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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
♫Non dit non mais non mais dit donc,
dit moi le donc, ce non-dit là.
Ce nom d'ici dit le moi donc
Non dit non mais non mais dit donc,
N'attendons pas d'être plus là,
pour me raconter tout cela.
Depuis jamais qu'on se le dit,
les années passent sans merci.♫
-Olivia Ruiz- 2008 -
----♪---♫---🎶---🔑---🎶---♫---♪----
Plusieurs générations de filles, la déchirure de l'exil
Une commode bien remplie ça rend l'imagination des enfants incroyablement fertile
Un foulard bleu pour une porteuse du gène rouge
une totale hérésie, les couleurs du sel de sa vie
"Avec Rita, Léonor, Carmen, Madrina, Pépita...j'ai pu exercer mon devoir de mémoire malgré l'absence d'éléments concernant les miens. Combler mes vides. Me situer. Hériter. Rêver. Passionnément. Sans limite.
Et rendre hommage aux femmes.
A la famille. A la sororité. A la maternité. A la transmission.
A la liberté, à sa quête. Au renoncement, aussi.
A l'entièreté. A l'obstination. A l'engagement. Au courage.
A la sensualité.
A l'Espagne. A Almodovar. A Lydie Salvayre. A l'exil. Au migrant. Au résilient.
A la joie. A l'imprévisible.
A mon fils.''
- extrait de la préface signée Olivia Ruiz -

Chantez "Mon cul sur la commode"
C'est gagné, on a trouvé la méthode
On tourne en rond, on revient au départ
On voit sortir la nouvelle vague du fond d'un vieux tiroir... Pensez pas trop, vade retro 😈


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Olivia Ruiz en plus d'être une remarquable chanteuse a écrit également d'excellents livres comme la commode aux tiroirs de couleurs. C'est en effet un roman d'amour qui dresse le portrait de 4 générations en mêlant les secrets de famille et les tourments de l'histoire notamment la guerre d'Espagne.

J'ai beaucoup aimé cette fresque familiale qui est par moment assez poignante. Il est vrai que la vie nous réserve parfois de bonnes et de mauvaises choses en fonction de notre destin individuel.

Le thème central est celui du déracinement. Malheureusement, l'actualité récente nous rappelle que certains peuples peuvent fuir leur patrie pour de bonnes raisons. Il faut alors recommencer à vivre et à reconstruire avec courage ce qui n'est pas facile sans les attaches du passé.

On va suivre plusieurs femmes à caractère de la dictature franquiste à nos jours. Il y aura plusieurs étapes clés qui sont comme autant de souvenirs tirés d'un tiroir de la fameuse commode qu'une grand-mère qui vient de mourir a léguée à sa petite fille.

Le graphisme est assez accessible avec des couleurs assez chaleureuses. Je regrette juste quelques ressemblances entre certains personnages ce qui provoquent un peu de confusion.

Au final, nous avons un album de bonne qualité avec une adaptation de roman très bien retranscrite sur le format de la BD ce qui permet à un public qui ne lit jamais de livre (dont je fais partie) de pouvoir bénéficier d'une belle histoire qui nous touche en plein coeur.

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Une histoire familiale de l'Espagne de Franco à la France de nos jours. Un récit prenant plein de délicatesse et de beauté qui s'égraine au fur et à mesure que les tiroirs de cette fameuse commode s'ouvrent et qu'apparaissent les photos, les souvenirs, tout ce qui fait un beau livre.

Ici l'histoire d'un exil, celle d'un déchirement mais aussi celle d'un amour indescriptible. Celle, romancée, de la famille espagnole d'Olivia Ruiz, de ses circonvolutions et de ses drames : et de leurs transmissions de génération en génération.

Une jeune fille hérite de la commode aux secrets de sa grand-mère - cette femme extraordinaire qui, fuyant le Franquisme, s'est réinventée ailleurs, en France - va enfin, en ouvrant les tiroirs, ôter le voile de son histoire, pour y trouver sa place.

Cette adaptation est à lire sans modération. On a l'impression de faire partie de la famille.
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« Les générations qui suivent celles des exilés transportent une part de l'histoire de leurs ancêtres »

Le roman d'Olivia Ruiz est avant tout un hommage aux exilés et à la différence.
La commode aux tiroirs de couleurs n'est pas un roman autobiographique mais la romancière française a décidé de donner de la voix à des personnages de fiction qui partagent l'histoire de ses ancêtres afin de retracer de manière indirecte les histoires que ses aïeux n'ont jamais eu la force de lui raconter.

Olivia Ruiz a compris qu'écrire signifie faire un geste ultime de déminage intérieur, comme l'opération de la dernière chance, préparée avec une infinie conscience du besoin d'exorciser l'héritage qu'elle porte.

« Assassiner le silence et découdre les bouches », ses propres mots résonnent dans l'adaptation très réussie de ce roman graphique qui illustre une triste page de l'histoire du peuple espagnol, de ses « retirantes » qui ont connu le déracinement et traversé tant de difficultés et ont dû affronter la méfiance et l'hostilité de leur pays d'accueil.

Le rythme est soutenu par une structure qui attise la curiosité et qui nous renvoie peut-être à nos propres tiroirs personnels.
Ils enferment des souvenirs, des destins heureux ou tragiques marqués par la quête de la liberté.



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J'ai beaucoup beaucoup aimé...mais j'enrage comme rarement en terminant ce très beau roman graphique.
J'ai aimé l'ambiance, la passion, le feu des caractères.
J'ai aimé les tiroirs et leurs secrets.
J'ai aimé les dialogues et leur sel.
J'ai aimé les personnages et les personnalité.
J'ai aimé le dessin tendre et pourtant marquant.
Mais j'enrage d'avoir lu cette BD.
Parce que le roman d'Olivia Ruiz est dans ma PAL.
Parce que je reportais sa lecture sans cesse.
Parce que je me suis dit que lire la BD du roman me permettrait de lire un autre roman et de connaitre quand même l'histoire.
Bon sang, comme je regrette.
Comme je sens que j'aurais du lire le roman d'abord et d'éventuellement lire le roman graphique ensuite! Je suis certaine que les mots ont encore plus de poids, apportent plus de passion et de rage ; que les personnages sont plus marquants encore, plus individualisés.
Dommage pour moi.
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Depuis quelques années maintenant, je prends plaisir à lire des bandes dessinées et particulièrement celles qui sont inspirées de romans. Cela me permet de plonger à nouveau dans l'histoire et de raviver parfois des détails oubliés. Au risque d'être déçue ou, au contraire, d'apprécier à nouveau la même histoire, racontée différemment.
C'est le cas pour la commode aux tiroirs de couleurs qui offre un retour dans la vie de Rita, sa grand-mère, en partant de souvenirs soigneusement conservés dans les titrois colorés de la commode familiale dont elle a hérité.
Une nuit, elle ouvre chacun des tiroirs et découvre les souvenirs, qui défilent avec pudeur, nostalgie, tristesse ou encore joie. Chaque tiroir correspond à un chapitre de vie de RIta, son abuela dont la vie a été tourmentée. Mais, malgré les épreuves traversées, Rita a su faire preuve de résilience et de persévérance, opérant des choix parfois difficiles mais nécessaires.
Une épopée familiale empreinte d'émotions fortes et sublimée par le graphisme au style simple et épuré.
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C'est l'histoire de Rita qui fuit la dictature espagnole en compagnie de ses soeurs alors qu'elles ne sont que des enfants déracinés. Elles se réfugient en France mais les émigrés ne sont pas bien vu, heureusement une communauté espagnole à Narbonne les aide à s'adapter. Mais Rita grandit dans la colère et le besoin d'indépendance.

Voici une touchante histoire, adaptée du roman d'Olivia Ruiz qui s'est inspirée de son histoire familiale. Cela parle de racines, de famille, d'adaptation, d'amour...
On suit tout particulièrement Rita, de son enfance heureuse en Espagne, au déracinement, à son désir d'ancrage en France puis de retour aux sources, ses amours et ses désillusions. Et puis les générations qui suivent qui vivent dans le secret puis qui redécouvre l'histoire de famille cachée.
J'y ai trouvé beaucoup de tendresse et des mots justes sur ces questions de secrets de famille et de racine qui marquent plusieurs générations. Les dessins sont à cette image : doux et sensible, colorés et vifs aussi.
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Je n'avais pas lu « La commode aux tiroirs de couleurs », le premier roman à succès d'Olivia Ruiz (la femme chocolat !), alors j'ai profité de son adaptation en BD pour me lancer.
La jeune femme raconte en préambule ne rien connaitre de ses origines espagnoles, lorsque sa famille a fui la guerre civile, alors elle s'en est ici inventées, notamment à travers le personnage central de Rita : jeune fille qui passe péniblement la frontière avec ses deux soeurs, et qui essaye de se trouver une place dans cette société française d'après-guerre pas très encline à les accueillir. Mais Rita est une femme forte…
J'ai beaucoup aimé cette histoire, même si je trouve que l'on tombe un peu trop souvent dans le mélo et le dramatique. Les couleurs utilisées sont chaudes et très belles, et à travers les planches on découvre un autre pan de notre histoire européenne encore bien mise à mal de nos jours. Bref, je recommande !
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C'est une bande dessinée, je m'attarde donc sur le graphisme, en précisant que je ne suis pas un spécialiste. Auparavant, je souligne la qualité des textes, en me demandant dans quelle mesure ils sont extraits du roman d'Olivia Ruiz.
Amélie Causse signe son premier album, bien entourée d'une scénariste Véronique Grisseaux, - normal - et de Winoc (dessinateur confirmé par ailleurs), chargé des story-boards et des décors.
Le storyboard met en scène l'histoire en synthétisant les dessins clés, ébauchés avant d'aboutir à la planche définitive. le récit est donc très découpé, parfois jusqu'à onze cases par page.
J'ai surtout été séduit par la présence discrète de l'ombre dans des cases assez lumineuses, signe d'une tragédie couvrant sur quatre générations de femmes. Des couleurs aux tonalités chaudes mais pas intenses, un souci du détail, rendent bien le climat d'années de braise et de malheur. le talent apparaît apparaît moins dans les visages de personnages qui se ressemblent tous.
Hormis cette réserve, l'album emporte l'adhésion, mérite la mention, grâce aux qualités de ses trois concepteurs.







Lien : http://cinemoitheque.eklablo..
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Vous vous souvenez peut-être que l'an dernier, j'ai croisé sur ma route le premier roman d'Olivia Ruiz pour une histoire de livre à la couverture rouge et qui finalement se révéla être un vrai coup de coeur. Alors quand j'ai croisé cette fois-ci l'adaptation BD à la bibliothèque, je n'ai pas pu résister. J'adore mettre des visages et des couleurs sur les romans qui m'ont passionnée et si parfois ce ne sont pas toujours des réussites, il faut avouer que Winoc et Amélie Causse ont merveilleusement adapté cette petite pépite aux accents gorgés d'histoire.
L'atmosphère du roman est remarquablement bien restituée, on est embarqué immédiatement dans la vie colorée et pleines d'aventures de Rita qui fut une jeune femme passionnée avant de devenir une Abuela pleine de secrets.
La Rita du roman graphique est aussi solaire et forte que je me l'étais imaginée à la lecture du roman et le talent de conteuse d'Olivia Ruiz parfaitement respecté, c'est une belle réussite.
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