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3,63

sur 790 notes
Très beau roman qui aborde plein de thèmes différents sous un jour cohérent (l'argentine et son épisode dictatorial, les/un psy, les enquêtes de police, la vie d'une mère après la perte d'un enfant).
Certes quelques pages (pas plus de 20-25 sur plus de 350) avec un peu de longueur d'introspection psychologique. Un suspens digne d'un grand polar avec une conclusion qui se refuse au très tentant "happy end".
Je vais de ce pas découvrir le premier roman (Confident) de l'auteure.
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entre polar et drame familial
C'est dans l'Argentine post dictature qu' Helène Grémillon nous emmène. Les plaies sont à vif.
D'un côté une mère et ses enfants, de l'autre un couple, tous emmurés dans leur douleur, dans l'incapacité de communiquer.
Un livre parfaitement maîtrisé, et la fin laisse un goût amer.
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Enfin terminé... Un véritable supplice interminable.

Le roman, qui commence par une enquête réalisée par une protagoniste difficile à cerner, se perd dans des pistes qui ne font aucun sens, ne raisonne en rien avec le personnage principal.

A part quelques référence au tango, l'ambiance de Buenos Aires ne se retrouve absolument pas. Où alors peut-être à travers la psychanalyse, l'Argentine et la France étant les deux derniers à pratiquer cette discipline désuète. D'ailleurs, certaines répliques montrent bien la limite de ces raisonnement, on ne sait pas si l'autrice les a écrites sciemment ou non. J'en doute au final, car l'écriture se montre prétentieuse.

Oui un roman prétentieux qui ne nous mène nulle part et se termine en eau de boudin. le personnage principal est délaissé pour l'histoire de la réelle protagoniste ( l'assassinée qui en réalité s'est tuée intentionnellement).
Une histoire tirée par les cheveux, ennuyeuse, qui nous perd, avec des intrusions historiques qui peuvent être intéressantes mais bien trop courtes.

Bref une perte de temps. Et une arrogance dans l'écriture. de fausses pistes totalement béantes. Je ne conseille absolument pas la lecture de ce roman.
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Livre qui n apporte rien. Beaucoup beaucoup de longueur, de monologue trop long. Je n ai toujours pas compris le titre. L'histoire se déroule dans une pays et une époque trop lointaine pour moi. La toute fin relève un peu le niveau du livre... mais on se doute du final bien avant la fin. Dommage pour cet auteur.
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Incontestablement surprenant, du début à la fin !
Inspiré d'une histoire vraie qui se déroule en Argentine, j'ai beaucoup aimé la première moitié du récit.
Un soir, Vittorio rentre retrouver sa femme dans son appartement. Mais ce soir-là, la porte d'entrée est ouverte, du verre cassé, et un mauvais pressentiment le fait se pencher à la fenêtre ouverte... Quelques mètres plus bas, sa femme Lisandra git sur le sol. Vittorio est tout de suite accusé du meurtre, mais une de ses patientes est persuadée qu'il n'a pas pu commettre ce crime et elle va mener l'enquête... J'ai bien aimé cette intrigue, mais surtout la façon dont l'autrice a su raconter l'histoire de l'Argentine grâce aux récits rapportés. À chaque nouveau passage, on en apprend plus sur l'histoire de Vittorio et l'Histoire du pays. Les meurtres, les enlèvements et l'absence sont des thèmes bien présents.
Puis, l'enquête prend une autre tournure et c'est sur fond de tango argentin, que sont abordés la jalousie, la trahison, la sexualité, l'adultère.
Au final, un récit fort et puissant avec l'Argentine en toile de fond.
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Quand je me suis lancée dans ce roman, je ne m'attendais pas du tout à ça. Nous sommes en Argentine, dont honnêtement, j'ignorais totalement les heures sombres et tragiques de son histoire. Eva Maria, va aider son psychanalyste à prouver son innocence. Mais en se lançant dans cette enquête, elle ne va pas imaginer un seul instant tout ce que cela va entraîner. Ce qui est sûre, c'est que l'auteure a une imagination débordante ! Je ne peux évidemment pas vous spoiler, mais la fin m'a complétement retournée le cerveau, et c'est d'ailleurs à ce moment là que l'on comprend le titre du roman. Ce roman est riche d'informations et traite de thèmes importants tels que de la culpabilité, des préjugés, des conséquences de la dicature, etc…

J'ai eu besoin de plusieurs dizaines de pages pour accrocher avec le style de l'auteure: elle fait parfois des phrases très longues, cela donne du rythme mais il faut s'y habituer. Mais une fois bien entrée dans l'histoire, je n'ai eu qu'une envie: retourner au récit pour pouvoir enfin connaître le meurtrier de Lisandra Puig.

Je vous recommande cette lecture, et ce qui est certain, c'est que je ne manquerais pas de découvrir le 1er roman de l'auteure: le confident.
Lien : https://littlemeggy.wordpres..
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La garçonnière ? quel drôle de titre.
L'histoire a déjà été brillamment racontée par vous, autres critiques, et je serai donc brève.
Je ne connaissais pas cette autrice. Et ma foi, j'ai été agréablement surprise. J'ai aimé le contexte historique, le pays, l'Argentine, que j'ai connu un peu, les consults psy (car vous savez que le principal suspect, Vittorio est psy et qu'il a même des patients). L'intrigue m'a baladée jusqu'au bout : Lisandra (la femme du psy) a-t-elle été assassinée, et si oui, par qui ?
1987 : L'Argentine panse ses plaies. Alfonsin a amnistié les bourreaux. Mais le souvenir des exactions de la junte militaire (1976-1983) brûle encore. le pays fait semblant. On a le maté et la musique, San Telmo et le tango, Monserrat, son obélisque. Mais qui dit obélisque dit Place de Mai, Plaza de Mayo, en face de la Casa Rosada, là où les Madres, les « Folles de la place de Mai » qui ont perdu leurs enfants assassinés, disparus, tournent toujours toutes les semaines depuis 1977.
Eva-Maria est une de ces mères. Elle pleure sa fille, elle pleure et elle boit pour oublier sa fille ou peut-être pour la faire revenir. C'est aussi une des patientes de Vittorio.
Et plus que Lisandra, c'est Eva-Maria qui m'a intéressée. Paumée, enfermée dans sa douleur, elle abandonne son fils Esteban, pauvre Esteban.
Un autre fil intéressant, c'est le côté psy. On a des retranscriptions de séances entre Vittorio et ses patients, des compte-rendus volés, profonds et denses. Il y a bien un coupable à trouver chez les patients.
Tout ça enchâssé, dans une construction complexe. le style s'adapte au récit, monologues sans ponctuation, dialogues aérés, aphorismes incisifs, pour nous emmener lentement mais sûrement à la résolution.
Résolution que j'ai trouvée un peu (trop) expéditive ? Moins bien travaillée, en tous cas surprenante.
Alors, me direz-vous, la Garçonnière ? Et bien, vous verrez…

N.B. Je me souviens avoir lu (en 2017) Mapuche de Caryl Ferey. Un thriller, très hard qui avait comme objet aussi les rescapés de la junte. C'est toujours bien de se replonger dans ces années terribles, pas si lointaines, et ne pas oublier que ça peut toujours recommencer.
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Vittorio Puig est psychanalyste à Buenos Aires. Sa femme Lisandra meurt, défenestrée. Il se trouve accusé de meurtre. Avec l'aide d'une de ses patientes, Eva Maria, alors qu'il est détenu par la police, il mène l'enquête. Pour cela, Eva Maria retranscrit les dernières séances effectuées et enregistrées, à l'encontre des principes de déontologie. Parmi les suspects : Alicia qui n'accepte pas de vieillir et aurait pu se venger sur la jeune et belle Lisandra. Felipe, membre de la junte, voleur d'enfant. Miguel, pianiste torturé qui reconnait la voix de ses tortionnaires.
Le roman s'ouvre sur les premiers instants de l'histoire d'amour de Vittorio et Lisandra. La narration est celle de Vittorio, sous le charme d'une femme fragile, en proie à un chagrin d'amour. Leur histoire, vraie, est au coeur du roman. Mais l'auteur parle aussi de toutes ces vies brisées d'une population détruite par la dictature argentine de 1976 à 1983. Quelques notes de bas de page permettent de retracer précisément l'histoire tragique dans laquelle s'inscrit le récit.
Hélène Grémillon a choisit un sujet très sombre. Elle exprime bien la beauté et la sensualité du pays du tango dans les premières pages. La suite est violente et sordide. Les personnages sont tous des êtres dévastés. Les couples dysfonctionnent. Les mères sont dans la rue. Dans le cabinet du psychiatre, comme ailleurs, victimes et tortionnaires se côtoient dans un climat de suspicion insupportable. Tout cela doublé d'une trajectoire personnelle du personnage de Lisandra particulièrement horrible.
L'ensemble est très pesant et déprimant. le sujet aurait-il pu être traité autrement?
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garçonnière: nom féminin
Petit appartement pour un homme seul.

Cette définition ne correspond pas du tout à la garçonnière du titre de ce livre. Je n'en dis pas plus … Une jeune femme est retrouvée morte sur le pavé juste en face de l'immeuble qu'elle habite avec son mari. S'est-elle suicidé, l'a-t-on tué? Les policiers semblent croire que ce serait son mari, le psychanalyste Vittorio Puig, qui serait le coupable. Que s'est-il réellement passé ?

Un roman de suspense qui a lieu en Argentine après la dictature où tant de disparus n'ont jamais été retrouvés, où d'anciens tortionnaires se voient réintégrés à la société et où le secret et la crainte font partie de la vie de tous les jours.

J'ai trouvé ce roman différent de par sa structure, de par son écriture et de son sujet. Un thriller un peu plus que psychologique. À découvrir.
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1987, Buenos Aires, Lisandra est retrouvée morte. Tout porte à croise que son mari, psychanalyste, l'a poussée par la fenêtre après une énième dispute.

J'ai mis du temps à ouvrir ce livre, par peur d'être déçue, après avoir adoré le Confident de l'auteure. Ne connaissant rien à l'histoire argentine, je pensais être perdue. Et non. Jusqu'à la dernière page, on ne sait comment résoudre l'enquête (ce n'est pas un roman policier), entre histoire, récit de folie, romance jalouse, investigation, abus.

📖 L'écriture est d'abord étonnante, des phrases à rallonge, peu de ponctuation, flot de pensées jusqu'à l'horreur de la révélation.

Bref, une seule chose à dire : lisez Hélène Grémillon !
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