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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Dans « Grupp », nous retrouvons Scott et Stan le plus jeune des deux frères, dans une société où l'implant de LongLife réduit la liberté de tous. Plus le droit de traverser la route sans éviter le passage piétons au risque de se prendre une décharge électrique. Plus aucune activité « dangereuse » permise. Plus aucune bagarre. Tous vos pics d'émotions sont espionnés, que ce soit du stress, de la colère, de l'envie.

Scott n'en peut plus de cette vie d'opprimé, et fonde le Grupp, groupe de jeunes qui vont revendiquer leur liberté. Mais cela à un prix. Un jour, on vient le chercher pour le mettre en prison. Stan est dévasté, et va mener l'enquête sur les actions clandestines de son frère.

Je ne sais part où commencer, tant j'ai de choses à raconter ! Donc je commencerais par dire que le roman est beaucoup trop long, pour finalement peu de choses à raconter, ou qui auraient pu être dites plus simplement et avec plus d'intensité, car ici on perd le rythme de lecture.

Je trouve aussi qu'on s'éloigne rapidement du sujet principal... pour y revenir comme si de rien n'était à la fin. Je ne comprends pas. Comment de simples revendications d'un groupe de jeunes clandestins peuvent aller si loin ? Après, j'ai bien compris le rapport entre Scott, la prison, le patron et l'État, mais je trouve ça beaucoup trop poussé. Pour moi, c'est trop, c'est sur-joué, on a voulu en faire trop. Pourquoi ne pas rester dans le vif du sujet au lieu de s'en éloigner totalement ?

Et puis c'est quoi cette fin ? J'aurais aimé beaucoup plus de violence et de mots vénéneux entre le patron et Scott ! Je veux dire, on fait quand même un roman de 500 pages là dessus, et on nous pond la fin en deux lignes. Hallucinant.

Au final, je ne vois pas l'intérêt de toute la première grande partie (qui est du point de vue de Stan, le frère de Scott), puisqu'en fermant le roman, j'en avais oublié les 3/4. Et puisqu'on retrouve sur la même période, dans la seconde grande partie, les mêmes jours mais du côté de Scott, je me suis dis ; « Non. C'est pas possible. Je vais pas tout me retaper. ».
(Petite parenthèse mais c'est aussi pour cette raison que je n'ai lu que 2 des 4 romans de la saga U4. J'en ai eu ras le bol de suivre les mêmes jours en boucle mais du point de vue des différents personnages. Totalement inutile pour moi, redondant et finalement saoulant.)

Les personnages sont tout ce qu'il y a de plus banal. Je n'ai eu aucun attachement ni pour Scott, ni pour Stan, et encore moins pour Alma. Dommage, étant donné que ce sont les personnages principaux.
Ce qui est aussi dommage d'ailleurs, c'est que ce sont les personnages les moins développés, comme Lottie et Felix par exemple, qui avaient le plus gros potentiel. Et je pense aussi notamment à Phi et Jeanne que l'on aperçoit rapidement, je dirais une vingtaine de pages à la fin, mais qui ont su plus me captiver que les autres en 500 pages ! Ce sont eux qui auraient dû être plus approfondis !

Et puis, au final, qui est vraiment le patron, pourquoi a t-elle fait tout cela, et encore plein d'autres questions qui ne me viennent pas forcément à l'esprit ? On n'en sait foutrement rien ! Je crois que c'est ce qui m'agace le plus. On en fait tout un plat, pour qu'au final on ne sache que dalle ! Je le répète et je ne cesserais de le répéter : à quoi bon avoir écrit un roman si conséquent si c'est pour ne rien raconter de concret ?
Et c'est pareil pour Alma par exemple, on nous dit rapidement vers la fin qu'elle n'est pas celle qu'on croit... oui, et ? Alors qui est-elle ? Pourquoi fait-elle cela ? On ne le saura jamais !

Pourtant, j'ai réellement voulu terminer ce roman, parce que je me disais que la fin serait une explosion de rebondissements, d'acharnements, de révélations ! ... que d'illusions. J'en aurais presque envie de me créer ma propre fin.

Je vous avoue qu'après avoir relu mon avis, et avoir pesé le pour et le contre de ce que j'ai pu raconter, je pensais apprécier plus le roman que ça, et au final, je m'en tire avec un avis plutôt négatif.

Bien déçue par ce roman qui m'avait été pourtant si bien vendu. Décidément Yves Grevet, je suis sincèrement désolé, mais j'ai beaucoup de mal avec vos romans ! Mais je ne demande qu'à retenter l'expérience avec un autre de ses romans, et pourquoi pas, celui-ci sera peut-être le bon.
Lien : https://solivresse.blogspot...
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Yves Grevet nous propose une nouvelle dystopie, au sujet bien alléchant. Dans cette société, les humains sont censés être à l'abri de toute agression extérieure et de quantité de maladies, cardio-vasculaires en particulier, puisqu'ils sont tous porteurs d'un implant Long life qui surveille en permanence leur localisation et leur rythme cardiaque. Ils vivent donc très longtemps, parfois même plus qu'ils le souhaiteraient puisque leurs proches peuvent choisir de prolonger leur vie dans les maisons des ancêtres où ils sont envoyés, passé un certain âge. Il y a quelques "inconvénients" à tout cela, bien sûr, comme la surveillance permanente au coeur de l'intimité de chacun, l'obligation du check-up matinal en ligne, les restrictions de déplacements géographiques via le fameux implant...
Un groupe de jeunes - le Grupp - tente de résister à cette forme de totalitarisme du bien-être. le frère du narrateur de la première partie est justement arrêté au tout début de l'ouvrage, accusé d'être l'un des fondateurs du mystérieux Grupp. Cet événement va marquer définitivement la vie de la famille.
J'ai été déçue à la lecture de ce roman à la thématique intéressante mais développée de façon un peu inachevée à mon sens. le dénouement m'a semblé un peu rapide, avec des ficelles assez grosses et caricaturales. L'intrigue est loin d'être aussi aboutie que celle de Méto ou U4-Koridwen, que j'avais beaucoup appréciés. Mais c'est surtout la description des personnages, de leur psychologie et leurs dialogues qui m'ont paru peu aboutis.
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Je reviens donc ici avec une chronique qui concerne l'un des titres de la rentrée chez Syros et qui est signé Yves Grevet. Cet auteur a écrit de nombreux ouvrages dont celui que personnellement j'ai particulièrement apprécié et qui fait partie de la saga U4. J'avoue que pour cette simple raison j'aurais voulu pouvoir apprécier tout autant son nouveau roman. Pour être honnête, j'en ressors plutôt déçue, mais pas totalement non plus.

Malgré la mise en avant qu'il y a pu avoir cet été autour de cet ouvrage, il n'en reste pas moins un joli pavé de plus de 500 pages et ce fût laborieux d'arriver au bout de cette histoire. Premièrement, le sujet se rapprochait un peu trop de ma dernière lecture E.V.E qui mêlait société contrôlée et avancée technologique. J'ai donc trouvé cette lecture plutôt redondante et je n'aurais pas dû enchainer ces deux romans à la suite l'un de l'autre. Deuxièmement, ce qui m'a posé un réel problème et qui m'a également surprise, c'est l'absence de rythme alors que c'est un roman d'espionnage écrit pour les adolescents quand même.

Toutefois, n'oublions pas qu'Yves Grevet s'attaque toujours à des thèmes extrêmement intéressants et qu'il a le chic pour réussir à les développer alors forcément ce roman n'y fait pas exception. Il nous propose ici une vision futuriste du monde de demain qui est bien sûr sous contrôle et qui décide même de vous doter d'un joli petit implant qui a pour but, je vous le donne en mille, de vous surveiller vous et votre rythme cardiaque et qui vous promets en échange une longue vie et même de choisir vous-même l'heure de votre mort. Alors, tout le monde serait prêt à sacrifier sa liberté pour ce beau cadeau ? ! Clairement, le GRUPP est contre et veut le faire savoir, mais jusqu'ici, c'est encore LongLife qui décide !

Les héros sont ici des frères et leur relation m'a vraiment touchée et même amusée. J'ai tout de même regretté le manque de démonstrations fraternelles entre eux. Lorsque l'on passe de la partie de Stan à la partie de Scott, j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans, le ton change ainsi que l'environnement. le GRUPP en lui-même et ses actes revendicateurs sont un peu mis de côté afin de s'attaquer à l'intrigue, mais au final, on y retrouve un certain équilibre. Petite parenthèse sur un personnage secondaire qui m'a donné cette petite touche d'humour très plaisante. Merci donc à Sol (le meilleur ami de Stan).

En conclusion, la lenteur et la longueur du récit ont eu raison de moi. Si celui-ci avait été un peu raccourci et plus palpitant, je pense qu'il m'aurait plu. Malgré tout, les réflexions et les conséquences qui découlent d'une société soumise m'inspirent toujours autant alors si c'est la même chose pour vous et que vous souhaitez varier vos lectures, faites une petite pause avec celui-ci.
https://aliceneverland.com/2017/10/26/grupp-yves-grevet/
Lien : https://aliceneverland.com/2..
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Voilà un sujet de dystopie classique : il existe une invention qui permet de surveiller la santé de la population. Mais, bien sûr, les contrôles de surveillance nuisent à la liberté et aux choix de vie.
Ici, on a deux frères : l'un qui lutte pour vivre librement et l'autre, le narrateur, qui peine à comprendre pourquoi ne pas préférer la sécurité.
Ce point de vue est plus audacieux que si cela avait été l'inverse car il permet d'interroger le lecteur et de l'inciter à débattre. Malheureusement, le rythme n'est pas soutenu. Les scènes tirent en longueur, le pavé peine à être justifié et l'ennui survient. C'est dommage car l'écriture reste agréable et le sujet intéressant. Il manque juste de bonnes grosses coupes.
Lien : https://chezmirabilia.wordpr..
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Je tiens tout d'abord à dire que j'ai beaucoup aimé d'autres romans d'Yves Grevet comme Meto ou Koridwen. Pourtant, je n'ai jamais accroché à ce roman d'anticipation que j'ai trainé plusieurs semaines comme un boulet. Les personnages des deux frères ne m'ont pas convaincu tout comme l'intrigue qui m'a semblé parfois invraisemblable. Dommage car le postulat de départ m'intéressait.
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