégommer quelques-uns avant qu’ils nous massacrent.
Bien des gens sont morts parce qu’ils nous ont suivis en espérant des miracles. Des fantômes ne viennent jamais vous hanter, Gilles ?
— Si, naturellement. Certains m’attendent en bas, sur la planète. Mais je prends mes décisions en me fondant sur l’avenir, non sur le passé. Les fantômes doivent savoir rester à leur place.
" Rien de tel qu'un brin de violence gratuite pour fouetter le sang. On se sent redevenir humain. "
Jack Hasard
" Rien de tel qu'un brin de violence gratuite pour fouetter le sang. On se sent redevenir humain. "
Jack Hasard
" Par tradition, les Jeux proprement dit commençaient par la persécution des rebelles. On lâchait sur la piste vingts repris de justice, des criminels endurcis qui n'avaient rien appris de leurs précédents séjours en prison, sans arme ni armure, et vingt combattants expérimentés, nantis d'épées et de fouets, qui les poursuivaient. Les rebelles courraient en tous sens, qui appelant à l'aide, qui réclamant une arme ou demandant grâce, sous les huées et les sifflets de la foule. Les gladiateurs les traquaient, froids, calmes, professionnels jusqu'au bout des ongles. Aux rares rebelles qui essayaient de résister dos à dos, ils offraient une mort honorable: on respecte la bravoure sur le sable. Les autres, on les harcelait, on les torturait, on les poussait de-ci de-là, sifflements des lames, claquements des lanières, et ils n'étaient plus bientôt que chairs déchirées, ensanglantées, titubantes. Trop las pour détaler, trop effrayés pour s'arrêter, ils finissaient par mourir; on tirait alors leurs cadavres à l'écart tandis que le public acclamait et applaudissait ses héros en s'esclaffant.
Ces intermèdes comiques remportaient toujours un grand succès. "
" Par tradition, les Jeux proprement dit commençaient par la persécution des rebelles. On lâchait sur la piste vingts repris de justice, des criminels endurcis qui n'avaient rien appris de leurs précédents séjours en prison, sans arme ni armure, et vingt combattants expérimentés, nantis d'épées et de fouets, qui les poursuivaient. Les rebelles courraient en tous sens, qui appelant à l'aide, qui réclamant une arme ou demandant grâce, sous les huées et les sifflets de la foule. Les gladiateurs les traquaient, froids, calmes, professionnels jusqu'au bout des ongles. Aux rares rebelles qui essayaient de résister dos à dos, ils offraient une mort honorable: on respecte la bravoure sur le sable. Les autres, on les harcelait, on les torturait, on les poussait de-ci de-là, sifflements des lames, claquements des lanières, et ils n'étaient plus bientôt que chairs déchirées, ensanglantées, titubantes. Trop las pour détaler, trop effrayés pour s'arrêter, ils finissaient par mourir; on tirait alors leurs cadavres à l'écart tandis que le public acclamait et applaudissait ses héros en s’esclaffant.
Ces intermèdes comiques remportaient toujours un grand succès. "
" Georgios n'était pas grand-chose, mais il était à moi. Personne ne me prive de ce qui m'appartient s'il tient à la vie; je regrette, mais je vais donc devoir tous vous tuer. Je tacherais de n'y prendre qu'un plaisir limité "
Valentin Wolfe
" Georgios n'était pas grand-chose, mais il était à moi. Personne ne me prive de ce qui m'appartient s'il tient à la vie; je regrette, mais je vais donc devoir tous vous tuer. Je tacherais de n'y prendre qu'un plaisir limité "
Valentin Wolfe
Les candidats viennent de tout l'empire. Ils cherchent la gloire et la fortune, l'action et l'aventure, voire tout simplement un endroit où mourir au soleil. On ne refuse personne. La mort une belle démocratie.
Les candidats viennent de tout l'empire. Ils cherchent la gloire et la fortune, l'action et l'aventure, voire tout simplement un endroit où mourir au soleil. On ne refuse personne. La mort une belle démocratie.