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Venise n'est pas en Italie
Venise, c'est chez n'importe qui
Fais-lui l'amour dans un grenier
Et foutez-vous des gondoliers
Venise n'est pas là où tu crois
Venise aujourd'hui c'est chez toi
C'est où tu vas, c'est où tu veux
C'est l'endroit où tu es heureux....

CHRISTIAN PIGET/CLAUDE LEMESLE. Interprète Serge Reggiani 1977

Giacomo se passe à Venise et s'inspire librement de la vie du célèbre Casanova. La sérénissime est alors déclinante, l'intrigue policière solide et classique sert de toile de fonds pour décrire la vie, les moeurs et les intrigues d'une république sur sa fin.

Un scénario solide et des dessins somptueux, les couleurs chaudes et vives redonnent son attrait à Venise.

Un premier tome magnifique!!!
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Ambiance, ambiance ! Venelles sombres et silhouettes encapuchonnées, ribaudes plantureuses et marquis sournois, complots et dénonciations, chantage et double-jeu… Ah, Venise !
Si le scénario manque un peu de clarté, on arrive tant bien que mal à en comprendre les rouages. Il est clair que la lecture du second tome sera nécessaire après cette mise en place. Côté dessin, c'est très agréable, les décors minutieux, et pour un amoureux de Venise tel que je suis, c'est un plaisir de retrouver les lieux sous un autre angle.
Le côté érotico-libertin du dessin, du personnage principal voire de l'intrigue, n'est pas dénué d'intérêt et donne un côté particulier à cette sombre histoire.
La suite et fin, bientôt.
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Giacomo C. est une bande dessinée librement inspirée de la vie de Casanova qui était originaire de Venise. Ici, toute l'histoire se déroule dans la Sérenissima du XVIII eme siecle, avec de beaux dessins qui ne sont pas sans rappeler l'oeuvre de Canaletto par moments.
Giacomo , ou monsieur de C., est evidemment fidèle à sa réputation de libertin, mais il est aussi beaucoup plus que cela. Désargenté, à la recherche d'un riche mécène, il va être sollicité par San Vere ( qui est chargé d'enquêter sur un assassin qui s'attaque aux femmes ) pour aider ce dernier à démasquer le coupable avant que l'affaire ne prenne de l'ampleur.
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"Giacomo C." est une série de bandes dessinées historiques dont l'action se situe dans la Venise du XVIIIe siècle.
Le héros éponyme est un libertin, escroc sur les bords, secondé par Parmeno, son valet borgne. Mais surtout, il est en voie de se ranger des voitures car il est follement épris d'une jolie vénitienne, fille d'aristocrate, assez originale pour vivre avec une souris blanche.
Une série de meurtres horribles de femmes ensanglante Venise et le marquis de San Vere est chargé d'enquêter. Pour mener à bien sa mission, il fait alors appel à Giacomo C. sur lequel il a les moyens d'effectuer un chantage afin qu'il lui obéisse.

Pour débuter cette série, le duo Dufaux-Griffo nous propose une histoire qui va s'étaler sur deux volumes. Ce premier tome sert donc plutôt à nous présenter les personnages principaux et ceux qui vont être récurrents. Et malheureusement, le gros problème est que cela se voit que l'album date des années 80. J'ai eu énormément de difficultés à différencier les différents protagonistes comme Giacomo et le tueur ou Angelina et Catalina.
Autre grosse déception, on connaît le tueur avant la fin de ce tome. Je me demande donc bien ce que contient l'album suivant.
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J'ai eu ma grande période BD, utilisant le fond de la bibliothèque de mon entreprise pour découvrir tout ce qui était possible. Giacomo C fut une révélation : l'alliance entre l'histoire, le côté Thriller, les intrigues politique et/ou amoureuse. le binôme scénariste/dessinateur est top, et nous livre un opus à dévorer (à lire même deux fois pour saisir tous les détails de l'histoire et des dessins). L'ambiance vénitienne est très réussie.
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Dufaux-Griffo... je les ai découverts dans Samba Bugatti, qui reste un très bon souvenir (de Griffo, j'adore aussi S.O.S. Bonheur, sous la direction de van Hamme). J'étais longtemps passé à côté de Giacomo C. dont l'abondante série trône sur les rayonnages de ma bibliothèque communale de prédilection.

Me volà donc plongé dans les libertinage de Giacomo C., personnage largement inspiré de Casanova, dans les venelles vénitiennes. Tour à tour séducteur, arnaqueur, floué, séduit, roulé dans la farine ou mendiant quelques ducats auprès de son protecteur, Giacomo C. ne m'est pas apparu particulièrement sympathique, mais je ne pense pas que c'était le but de Dufaux. L'abondante liste de références historiques en fin de tome montre que le scénariste a cherché (peut-être davantage que d'habitude) une précision, une exactitude historique (qui manque dans pas mal de ses autres créations).

On est donc plongé dans la Venise des complots, des grandes familles et des autres familles, devenues grandes parce que riches, des arts, et de l'argent qui côtoie la misère.

Mais pendant que Giacomo C. se livre à ses habituelles arnaques, et pense même à se ranger car il a trouvé l'élue de son coeur (et plus bas que son coeur aussi), un dangereux personnage tue sans discernement des prostituées ou des bourgeoises. Non seulement, il les tue, mais il les défigure sauvagement.

La bouche d'ombre fait référence à cette figure taillée dans la pierre, bouche ouverte, et qui permet à tout un chacun, à tout "bon" citoyen vénitien de dénoncer son voisin. Hélas, cette bouche ne permet pas de coincer le tueur en série. Giacomo C., coupable d'écrits irrévérencieux, est alors recruté comme informateur.

Le scénario est (au début du moins) un peu flou, car Dufaux nous fait sauter d'un personnage à l'autre et le dessin de Griffo manque parfois de netteté (dans les visages, surtout, ce qui pose des problème d'identification). Mais on s'habitue vite et le tome coule de source, happant le lecteur, avide de connaître le fin mot. Mais ce sera pour le tome suivant. Cette structure en diptyque, que je n'apprécie pas toujours, permet ici de développer suffisamment une intrigue tout en la clôturant relativement rapidement. Cela peut empêcher Dufaux de s'empêtrer dans ses éternelles contradictions. A voir.
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Venise, la Sérénissime, l'éblouissante cité flottante, XVIIIe siècle.
Mais derrière les magnifiques palais et les draperies chatoyantes, coexiste aussi une ville de vices et de stupre, de violence et de calomnies, de gredins et de femmes de petites vertus... où opère un meurtrier qui s'attaque aux femmes de toutes conditions, les assassinant et les mutilant sauvagement.
Afin que l'affaire ne remonte pas jusqu'au Conseil des Dix, le marquis San Vere n'a guère d'autres choix que de faire appel à Giacomo C, un libertin arnaqueur, talentueux dans le jeu des secrets de palais. Flanqué de son serviteur Parmeno, Monsieur C. va devoir naviguer à vue dans les canaux de Venise à la poursuite du meurtrier, en évitant de tomber dans les griffes des brigands... et des jolies femmes !

Des cases denses et ramassées où les couleurs et la lumière jouent un accord réussi, une vision de Venise détaillée et splendide, et puis bien sûr une nudité féminine et une sensualité débridées...Voici un cocktail visuel qui ne manque pas d'intérêt ! Et quand, en plus, s'y ajoute des dialogues à l'humour dévastateur et une intrigue plaisante, et bien... on ne boude pas son plaisir !
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Cette intrigue se déroule à Venise, et concerne un tueur fou, qui semble tuer sans raison. Par conséquent, les enquêteurs n'arrivent pas à mettre la main sur ce fanatique. Ils demandent alors à Giacomo de les aider. Giacomo est un personnage spécial, qui est bien intégré dans toutes les couches de population. Il nourrit une passion amoureuse pour une jeune fille de la haute société...

Cette série est basée sur des diptyques, et le suspense est suffisant pour attendre le prochain opus. Seul hic : les couleurs qui commencent à dater, mais l'ensemble est cohérent et agréable à lire. On y découvre la sérénissime au 18ème siècle et cela complète forcément l'intérêt à l'histoire.
L'auteur a profité des différentes intrigues, pour glisser des dessins plein de sensualités et parfois même quelques jeux érotiques, ce qui ne retire rien à l’intérêt global de cette histoire !
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Je viens de découvrir cette série et je me suis aussitôt plongé avec délices dans l'histoire. Venise à cette époque fait rêver et un héros inspiré de Casanova ne peut que nous emmener dans des aventures piquantes. J'y apprends aussi des détails de l'histoire telle, cette bouche de pierre où l'on pouvait laisser des dénonciations de façon anonyme.
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Je voulais découvrir de nouveaux auteurs et une nouvelle série en BD, mon choix s'est porté sur la série de Giacomo C., déjà car c'était classé dans les séries à succès et puis le lieu de l'intrigue, Venise, était intéressant.
Au final j'ai été plutôt déçue, c'est libertin comme annoncé dans le résumé et finalement ça ne me convient pas trop, mais je dois reconnaître que l'époque est bien retranscrite dans cette BD.
Le personnage principal Giacomo m'est resté indifférent, je le trouve même plus antipathique que sympathique.
Le personnage féminin principal par contre est lumineuse et rayonnante, c'est sans doute le personnage que j'ai préféré.
J'ai eu parfois un peu de mal à différencier certains personnages car ils étaient trop proches physiquement.
Le fonctionnement de la Cité est intéressant et bien retranscris, l'intrigue n'est pas mal non plus avec des meurtres de femmes absolument horribles.
Mais ça ne m'a pas fait rêver comme je m'y attendais, les couleurs sont jolies mais un peu ternes, dans le sens où elles manquent de luminosité.
Les dessins par contre sont assez réussis.
Ce premier tome sert surtout à planter le décors et les personnages, il y a au final peu d'action.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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