On retrouve dans ce roman l'ADN de virginie Grimaldi. La recette qui fait le succès de ses romans reste en substance inchangée. Avec beaucoup de justesse et d'humanité l'auteure tisse des quotidiens, des récits de vies et des histoires ordinaires. Souvent à travers des thématiques universelles qui touchent et interpellent. Ici, la maternité et l'amour filial.
Les angoisses, les drames, les regrets, les nouvelles chances, les petits et grands bonheurs, la bienveillance, le temps qui passe y sont décryptés et narrés avec beaucoup d'humilité. Sobrement, sans suffisance aucune et toujours avec un brin d'humour.
Tel une sociologue connaissant parfaitement son sujet d'étude, elle décortique et détricote les sentiments de ses personnages.
Ce roman est par ailleurs certainement plus personnel que les précédents : dans les remerciements en fin d'ouvrage, on apprend en effet que la trame de l'histoire a pris naissance (si j'ose dire) dans le service néonat d'un hôpital bordelais dans lequel le petit bout de chou de
Virginie Grimaldi a été pris en charge.
Si toutefois je devais émettre un bémol, c'est que le roman ne m'a pas transportée par son originalité. Il me laisse comme un arrière goût de déjà vu (et déjà lu). Les personnages ne m'ont pas forcément inspirée beaucoup d'empathie (certains, comme le mari et les grands parents, m'ont particulièrement agacée).
J'ai passé un moment sympathique mais sans plus, hélas. Peut-être la thématique est-elle abordée de manière trop superficielle pour me laisser un souvenir durable ?