Le Secret de Ji, tome 4 : Le doyen éternel

Le doyen éternel est le dernier volume de cette première partie de la saga consacrée au secret de ji.

Le roman est tout à la fois fidèle aux romans précédents (dont la lecture est ici clairement indispensable), tout en apportant de nombreuses nouveautés bienvenues et qui sont également, il faut bien le reconnaître, de bonnes idées tout court, indiquant une manière de faire pour d'autres auteurs.

La structure est, pour la première partie, sensiblement similaire à ce que nous connaissons déjà. Les héritiers font face à Nol, qui est, sans surprise, le fameux doyen éternel. Les révélations seront suffisamment maîtrisées, suscitant d'abord une forme de déception, pour mieux inspirer une deuxième partie. Une mise à l'épreuve attendra nos personnages qui vont avoir ici fort à faire. Cette mise à l'épreuve va entraîner ce qui menaçait : le groupe va devoir se séparer.

Ce moment clé va entraîner une montée en intensité particulièrement habile. Il est difficile d'en dévoiler davantage sans priver le plaisir de la lecture. le contexte va être difficile, les héritiers vont être séparés en plusieurs groupes, chacun tentant d'apporter une solution qui semble compromise alors que le nombre de pages restant à lire est de moins en moins important.

Le dénouement est maîtrisé, surprenant à bien des égards, attendu à d'autres, mais comment dire... réussi... en si peu de pages ce qui est un exploit, tout en laissant la porte ouverte à de nouvelles perspectives.

Ce roman justifie à lui seul l'investissement dans cette sage qui séduira plus jeunes et plus expérimentés !

Bouleversés par leurs découvertes, les héritiers se lancent sur la piste des derniers secrets de leurs ancêtres...

Mais les mystères les plus profonds sont toujours gardés par les âmes les plus noires.

La vérité mérite-t-elle qu'ils affrontent les Gweloms de Karu ? Face à de nouveaux choix déchirants, le temps de la séparation est venu.

Combien des prophéties se réaliseront-elles ? Qui est l'Adversaire ? Est-ce la fin des héritiers ?

Chacun se prépare à l'ère nouvelle qui s'annonce, sous le regard impuissant du doyen éternel...

Hé, hé, voilà qui était prometteur pour ce dernier tome, tout en gardant les kleenex à portée de main pour la larme que je ne manquerais pas de verser à la fin de cette saga qui m'avait bien plu.

L'histoire était passionnante, même si un peu prévisible sur la fin...

Malgré ce petit bémol, la saga reste intéressante à découvrir pour les passionnés du genre.
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Depuis le temps que je m'étais promis d'achever le cycle du Secret de Ji, de Pierre Grimbert, c'est enfin chose faite avec le doyen éternel. Il est l'heure de se séparer des héritiers, au moins pour quelque temps puisqu'il y a deux autres cycles à découvrir après celui-ci. Ce quatrième et dernier tome est bien sûr celui des révélations, mais aussi de la grande bataille finale contre les forces du mal.

Après avoir réussi à pénétrer au Jal'Dara et à rencontrer Nol, lequel ne leur a pas été d'une grande aide, il faut bien le reconnaître, nos héros s'aventurent au Jal'Karu où ils espèrent enfin obtenir des réponses. Cette première partie est assez philosophique avec des réflexions plutôt intéressantes sur la manière dont nos croyances d'Hommes sont à l'origine de la création des Dieux et les influencent. J'ai aussi bien aimé les différentes créatures qu'ils vont devoir affronter, ainsi que toute la mythologie, la cosmologie presque, imaginée par Pierre Grimbert.

Après les révélations vient l'action et chacun va devoir accomplir sa destinée. Pour la première fois, les héritiers vont être séparés, ce qui permet de les mettre chacun un peu plus en lumière et de dénouer les derniers fils de l'intrigue, l'alternance des points de vue aidant. le petit bémol, c'est qu'on ne craint jamais vraiment pour leur vie, certaines choses semblent un peu trop faciles après quatre tomes, mais la tension est bel et bien présente tant on a envie de connaître le dénouement.

Du côté des personnages, il est agréable de constater que ces dames ne sont pas reléguées au rôle de plantes vertes ou de faire-valoir, elles ont une réelle influence sur le récit. Chacun évolue à sa manière, Yan remportant évidemment la palme tant il était effacé au début de la saga. S'ils conservent tous un petit côté cliché, ils n'en sont pas moins très attachants et c'est avec un petit pincement au coeur que je termine ce fabuleux voyage en leur compagnie. Ils vont me manquer, c'est certain.

Un opus qui met donc un joli point final à ce premier cycle. Je tire mon chapeau à Pierre Grimbert pour son inventivité. Il y a de très belles idées dans cette saga. L'univers est vraiment riche et bien construit, les personnages très attachants et, si l'intrigue a parfois des petits coups de mou, on reste curieux de comprendre et de savoir comment tout cela va se terminer. La fantasy française mérite d'être connue et reconnue, alors n'hésitez pas à vous lancer pour découvrir le secret de l'île Ji.
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Nous arrivons à la fin du périple de nos héros. Beaucoup de questions vont trouver des réponses, notamment en ce qui concerne Saat et Sombre et surtout sur ce qui les lis.
Difficile d'en dire plus sans trahir l'histoire. Mais, je ne peux que me réjouir qu'il y ait une suite qu'il va falloir que je me procure rapidement !

La trame s'est approfondie au fil des tomes, et trouve une bonne conclusion même si le tome comme toujours aurait demandé un peu plus de profondeur, d'épaisseur.

J'aurais pu commencer la critique de cette fresque par : Superbe, magnifique, attachant, les personnages sont drôles, l'humour est omni présent, l'histoire remplie de mystère...

J'aurais pu commencer la critique de cette fresque par : Superbe, magnifique, attachant, les personnages sont drôles, l'humour est omni présent, l'histoire remplie de mystère... Mais je dirais simplement : bâclé ! Si je suis aussi catégorique c'est parce que les trois premiers livres laissaient présager une oeuvre digne des grands noms de la fantasy. Mais pour une obscure raison (temps, pression des éditeurs ???), le dernier livre contribue à tout gâcher. L'auteur explique pratiquement en dix pages tous le mystère qu'il avait su instaurer sur les trois premiers livres. le concept de la magie qui s'avérait superbe, est royalement bâclé et sans suite. Nos jeunes héros qui semblaient si prometteurs sont pitoyables. Et la fin est tout simplement bonne à refaire. On sent vraiment dans le dernier livre, que tout a été fait à la va vite, et que pour que l'histoire n'en pâtisse pas il aurait au moins fallu un livre de plus. Tout cela pour dire, bravo pour ce gâchis Pierre Grimbert !