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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Quand « l'école est finie » ne rime pas avec « youpi »...

A la veille de ces années 2030, l'école n'est plus obligatoire, elle est devenue un luxe hors de portée des plus démunis. Les enfants de pauvres doivent travailler dès le CP, ils bénéficient d'une formation en alternance où ils n'apprennent que le minimum pour savoir lire, écrire et compter. La résistance s'organise, d'anciens enseignants proposent des cours clandestins - mais gare à la milice !

Petit texte de politique fiction qui fait froid dans le dos puisqu'il décrit l'avenir possible de nos sociétés occidentales où l'Etat finance de moins en moins le social.

La couverture se réfère à Lila, fillette employée dans un fast-food - le bon plan pour les plus pauvres parce que le repas du midi est fourni (mais quel repas !). Elle m'évoque aussi la forme de cette histoire, légère et vite consommée, mais adaptée aux jeunes lecteurs.
En lecture accompagnée de préférence, pour glisser que cette situation est celle de nombreux pays défavorisés où de jeunes enfants sont exploités, où les allocations de chômage et de retraite n'existent pas, où seuls les plus riches accèdent aux soins médicaux.
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Ce mini-roman est une proposition intéressante pour remettre les compteurs à zéro avec ceux qui doutent encore de l'"utilité" de l'école et qui veulent à tout prix que l'école soit une pré-formation à un futur travail.
Malheureusement, s'il y a de vraies trouvailles, comme l'école prise en charge par des entreprises privées intéressées, je ne trouve pas cette histoire suffisamment aboutie pour véritablement l'étudier avec des élèves de collège. Certains pourraient rétorquer que le public visé n'est pas celui-là mais celui du primaire...
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Un peu déçue par un petit texte qui pourtant promettait. L'intrigue, le monde évoqué, l'anticipation d'une société où l'éducation devient une marchandise, auraient pu être développés et approfondis dans un roman. Mais le choix de l'auteur est plutôt d'écrire un récit très succinct qui m'a donné l'impression de lire un pamphlet politique (intéressant en soi) plus que de vivre une vraie expérience littéraire. Par contre, je vois bien "l'école est finie" comme point de départ de vrais débats sur la valeur de l'école, avec des élèves ou dans des clubs de lecture...
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Le sujet m'a appâtée!!! Alors que, de nos jours, l'école part à la dérive, alors que l'école est de plus en plus différente selon les endroits, j'attendais beaucoup de ce récit... Il m'a semblé trop court! Des développements seraient nécessaires, notamment concernant l'origine de cette éducation triée: comment en est-on arrivé à cette époque où les "pauvres" doivent subir un enseignement de bas étage relié à la société de consommation?
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Travail, Publicité, Pauvreté, Fuite, Tristesse, Société de consommation, Amitié, Futur obésité... Un livre d'anticipation où on a l'impression que le futur sera moins évolué que le présent...
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J'ai vu ce tout petit livre dans les rayonnages de la bibliothèque. J'avais beaucoup aimé Nox, les deux tomes du même auteur et j'ai été curieuse de savoir comment il se débrouillait pour la littérature dès 9 ans.


Encore une fois, c'est une dystopie : dans un avenir proche, la scolarité est devenue payante (et très chère). Pour les riches, il n'y a pas de problème. Pour les plus pauvres, ils sont obligés, dès le CP de faire signer un contrat à leur enfant avec une grande entreprise, qui va prendre en "charge" leur éducation, en échange de beaucoup d'année de travail gratuit.


C'est le cas d'Albert, qui se retrouve dans une école gérée par une chaîne de magasin, où il apprend le futur métier de vendeur. Mais il a de la chance : sa meilleure amie, elle, doit aller travailler dans un fast-food toute la journée. Jusqu'au jour où elle s'enfuit pour intégrer une école clandestine.


C'est donc vraiment un tout petit livre (moins de 50 pages!), qui montre l'importance de l'égalité des chances à l'école.
C'est d'ailleurs assez violent quand on y pense.
Mais je me demande si un enfant de 9 ans pourrait y comprendre quoi que ce soit, si ce n'est pas assez extrême : c'est tellement incroyable qu'il ne peu que comprendre qu'il y a un gros problème. Ici, l'enfant le voit : il y en a qui ont de la chance et il y en a qui sont obligés de trimer pendant des années pour apprendre des choses pratiques pour un futur travail imposé. Partie la culture, la connaissance pour la connaissance!

Dès 9 ans, en fonction du revenu des parents, on est dirigé vers un certain type de métier et on ne peut plus en sortir.


Mon seul problème est que cela se passe en 2022…donc quoi, dans moins de 10 ans? Une telle révolution en moins de 10 ans, c'est impossible. Mais un enfant ne se rendra pas compte de l'impossibilité de cette situation et verra l'importance d'une école laïque et égale pour tous.
Lien : http://writeifyouplease.word..
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L'histoire se place en 2028. le système éducatif a bien changé. L'école n'est plus gratuite. Les parents les plus pauvres sont donc obligés de mettre leurs enfants dans des entreprises qui prendront en charge leur éducation en contrepartie d'une main d'oeuvre gratuite. L'auteur met en évidence deux enfants aux parcours bien différents : l'un profite du savoir d'une entreprise horticole alors que l'autre doit se contenter d'un fast-food où le savoir qu'on lui inculque est presque nul. Face à ce système inégalitaire, certains parents vont avoir recours à l'école de la résistance.
Un très court roman de politique-fiction très percutant et une belle réflexion sur le rôle de l'éducation. A faire passer entre toutes les mains.
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Dystopie, qui nous projette en 2028, dans une société où les inégalités sociales et le capitalisme ont atteint des sommets, au point de bouleverser complètement le système éducatif. L'école publique est désormais sponsorisée par les entreprises. Dès le CP, les enfants de familles modestes, sont par conséquent obligés d'être sous contrat, dans ces « écoles-entreprises » afin de rembourser leur scolarité, limitée et en rapport avec l'entreprise choisie. Ainsi, certains se retrouvent à faire des nocturnes dans des fast-foods et à apprendre à cuire des aliments surgelés tandis que d'autres font des inventaires dans des magasins. La résistance prend alors la forme d'écoles clandestines…

Le thème de ce court roman est original et actuel, dans la réflexion qu'il suscite sur notre système éducatif. L'auteur tente d'éveiller les consciences en montrant les dangers d'une privatisation à outrance de nos sociétés.
C'est court et incisif, seul regret, le procédé narratif est un peu trop « démonstratif » à mon goût, ce qui alourdit le récit. Mais cela reste un bon petit roman à la portée de jeunes lecteurs et pouvant ouvrir à la discussion.
Lien : http://titibooks.blogspot.fr..
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Où l'on suit un petit bonhomme, en 2028... Ses parents sont trop pauvres pour financer son éducation, et l'ont envoyé à une de ces écoles financées par les entreprises... en l'occurence, dans son cas, chez "Maisons et Jardins", où il apprend ainsi à calculer les remises de carte de fidélité, à porter des sacs de terreau et de béton...

Un tout petit livre de la collection Mini Syros, qui semble faire écho à "Indignez-vous". Comme l'indique la couverture, une "politique-fiction" d'anticipation, sans grande saveur littéraire, mais visant à faire réfléchir les enfants sur le rôle et l'importance de l'éducation laïque, gratuite, et obligatoire. Définitivement utile...
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Ce roman de science-fiction est très triste mais l'histoire est très bien écrite. Elle est un peu trop courte pour moi avec 43 pages. Dévorez le vite et vous ne le regretterez pas. Chloé - CM1 A
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