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sur 790 notes
Argentine 1987 : Lisandra meurt, suicide, meurtre ou accident ? Son mari psychanalyste va être suspecté et Eva-Maria va essayer de le disculper.

Différents sujets sont abordés dans ce livre : la dictature, les femmes de la place de Mai, les enfants volés, l'infidélité, l'amour.

Je suis déçue car j'aurais aimé être passionnée par ce roman, je l'ai lu sans déplaisir mais ne me suis pas particulièrement attachée aux personnages.

Eva-Maria m'a un peu énervée à ne plus faire attention à son fils Esteban depuis la disparition de sa fille, elle se focalise sur l'enquête de la mort de Lisandra (entre deux cuites) et ferait mieux de s'intéresser à Esteban.

Après diverses recherches, une piste est enfin évoquée pour la mort de Lisandra, cela me paraissait plausible et la fin de l'histoire avait un sens. Mais l'auteur a pris le parti d'un rebondissement qui n'a rien à voir avec le reste de l'histoire et qui m'a paru surprenant.

J'ai lu ce livre sans déplaisir mais sans grand enthousiasme.
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J'avais envie de lire Hélène Grémillon dès son premier roman, le Confident et finalement le temps filant, je suis passée directement à son second livre, La garçonnière, sans à priori, presque vierge de toute considération sur l'auteur (hormis le côté people, l'auteur étant la femme de Julien Clerc).

Le pitch : L'histoire se passe en Argentine en 1987, est inspirée d'une histoire vraie nous prévient l'écrivain à la première page. Lisandra, la femme d'un psychiatre argentin, Vittorio Puig, est retrouvée défenestrée. Accusé de meurtre, le mari est très vite arrêté mais l'une de ses patientes, Eva Maria, convaincue de son innocence, décide de mener sa propre enquête.

La garçonnière est à la fois un polar, tout le long du livre j'ai cherché le coupable, mes soupçons se sont déplacés sans que je ne découvre la vérité et un drame conjugal, celui d'un couple dont on suit la relation depuis ses débuts. Hélène Grémillon met dans son objectif chacun des personnages et peu à peu s'arrange pour régler les balances et les zones de flous. Elle croise les destins – ceux des patients de Vittorio Puig à travers les enregistrements sauvages de leur dernière séance qu'Eva Maria écoute dans l'espoir de découvrir un suspect, celui d'Eva Maria dont la fille, Stella, a disparu sous la junte argentine et qui boit pour oublier, celui de Pépé le professeur de tango de Lisandra -pour dessiner un portrait de Vittorio et de Lisandra bien éloigné de l'idée qu'on peut s'en faire aux premières pages.

A travers l'intrigue, il est question du couple bien-sûr (usure, amour et désamour), de différence d'âge, du passé (peut-on en guérir?), de la jalousie, des apparences. La garçonnière aborde aussi une période terrible de l'histoire de l'Argentine, celle de la dictature, par le biais de plusieurs personnages.

L'auteur m'a mené par le bout du nez sans que je ne vois aucune ficelle. Elle a multiplié les fausses pistes, j'ai du à peu près soupçonner tout le monde au fur et à mesure que j'avançais dans ma lecture. Et puis elle m'a balancé un uppercut dans le ventre avec un dénouement final auquel je ne m'attendais pas du tout et j'ai enfin compris pourquoi le roman s'appelait la garçonnière. Bref je me suis laissée totalement embarquer par ce livre à tiroirs, par la complexité des personnages. J'espère vous avoir donné envie de le lire à votre tour !
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: L'histoire, qui se déroule en Argentine en 1987, est inspirée d'une histoire vraie nous prévient l'écrivain à la première page. Lisandra, la femme d'un psychiatre argentin, Vittorio Puig, est retrouvée défenestrée.. Accusé de meurtre, le mari est très vite arrêté mais l'une de ses patientes, Eva Maria, convaincue de son innocence, décide de mener sa propre enquête en réécoutant les bandes magnétiques que Vittorio enregistrait à l'insu de ses patients . Polar donc me direz-vous ? oui bien sur, mais pas que .... car Helène Gremillon nous confronte au contexte politico-militaire de ces années troubles avec ces Mères de la Place de Mai qui ne peuvent se résoudre à n'avoir aucune certitude quant à la disparition de leurs enfants. le style de l'auteur tout en nuances , tisse sa toile par petites touches et la chute , pour surprenante qu'elle soit, colle bien avec le personnage de Lissandra.
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Amateurs de romans tordus, dans le fond et dans la forme, voici un roman pour vous. Dans l'Argentine encore traumatisée par les séquelles de la dictature, ce fait divers et l'enquête d'Eva Maria qui s'ensuit plonge le lecteurs dans les maux de cette époque. Et la recherche d'un autre coupable que celui, idéal, désigné par la police. Un roman dur et surprenant mené sur un air de tango, évidemment.
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Hélène Grémillon nous a séduit avec son premier roman le confident. L'arrivée de ce 2e roman est un plaisir renouvelé !

L'Argentine post-dictature, entre polar et drame conjugal. Une histoire vraie à Buenos Aires en 1987.

Un suspense qui trouve son dénouement à la toute fin du livre. Surprise !

Un régal....
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Hélène Grémillon propose de nous raconter des histoires d'amour. Toutefois, pas de peur, sa plume n'est pas au service d'Harlequin mais d'une enquête policière qui saura mettre le lecteur en haleine. Qui a pu tuer Lisandra?

Lisandra est notre fil conducteur. L'histoire débute avec son corps retrouvé en bas de l'immeuble. Est-ce une chute accidentelle du 5ème étage, un suicide ou un meurtre ? La police tranche et inculpe le mari, Vittorio Puig, psychanalyse, de meurtre. Selon lui, une seule personne peut l'aider, une de ces patiente : Eva Maria. Elle accepte et va mener l'enquête. Cette femme a perdu sa fille durant les 7 ans de dictature en Argentine. Elle n'a guère confiance dans la police qui a caché et contribuer à des milliers d'assassinats et de rapt de jeunes enfants. D'ailleurs, son coeur s'enrage lorsqu'elle écoute certains enregistrements des dernières consultations des patients. Comment aider un ancien tortionnaire qui a des problèmes de couples ? Est-ce bien moral ? La mort de sa fille lui fait délaisser son fils, le départ de son mari qui vit avec une femme plus jeune, la pousse vers l'alcool pour oublier et noyer son chagrin.

Toutefois, elle essaie de mener l'enquête du mieux qu'elle peut et se rend compte que les choses ne sont pas ce qu'elles peuvent paraître. Lisandra, belle femme aimante mais était poursuivie intérieurement par une terriblement jalousie. Quoique fasse son mari, elle y voyait du désamour à son encontre. Toutefois, ni avait-il pas une part de vérité ? D'ailleurs, pour combler son manque affectif, elle va accumuler de nombreuses aventures purement sexuelles avec des hommes qu'elle connaît assez peu. Toutes ces informations nous sont principalement communiquées par l'ancien professeur de danse de Lisandra qui voyait en elle, une véritable artiste.

Elle arrive à retracer les derniers pas de cette femme mystérieuse même jusqu'à ce marchant de jouer à qui elle va acheter deux petits chats en porcelaine. Sans qu'elle s'en rende compte, la police suivait chacun de ces pas. Pourquoi ? Parce que sous ce gentil visage qui porte le réconfort et l'écoute qu'incarne son psy, se cache celui d'un homme qui veut récupérer sa liberté, quel qu'en soit le prix. L'héroïne au final n'est ni le médecin et ni sa femme. Mais Eva Maria qui a une vie houleuse et remplie de blessure. Lorsque son fils s'accuse du meurtre de la voisine ce n'est que pour lui prouver son amour qu'il cherche en retour.

Ce retournement de dernières pages m'a complétement surprise tout comme la révélation finale du roman. Il ni a pas à dire Hélène Gremillon avec un style léger et pourtant directe, maîtrise l'art du suspens. En effet, si vous êtes habitué à un style traditionnel de roman policier, vous risquez d'être surpris mais de façon positive. Car sous cette galerie de personnages se cache un roman que l'on a bien des difficultés à quitter sans l'avoir fini.

Même si deux, trois petites choses m'ont un peu chiffonné. Comment un homme qui fait le récit de l'obsessionnelle jalousie de Lisandra peut-il raconter son ressenti avec autant de détails, j'ai même crue que c'était elle qui parlait. Puis, l'ancrage de l'histoire dans l'Argentine post-dictature apporte son côté dramatique, cependant la référence à l'histoire aurait pu être n'importe où dans n'importe quel pays n'importe quand. Cela n'apporte pas une plus-value à l'histoire contrairement au fabuleux et terrible roman de Caryl Férey Mapuche.

Inspirée d'une histoire vraie, Hélène Grémillon nous livre son second roman rempli d'inquiétude, de doutes et de blessures. Magnant avec un grand talent et souplesse les mots, je me suis laissée emporté au fil des pages jusqu'à me surprendre par cette fin de roman assez imprévisible. Aucun doute que cette auteure est à suivre pour notre plus grande surprise.
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Roman coup de coeur!
intrigue, manipulation, finesse sont les maîtres mots de cet ouvrage.
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J'avais adoré le Confident, mais le thème de ce second livre d'Hélène Grémillon qui se déroule en Argentine me faisait un peu peur (peur justifiée d'ailleurs car la description des séances de torture infligées à Miguel par ses bourreaux est éprouvante).
De ce fait, j'ai eu un peu de mal à entrer dans le livre alors que j'avais lu le Confident d'une traite.
Néanmoins, le roman est bien construit (en alternant les scènes réelles assez courtes avec la retranscription de séances de psychanalyse) et l'intrigue se révèle de plus en plus passionnante au fur et à mesure des fausses pistes, jusqu'au dénouement qui est époustouflant avec l'explication du titre du livre.
Hélène Grémillon confirme donc dans un tout autre registre le talent révélé par le confident.
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Buenos Aires, Argentine hiver 1987.
Décor du deuxième roman d'Hélène Grémillon, elle a son style, celui du chuchotement même pour parler de choses affreuses le ton est feutré.

Ici nous explorons l'âme humaine à travers le prisme de la mort d'une jeune femme : Lisandra (l'équivalent d'Alexandra) , jeune femme amoureuse du tango, mystérieuse , s'est-elle suicidé, a-t-elle été assassinée ?

Un jour elle échoue sur le palier d'un psy comme un oiseau mazouté sur la plage, lourde de ses secrets, elle parle et elle s'enfuie; lui déjà subjugué la recherche, la retrouve, l'épouse. Sont-ils heureux...Après plusieurs années, leur mariage semble battre de l'aile.

Mais la police du pays est expéditive, elle inculpe le mari de meurtre, ne sachant vers qui se tourner il va demander de l'aide à une de ses patientes Eva Maria.
Celle-ci est plus morte que vive après la disparition de sa fille dans les évènements , Stella fait partie des Desaparecidos que "les folles de la place de mai" revendiquent; son mari l'a quitté et son fils vit sa vie tout en étant près d'elle, mais elle n'arrive plus à communiquer avec lui.

Donc Eva Maria, va partir en quête d'indices, pouvant le disculper.

Mais ce n'est pas facile, car Vittorio a donné semble t -il un faux alibi, sa voisine raconte qu'elle les entendait se disputer fréquemment.

Par le jeu d'une conjugaison de styles (dialogues, récits, monologues etc) l'histoire se tisse en mêlant , ce qui est chère à l'auteur la petite histoire dans la grande.

Cependant, lors du salon du livre à Paris, célébrant la littérature argentine, l'auteure était invitée à débattre et peu à l'aise elle a précisé que seul son livre se situait à Buenos Aires et que l'idée de l'intrigue lui était venue en lisant le livre d'un psy et qu'elle avait donc souhaité transposer l'histoire ailleurs. Pour cela elle s'est interrogée après avoir entamé l'écriture sur le bienfait d'aller sur place ou non; cela venait à un moment un peu compliqué pour elle et a choisi de se contenter du guide "le petit futé" et d'un plan de Buenos Aires...Mais personnellement je n'ai ressenti aucun dépaysement, car pas de description, pas d' élément argentin autre que la fameuse place. Un peu déçue d'autant que je n'ai pas eu d' empathie pour les personnages, et n'ai pas éprouvé cette tendresse éprouvée lors de la lecture du confident.
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Tirée d'une histoire vraie en Argentine, un psychologue est accusé du meurtre de sa femme. Une de ses patientes trouve que l'enquête est bâclée, juge et partie contre le spécialiste qu'elle estime. Elle lui voue une confiance absolue, se porte avocate pour lui, apporte des preuves de l'innocence de son spécialiste alors que le commissaire chargée de l'enquête est convaincu du contraire. Au fur et à mesure de sa recherche elle n'est plus très sûre de son opinion mais poursuit sa recherche d'autant qu'elle apprend d'importante révélation sur la victime. Un très beau livre, une très belle histoire. A lire.
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