Comanche, tome 4 : Le ciel est rouge sur Laramie

"C'est une chasse", que dis-je, "c'est une traque, une poursuite infernale" à laquelle Red Dust va se livrer sur une bête fauve qui faut arrêter avant qu'elle ne commette un massacre de plus…

Sauf que le fauve, le prédateur, Celui-que-l-on-doit-arrêter, est un être humain.

L'aîné des frères Dobs s'est enfui, laissant derrière lui les cadavres fumants ou froids de ses 4 frères, tués par les gars du Triple 6 en légitime défense et ce bandit sème les macchabées sur sa route.

Red s'est juré de l'éliminer et patiemment, remontant sa piste, il lui colle aux basques, sachant que se sera lui ou Dobs qui y laissera sa peau.

Il est dit que celui qui cherche vengeance doit creuser deux tombes, une pour son ennemi et une pour lui.

Dans une Amérique qui oscille entre grand banditisme, laxisme ou culs-bénis, l'épopée sanglante de Dobs nous fera rencontrer quelques spécimens des plus représentatifs de ce jeune pays qui voulu rayer les anciens habitants afin d'avoir une histoire vierge.

Quête éperdue de vengeance, réflexions sur la justice personnelle ou le manque de justice tout court, cet album dans les tons ocres est une manière pour Red Dust de se donner un but, lui qui manie le six-coups aussi bien qu'un bandit de grand-chemin.

Ici, les méchants n'ont même pas le quart d'une once pour les racheter et ils sont juste bon à flinguer avant de mettre à la fosse commune ou à laisser leurs os blanchir au soleil.

Violent, sanglant, des innocents perdront la vie suite au laxisme de l'armée qui ne régla jamais le compte des frères Dobs…

Mais une fois la vengeance accomplie, que reste-t-il ?

Une fois de plus, du grand Herman et Greg…

Lien : http://thecanniballecteur.wo..

...Tout va bien, j'espère que le ranch, là-bas, continue de même.
J'ai travaillé dix jours par ici dans une exploitation qui fait du mouton, mais je serai content de retrouver nos troupeaux quand j'aurai fini ce que j'ai à faire et que vous savez....
Celui que je cherche et qui a fait tant de mal chez nous me précède et a fait de nouvelles victimes. Il vole et tue partout sur son passage.
Comme il évite toujours les régions où la loi existe déjà, j'ai beau y penser, je sais qu'il me faut le rejoindre et en finir.
J'y mettrai le temps qu'il faut....
A ce que je crois, Russ Dobbs remonte vers l'Ouest en direction du Wyoming.
Peut-être bien vers Cheyenne...
Hier, j'ai retrouvé sa piste, il n'a plus que 24 heures d'avance sur moi.
Mais il n'est plus seul.
C'est bien lui que des survivants m'ont décrit, mais il a un autre cavalier avec lui....Faut croire que même les bêtes fauves peuvent se trouver des amis...Quand j'aurai un de ces tueurs en face de moi, faudra que je pense à mon dos aussi....
Ce quatrième album fait suite au troisième intitulé "Les loups du Wyoming".
Red Dust est lancé dans une implacable et interminable chasse au tueur.
Hermann dessine un scénario de Greg.
Le duo est au mieux de sa forme et va y rester jusqu'à "Le corps d'Algernon Brown". le récit est inventif et minutieux jusqu'au moindre détail.
Les dessins sont splendides.
Et tous les personnages, bien plantés dans une histoire solide ont un caractère soigneusement étudié et une forte personnalité.
Cet épisode est une vraie réussite.

On retrouve le thème tellement utilisé dans le western classique de la traque du méchant par le bon. Red Dust essaie de retrouver Russ Dobbs, tueur sans scrupules. C'est cousu de fil blanc, déjà vu, mais c'est plutôt réussi dans le genre, bien rythmé, il y a de la tension, des coups de feu, pour ceux qui aiment, ils trouveront leur bonheur. le dessin est bien maitrisé, bien dans l'ambiance. Les couleurs sont encore ce qui se faisait dans les années 70, juste un agrément pour donner de la vie, sans grande originalité. le tout est plaisant et distrayant.

Dans la grande tradition du western américain, Greg et Hermann nous entraînent dans un récit de violence et de vengeance.
Red Dust se met en chasse, à travers des territoires où police et justice sont souvent absents.
Certaines séquences rappellent "Il était une fois dans l'ouest" ou autres spaghettis, avec ses trognes mal rasées, ses corps en sueurs et ses caleçons longs.
La scène finale, sordide, justifie le titre flamboyant de cet album aussi âpre que captivant.

red poursuit les frères dobss pour venger .le pasteur ,a travers des décors
naturels,et des villes transformées en pieges.
un western qui dégage un souffle épique,et rien que pour ça vaut le détour.

Sans pitié.

Red Dust traverse l'ouest américain, à la recherche du dernier frère Dobbs, le plus terrible.

Sur sa piste, il rencontre Shaver Sharp, Bombardier Cavendish, et une vieille connaissance, Sid.
Tous vont unir leurs forces, au travers des épreuves que vont rencontrer nos héros...

Une chasse à l'homme qui va faire des dégâts, des meurtres d'une lâcheté hors du commun, personne ne sortira grandi de cette aventure.
C'est ce qui fait la force du récit, ce côté sombre qui marque un tournant dans la série. Un album clé à ne pas manquer.
(plus d'avis sur PP)

Quel plaisir de relire ce terrible western ! En seulement 48 pages, Hermann et Greg donnent une vraie épaisseur à leurs personnages, principaux ou secondaires. Et bon sang, on sent la sueur, la poussière et le manque de scrupules. Dans cette poursuite implacable, chaque personnage positif lutte pour conserver quelque chose d'humain face à la violence aveugle et cela finit par donner un grand western ! Ce n'est pas du cinémascope mais pourtant, les deux auteurs ont réussi à rendre cette histoire diablement vivante.

Dans ce quatrième tome, plus de ranch triple-six. Les auteurs suivent Red Dust parti traquer Dobbs et son complice. La traque est longue et dangereuse. Et Dust se met à douter du sens de la mission qu'il s'est doté. On pouvait craindre que Hermann et Greg tombent dans la simplicité d'une vendetta ultra-violente. Ils préfèrent continuer d'explorer la manière qu'à l'ouset sauvage de reculer, avec ses moeurs sauvages et violentes. Red Dust et Dobbs sont des vestiges du passé. Leur histoire paraît d'autant plus déplacée dans un monde hybride, en route vers la modernité. Ce livre en devient étrangement émouvant.