AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,49

sur 55 notes
5
2 avis
4
5 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
1 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  

Venise n'est pas en Italie
Venise, c'est chez n'importe qui
Fais-lui l'amour dans un grenier
Et foutez-vous des gondoliers
Venise n'est pas là où tu crois
Venise aujourd'hui c'est chez toi
C'est où tu vas, c'est où tu veux
C'est l'endroit où tu es heureux....

CHRISTIAN PIGET/CLAUDE LEMESLE. Interprète Serge Reggiani 1977

Giacomo se passe à Venise et s'inspire librement de la vie du célèbre Casanova. La sérénissime est alors déclinante, l'intrigue policière solide et classique sert de toile de fonds pour décrire la vie, les moeurs et les intrigues d'une république sur sa fin.

Un scénario solide et des dessins somptueux, les couleurs chaudes et vives redonnent son attrait à Venise.

Un premier tome magnifique!!!
Commenter  J’apprécie          591
Ambiance, ambiance ! Venelles sombres et silhouettes encapuchonnées, ribaudes plantureuses et marquis sournois, complots et dénonciations, chantage et double-jeu… Ah, Venise !
Si le scénario manque un peu de clarté, on arrive tant bien que mal à en comprendre les rouages. Il est clair que la lecture du second tome sera nécessaire après cette mise en place. Côté dessin, c'est très agréable, les décors minutieux, et pour un amoureux de Venise tel que je suis, c'est un plaisir de retrouver les lieux sous un autre angle.
Le côté érotico-libertin du dessin, du personnage principal voire de l'intrigue, n'est pas dénué d'intérêt et donne un côté particulier à cette sombre histoire.
La suite et fin, bientôt.
Commenter  J’apprécie          240
Giacomo C. est une bande dessinée librement inspirée de la vie de Casanova qui était originaire de Venise. Ici, toute l'histoire se déroule dans la Sérenissima du XVIII eme siecle, avec de beaux dessins qui ne sont pas sans rappeler l'oeuvre de Canaletto par moments.
Giacomo , ou monsieur de C., est evidemment fidèle à sa réputation de libertin, mais il est aussi beaucoup plus que cela. Désargenté, à la recherche d'un riche mécène, il va être sollicité par San Vere ( qui est chargé d'enquêter sur un assassin qui s'attaque aux femmes ) pour aider ce dernier à démasquer le coupable avant que l'affaire ne prenne de l'ampleur.
Commenter  J’apprécie          122
Dufaux-Griffo... je les ai découverts dans Samba Bugatti, qui reste un très bon souvenir (de Griffo, j'adore aussi S.O.S. Bonheur, sous la direction de van Hamme). J'étais longtemps passé à côté de Giacomo C. dont l'abondante série trône sur les rayonnages de ma bibliothèque communale de prédilection.

Me volà donc plongé dans les libertinage de Giacomo C., personnage largement inspiré de Casanova, dans les venelles vénitiennes. Tour à tour séducteur, arnaqueur, floué, séduit, roulé dans la farine ou mendiant quelques ducats auprès de son protecteur, Giacomo C. ne m'est pas apparu particulièrement sympathique, mais je ne pense pas que c'était le but de Dufaux. L'abondante liste de références historiques en fin de tome montre que le scénariste a cherché (peut-être davantage que d'habitude) une précision, une exactitude historique (qui manque dans pas mal de ses autres créations).

On est donc plongé dans la Venise des complots, des grandes familles et des autres familles, devenues grandes parce que riches, des arts, et de l'argent qui côtoie la misère.

Mais pendant que Giacomo C. se livre à ses habituelles arnaques, et pense même à se ranger car il a trouvé l'élue de son coeur (et plus bas que son coeur aussi), un dangereux personnage tue sans discernement des prostituées ou des bourgeoises. Non seulement, il les tue, mais il les défigure sauvagement.

La bouche d'ombre fait référence à cette figure taillée dans la pierre, bouche ouverte, et qui permet à tout un chacun, à tout "bon" citoyen vénitien de dénoncer son voisin. Hélas, cette bouche ne permet pas de coincer le tueur en série. Giacomo C., coupable d'écrits irrévérencieux, est alors recruté comme informateur.

Le scénario est (au début du moins) un peu flou, car Dufaux nous fait sauter d'un personnage à l'autre et le dessin de Griffo manque parfois de netteté (dans les visages, surtout, ce qui pose des problème d'identification). Mais on s'habitue vite et le tome coule de source, happant le lecteur, avide de connaître le fin mot. Mais ce sera pour le tome suivant. Cette structure en diptyque, que je n'apprécie pas toujours, permet ici de développer suffisamment une intrigue tout en la clôturant relativement rapidement. Cela peut empêcher Dufaux de s'empêtrer dans ses éternelles contradictions. A voir.
Commenter  J’apprécie          60
Venise, la Sérénissime, l'éblouissante cité flottante, XVIIIe siècle.
Mais derrière les magnifiques palais et les draperies chatoyantes, coexiste aussi une ville de vices et de stupre, de violence et de calomnies, de gredins et de femmes de petites vertus... où opère un meurtrier qui s'attaque aux femmes de toutes conditions, les assassinant et les mutilant sauvagement.
Afin que l'affaire ne remonte pas jusqu'au Conseil des Dix, le marquis San Vere n'a guère d'autres choix que de faire appel à Giacomo C, un libertin arnaqueur, talentueux dans le jeu des secrets de palais. Flanqué de son serviteur Parmeno, Monsieur C. va devoir naviguer à vue dans les canaux de Venise à la poursuite du meurtrier, en évitant de tomber dans les griffes des brigands... et des jolies femmes !

Des cases denses et ramassées où les couleurs et la lumière jouent un accord réussi, une vision de Venise détaillée et splendide, et puis bien sûr une nudité féminine et une sensualité débridées...Voici un cocktail visuel qui ne manque pas d'intérêt ! Et quand, en plus, s'y ajoute des dialogues à l'humour dévastateur et une intrigue plaisante, et bien... on ne boude pas son plaisir !
Commenter  J’apprécie          50


Lecteurs (138) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5228 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}