AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,92

sur 1216 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai commencé l'aventure U4 par Koridwen (Bretagne, oblige !!!).

Dès le début, j'ai accroché à l'histoire au point que c'était très dur de poser le livre. Je voulais toujours en savoir plus, je ne voulais pas laisser l'héroïne, je voulais comprendre le pourquoi.

J'ai aimé Koridwen que ce soit pour son comportement ou ses décisions. J'ai eu peur avec elle, j'ai douté en même temps qu'elle. le fait que l'histoire soit écrite à la première personne et au présent a joué énormément dans cette accroche.

J'ai adoré la suivre de son petit village breton jusqu'à Paris (alors que les road-trip ne me plaisent pas habituellement).

J'ai beaucoup mais alors beaucoup aimé l'intrusion de légendes et croyances bretonnes dans l'histoire. Cela amène un aspect mystique et magique au roman, qui m'a beaucoup plu.

Et quelle fin !!!! J'ai tout simplement adoré et j'ai trouvé qu'elle cloturait à merveille l'histoire. Je peux vous dire que chaque détail à son importance ...

En bref, ce roman dystopique est incroyable. Il s'y melent l'horreur d'une situation post-apocalyptique, l'entraide entre les survivants et la culture bretonne. le tout est très addictif.

Et, je dirai, pari gagné, je veux découvrir les 3 autres personnages.
Lien : http://les-lectures-de-didin..
Commenter  J’apprécie          110
Cela faisait quelques temps que j'avais lu les premières pages de ce livre, mais je n'avais pas encore pu l'emprunter. La semaine dernière, je n'ai pas pu résister. C'est comme si le visage sur la couverture me demandais de lire la suite.
C'est donc comme investie d'une mission, que je me suis plongée dans cette lecture. Et, je n'ai pas été déçue, bien que j'espère sincèrement qu'il puisse y avoir une suite prochainement.

C'est volontairement que je ne vous révèlerai pas grand chose de l'histoire. Mis à part que de jeunes adolescents survivent au virus U4. J'ai choisi de lire "Koridwen", je pense que le prénom a fortement influencé mon choix pour démarrer cette série. Mais je ne sais franchement pas si je lirai les autres livres car j'ai l'impression d'avoir fait le tour de l'histoire... mais peut-être, n'est-ce qu'une impression.

J'ai bien apprécié le style de l'auteur, l'action est au rendez-vous à chaque instant, la personnalité de l'adolescente m'a plu ainsi que l'ambiance bretonne et magique également.
Commenter  J’apprécie          374
U4 est un ensemble de quatre livres écrits par quatre auteurs différents. Les quatre romans sont liés par un même contexte : Le virus U4 a décimé 90 % de la population. Seuls quelques ados ont survécu, dans chaque livre nous suivons l'un d'entre eux qui a pour objectif de se rendre à un rendez-vous donné par le maître du jeu sur lequel ils jouent sur internet.
L'idée m'a plu et pour commencer U4 j'ai choisi le livre de Yves Grevet, car j'avais beaucoup aimé la série Méto. Le roman commence en Bretagne, Koridwen se retrouve seule dans la ferme familiale après la mort de sa mère qui a succombé au virus U4. Il ne lui reste que ses vaches à s'occuper et ses souvenirs. Elle doit faire face aux attaques des autres survivants et décide de ne pas abandonner et de tout tenter pour survivre. C'est sa grand-mère, un peu sorcière, qui depuis l'au-delà, va la guider, lui laisser des messages, pour la mener en tracteur jusqu'à Paris et lui permettre de ses rendre à un mystérieux rendez-vous lancer sur internet.
Le mélange entre ambiance post apocalyptique et fantastique est bien trouvé. Koridwen rencontre des personnages toujours singuliers et jamais caricaturaux : le monde est une jungle, personne n'est parfait, l'instinct de survie prend le dessus. Le lien qui lie Koridwen et son cousin déficient mental apporte un plus à cette histoire : Koridwen a un devoir envers lui, elle doit survivre pour lui,son cousin lui donne un but et lui apporte le réconfort d'avoir encore une famille.
On ne s'ennuie pas en lisant ce livre, l'histoire est rythmée, les événements s’enchaînent rapidement. Ça donne envie de lire les trois autres romans U4 !
Lien : http://bibliothequedesfarfad..
Commenter  J’apprécie          40
Alors celui-là, je l'ai adorée !!!!!
Koridwen est un super personnage, elle est plein de volonté, de bonté, je l'adore!
Commenter  J’apprécie          50
Après avoir lu un premier roman de la saga U4, à savoir celui portant sur le personnage de Yannis, sans avoir été vraiment convaincu. Je retente donc l'expérience avec un tout nouvel auteur et un nouveau personnage : Koridwen. Cette fois ci, on ne part pas de Marseille mais de la campagne bretonne, non loin de Morlaix. L'histoire est la même, la trame temporelle également : de novembre à décembre dans un monde décimé par le virus U4. Seuls les enfants ont survécu et quatre d'entre eux se décident de sauver le monde en remontant le temps !

Voir ma critique de Yannis :
http://www.babelio.com/livres/Hinckel-U4--Yannis/744810/critiques/892787

Alors je ne vais pas y aller par quatre chemins : ce roman est largement au-dessus du roman présentant les aventures de Yannis. Dès le départ, l'écriture est convaincante. On ne patauge pas dans les délires geek d'un ado, on se retrouve avec un personnage ayant une forte personnalité, baignant dans une culture celtique très intéressante. Cette dimension fantastique donne un gros plus à cet opus que l'autre n'avait pas !

Au-delà de ça, cette histoire se passe majoritairement à Paris, le voyage ne dure que très peu de temps. Cela permet de profiter du contexte et de laisser poser les choses. le rythme est moins soutenu en somme et c'est appréciable. le suspens n'en est pas moins à son comble ! On a toutefois plaisir à retrouver certaines scènes, mais du point de vue de Koridwen.

La fin est également au-dessus de la fin de l'autre roman. Il faut dire que ces quatre romans composant l'univers d'U4 se complètent mais il y a quand même ce petit plus dans ce roman qui me faire dire que s'il fallait n'en lire qu'un, c'est bien celui-ci ! Bon je n'ai pas encore lu les deux derniers tomes, mais je doute honnêtement de prendre autant de plaisir qu'avec celui-ci !
Commenter  J’apprécie          50
Avant tout, je souhaite remercier Nathan/Syros et la Masse critique de Babelio pour leur confiance renouvelée quant à l'envoi de ce service presse, que j'attendais mais que j'appréhendais un peu en même temps.

En effet, il y a un mois, je vous avais chroniqué Yannis, et vous faisais alors part de mes craintes concernant la lecture d'un autre titre de cette saga. Je doutais car les quatre personnages principaux, dont chacun fait l'objet d'un titre, se rencontraient dans Yannis et passaient un certain temps ensemble. du coup, les répétitions me hantaient. Et je peux vous dire que, même si elles sont très bien gérées, on les sent passer.

Les deux premiers tiers du livre sont passés comme une lettre à la Poste. Mais quand Yannis et Stéphane ont fait leur apparition, mon débit de lecture s'est réduit. Je savais ce qu'il allait se passer, et j'attendais ce moment particulier où Koridwen s'éloignerait, pour voir sa fin. Alors, certes, on ne nous ressert pas les dialogues tels quels, et l'utilisation du point de vue de Koridwen est opportun car on voit la scène différemment. Mais je ne suis pas très fan des « mêmes histoires vues par les yeux d'un autre ». J'ai besoin d'inédit et d'originalité pour avancer.

Toutefois, au global, rassurez-vous : ma lecture de Koridwen était fantastique. J'ai trouvé l'univers de l'auteur absolument incroyable : c'est U4, je savais donc que Kori devait rejoindre Paris, etc. etc. Tout comme dans Yannis. Mais si Yannis m'avait plu, Koridwen m'a quant à lui enchanté ! Dans ce titre, Yves Grevet a ajouté l'univers de la Bretagne, avec des légendes et des croyances sympathiques, qui ont ponctué la quête de la jeune fille, la poussant à aller jusqu'au bout de ses convictions et donnant un petit effet imaginaire et fantastique à cet opus.

L'originalité est indiscutablement au rendez-vous, et amène en fait un autre problème : cette fin est tout simplement parfaite. Mais voilà : c'est la fin, justement ! Elle m'a apporté des frissons et ce cri (« C'est pas vrai !! ») que j'attendais de pousser pour Yannis et que je n'ai pas émis car il m'a laissé un sentiment d'inachevé.

Je n'ai pas encore lu Jules et Stéphane (et peut-être ne le ferai-je pas, du coup), mais je ressors de ce roman avec la certitude – peut-être ai-je tort ? – que Koridwen est le seul roman à donner la clef de l'énigme, cette fin que l'on attend. J'aurais voulu que ce soit le dernier roman de cette série, pour finir sur cette touche magistrale, à laquelle on refuse de croire pendant tout le livre et qui nous arrive comme une claque en parcourant les dernières lignes.
Lien : http://mes-reves-eveilles.bl..
Commenter  J’apprécie          30
Une belle surprise : un roman de littérature jeunesse qui intégre Les Rannoù dans l'histoire !
Commenter  J’apprécie          10
Je tiens à remercier Babelio ainsi que les éditions Syros et Nathan pour cette masse critique spéciale!

A la suite de ma lecture d'U4 sous le point de vue de Yannis (voir ma critique ici) j'ai eu une folle envie de découvrir celui de Stéphane, même si son personnage me semblait vraiment exécrable. Dans U4 : Yannis, nous les retrouvons tout deux très complices et passons le plus clair de notre temps en leur compagnie. Ils forment à eux deux leur propre histoire mettant ainsi à l'écart Jules et Koridwen que nous ne rencontrons que brièvement. J'avais dans l'espoir de découvrir la suite des aventures de notre cher Yannis à travers le point de vue de Stéphane…

Malheureusement pour moi, j'avais choisi au hasard lors de la masse critique exceptionnelle organisée par Babelio, de découvrir en second le point de vue de Koridwen. Koridwen est un personnage que Yannis à vaguement fréquenté, qui ne m'avait pas laissé une très bonne impression. Je ne comprenais pas les agissements de cette Kori. Pour moi, ce personnage emblématique ne m'apparaissait en rien captivant.

Sachez que je ne regrette absolument pas ce choix hasardeux mais très pertinent. J'ai été séduite par l'histoire de Koridwen dès les premières pages. Nous sommes immédiatement projetés au coeur de l'action, en plein milieu d'une scène qui aurait pu facilement tourner au drame.
Si Kori, sous le regard de Yannis, m'apparaissait comme un personnage fade sans caractère, très réservée et un peu hautaine ; je me suis vite rendue compte qu'il n'en était rien. Kori du haut de ses 16 piges est une femme forte, avec un destin déjà tout tracé.

C'est certainement ma ressemblance avec ce personnage fort d'apparence mais sensible au fond qui m'a rapprochée de la petite Koridwen. Je partage pratiquement les mêmes traits de caractère que cette dernière, à quelques exceptions près. Un peu sur la défensive de premier abord, Kori apparait comme détachée pour se prémunir d'une quelconque souffrance. Elle ne souhaite lier aucune amitié, c'est une solution de facilité pour ne pas avoir à pleurer de nouveau la perte d'un être cher. Forte et débrouillarde, elle est parfois Boderline, très virulente dans ses propos et dans sa façon de faire. Et pourtant, lorsqu'elle ouvre enfin son coeur nous entrevoyons l'étendue de son humanité. Koridwen brille de gentillesse et de tendresse, aussi bien à l'égard de son cousin qu'elle considère comme son frère, qu'à l'égard de ses amis. Elle est prête à tout pour sauver ceux qu'elle aime. Elle a donc deux facettes, l'une vaillante et débrouillarde et l'autre reflète la petite gamine de 16 ans apeurée et emplie de doutes qui a perdu ses parents bien trop tôt.
A l'image de Yannis, nous admirons au fil des pages l'évolution de sa maturité. La jeune fille devient adulte, plus réfléchie et mieux dans sa peau.

Je ne cache pas qu'U4 sous le point de vue de Koridwen a été pour moi un véritable petit coup de coeur. La trame de l'histoire rejoint exactement celle de Yannis ; Et pourtant un détail a réussi à propulser U4 : Koridwen bien loin devant U4 : Yannis de Florence Hinckel dans mon coeur. Là où dans Yannis les choses ont été pratiquement survolées, à l'image du personnage principal nous sommes restés dans le flou total du début à la fin du récit. Ici, Yves Grevet à rajouter une petite touche de « fantastique » à l'histoire. J'ai complètement adhérer à cette histoire de destinée, de sorte de « pouvoirs magiques » dont a héritée Koridwen. L'histoire de Kori, en elle-même, à un véritable but : Retourner dans la passé pour changer les choses… Tandis qu'à l'inverse nous ne savons toujours pas où nous mèneront les épopées de notre cher Yannis.

Ici, dans ce livre là, nous faisons la connaissance et la rencontre de beaucoup plus de personnes qu'en découvrant le PDV de Yannis. de ce fait, il est plus facile de s'attacher aux personnages et de se trouver un référent (un chouchou). En plus d'avoir peur pour Koridwen, nous sommes effrayés à l'idée de perdre l'un de nos ses amis.

Enfin, à mon sens, toute la différence réside certainement dans la manière d'écrire de l'auteur. Certains ont trouvé cette façon d'écrire un peu hachurée, étrange, loin d'être sophistiquée. Les phrases sont courtes, les descriptions se suivent sans réels connecteurs logiques. Et pourtant, moi, c'est cet aspect décousu qui m'a le plus séduite. Cela a donné un côté oppressant aux scènes d'action et nous appréhendons ce qui pourrait se passer. Cette manière d'amener les choses permet d'inscrire l'histoire dans une réelle dynamique horrifique, post apocalyptique : Nous attendons avec intérêt le moment fatidique. J'ai ainsi découvert un fabuleux écrivain, que je ne connaissais absolument pas. Et pourtant … Yves Grevet à reçu beaucoup de récompenses (13 pour son livre Meto, et 5 pour Seuls dans la ville entre 9h et 10h30 ! )

Pour finir en beauté cette chronique, la chute d'U4 : Koridwen donne fortement envie de continuer de lire les aventures de nos « héros » et nous plante au milieu du décor avec une multitude de questions non résolues. On pourrait presque s'arracher les cheveux tant cette chute est insupportable !
Lien : https://libreaddiction.wordp..
Commenter  J’apprécie          110
Et on continue l'aventure U4 !

Cette partie de l'histoire est plus différente que les autres à certains points. Elle à plus une allure "fantastique". Mais vraiment infime. On parcours la vie de Koridwen. Elle vie en Bretagne, en campagne. Elle va devoir se rendre à Paris comme les autres, suite au message de leurs jeu de rôle. le côté sympa de cette partie est qu'elle à un moyen de transport plutôt insolite. Jugez par vous même : elle utilisera le tracteur de la famille. Plus de 500 kilomètres de route à parcourir avec son cousin handicapé. Jusque là ce n'est pas si dingue que ça. Mais il faut pas oublier que depuis le virus et l'extermination de 90% de la population, les règles sont différentes. C'est la jungle dehors entre les gangs et l'armée qui ne rigole pas. Alors le voyage ne va pas être de tout repos.

Je vous parlais du côté fantastique. La grand-mère de Kori était dans l'ésotérisme et depuis toujours elle prenait sa petite fille pour une "élue". Pour ça et dans sa tâche de parcourir le France et de subir les complications, elle aura comme des prémonitions, des rêves qui se réalisent et des textes d'une comptine qui lui précisent avec détails ce qu'elle va devoir vivre grâce à des nombres dans les phrases.

Cette partie est celle qui change le plus de ce que j'ai lu des trois tomes sur les quatre. La seconde partie reste dans la même veine que les autres une fois que ça se déroule dans la capitale. Plusieurs gangs sont à l'honneur dans les quartiers. Les règlements de comptes deviennent une habitude. Et l'armée qui fait encore plus peur. Les "rebelles" qui déjouent les plans de cette armée sans scrupule et qui tire dans le tas sans réfléchir. Comme un air de guerre mondiale. L'armée devrait protéger son peuple. Elle fait tout le contraire. Nos auteurs nous montrent avec merveille comment un ado peut basculer du jour au lendemain dans un monde qui bascule encore plus dans la folie et la décadence. Ils n'ont plus de familles. Ils sont jeunes et sans défenses. Comment vivre dans ces cas là ? Eh bien ils se débrouillent. Parfois avec violence, parfois intelligemment.

Dans le tome avec Jules, comme accompagnatrice on avait la petite Alicia. Dans celui-ci on à Max, handicapé. La survie de deux cousins. On retrouve des scènes et des dialogues des autres comptes rendus des personnages. Ça reste un très bon point. J'étais impatient de découvrir des passages avec Kori qu'on ne voyait pas intégralement dans les autres. Mais pour un concept qui se veut de faire des croisements entre les quatre protagonistes, ils ne sont pas si nombreux que cela finalement. Ça ne recouvre qu'une petite partie de l'histoire. Mais j'imagine bien que ça doit pas être facile et pour ce qu'on à déjà, on ne peux qu'en être satisfait. Au moins on peut se dire qu'on est pas là à relire 4 fois de suite plein de dialogues déjà lu dans les précédents tomes. On en relit mais c'est court si on regarde toute la narration des ouvrages. Heureusement sinon ça aurait été franchement barbare à lire.

Après Stéphane, Kori est une autre fille caractérielle et qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Contrairement à Jules qui est le plus passif. À voir ce que ça donne avec Yannis. Je suis curieux de le lire. J'ai des moments en tête que j'ai hâte de découvrir de son point de vue.

La fin est celle que je préfère. On reste toujours dans ce côté mystérieux mais c'est très bien trouvé ! Tellement bien et intrigante qu'elle donne envie de lire la suite mais ça, faudra se la faire soi-même :)
Lien : http://litteratureenfolie.bl..
Commenter  J’apprécie          20
C'est par Koridwen que j'ai découvert la saga U4. Je rappelle pour les non-initiés que U4 est une saga en 4 tomes écrits par 4 auteurs différents qui partent d'une même histoire de base :

Le virus U4 (abréviation de Ubretch 4e génération) s'est répandu en Europe et a décimé une grande partie de la population. Les survivants sont (presque?) uniquement des adolescents entre 15 et 18 ans. Les Experts d'un jeu vidéo en ligne, Warriors of Time (WOT) ont reçu un message du maître du jeu, Khronos, avant que les réseaux ne soient coupés dans lequel il leur donnait rendez-vous le 24 décembre sous la plus vieille Horloge de Paris pour remonter le temps et empêcher le virus de détruire le monde.

Dans ce tome Yves Grevet place sa version dans un village de Bretagne où Koridwen, seule survivante, se demande si elle va se rendre au rendez-vous (qui est probablement de la poudre aux yeux) ou prendre un poison et mettre fin à ce cauchemar. En attendant elle continue de s'occuper des animaux de la ferme de ses parents.
Après avoir récupérer son cousin Max dans son pensionnat (Max est plus vieux qu'elle mais a un handicap mental), Koridwen va retrouver l'héritage de sa grand-mère qui était considérée comme une vieille folle par les autres membres de la famille car elle se prenait pour une guérisseuse-sorcière bretonne... Avant sa mort elle avait également dit à sa petite fille qu'elle en deviendrait une aussi.

Cette découverte va replonger Kori dans ses souvenirs d'enfance avec sa grand-mère et notamment dans une vieille comptine bretonne dans laquelle un druide apprend les séries des nombres à un enfant.

Kori va finalement décider de partir pour Paris avec Max et cette comptine va la poursuivre... En effet elle va retrouver des éléments des paroles à chaque étape de son épopée.

Yves Grevet a donc choisi d'ajouter à son tome une pointe de fantastique qui s'y mêle parfaitement car elle n'apparaît pas comme un cheveu sur la soupe mais par insinuation jusqu'à la note finale (que je ne spoilerai pas...)!
On s'attache très vite à Kori, notamment grâce à Max, même si parfois elle est très mégalo (même s'il y a de quoi) et parfois lâche ou égoïste. Cependant, cela la rend plus humaine.
J'ai beaucoup aimé le fait que le fil conducteur de ce tome soit cette petite chansonnette bretonne car je m'intéresse beaucoup à cette culture et c'est un folklore qui me fascine (oui j'aime la magie).

En arrivant à la fin de ce tome je me suis grandement interrogée sur comment pouvait finir les autres tomes car il n'y avait selon moi que deux fins possibles et chacune éclipsait l'autre. Puisque l'une est arrivée, elle était donc, selon mes premières impressions, donc comment pouvait donc bien finir les autres tomes?! Je me suis donc directement lancé dans un autre tome : Stéphane.
Commenter  J’apprécie          120




Lecteurs (3106) Voir plus



Quiz Voir plus

Meto, la maison

Combien d'enfants logent dans la maison?

82
45
70
64

10 questions
221 lecteurs ont répondu
Thème : Méto, tome 1 : La maison de Yves GrevetCréer un quiz sur ce livre

{* *}