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3,92

sur 618 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai pour habitude de ne pas lire les critiques ni de regarder les notes attribuées à un livre avant d'ajouter mon commentaire.
J'ai fait une exception pour ce livre, tant mon ennui dans sa lecture me gênait, tant le fait de ne pas pouvoir me joindre à la cohorte des louangeurs dont je connaissais le nombre sur ce site et ailleurs, me chiffonnait. Et puis après quelques critiques très positives, qui m'enfonçaient toujours plus dans ma certitude de ne pas être à la hauteur d'un tel livre, Lolokili est arrivée, sur son cheval blanc, et m'a emporté, chevelure au vent pour les rivages plus sûrs d'une famille à laquelle je pourrais appartenir, celle des dubitatifs, très dubitatifs.
Grâce soit rendue à ma Sauveuse Lolokili, dont la critique est parfaite, de mon point de vue.
Mon conseil : si, à la page 150 vous n'êtes pas pris par cette lecture, passez votre chemin.
Histoire compliquée de gens compliqués qui ont des vies compliquées sous-tendus par une structure compliquée. Je ne saurais être plus simple.
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J'attendais avec impatience de lire « Une femme fuyant l'annonce » couvert d'éloges et distingué par le prix Médicis étranger 2011.

Les thèmes abordés par David Grossman sont dignes d'une tragédie antique, la guerre, le triangle amoureux, l'effroi d'une mère risquant de perdre son enfant et l'intrigue se déroule avec en toile de fond le brulant conflit israélo-palestinien. Et pourtant, ce fut pour moi un rendez-vous manqué avec ce volumineux roman que j'ai lu avec peine jusqu'au bout malgré ses nombreuses qualités.

Ofer, jeune israélien termine son service militaire et devrait partir en randonnée avec sa mère, Ora, récemment séparée de son mari Ilan. Mais Ofer décide de participer à une dangereuse opération militaire dans une ville palestinienne pour une durée de vingt-huit jours. Sa mère se sent broyée par la nouvelle et folle d'inquiétude, sur une décision instinctive, elle contacte son ancien amant Avram pour effectuer cette randonnée avec lui.

Se couper du monde, marcher, suspendre le cours du temps, ne pas risquer d'apprendre la mort de son fils adoré. Ora, fiévreusement, va remonter le cours du temps, ce sont les mots qui la tiennent debout. Parler de son fils, c'est le rendre vivant, l'empêcher de mourir.

Les pensées intimes des personnages sont finement restituées mais que de longueurs et d'ennuie !

Ilan, Avram et Ora se sont connus durant la guerre des six jours, leurs destins sont liés par des sentiments intenses et complexes mais cette histoire ressemble à un « Jules et Jim » laborieux.

Ora et Avram ne se sont pas vus depuis plus de vingt ans et la manière dont ils se retrouvent petit à petit est sans doute l'un des aspects les plus touchants du livre. C'est une marche hors du temps, un rapport sensuel à la terre, loin de la violence quotidienne.

Mais j'ai eu du mal à emboiter mon pas derrière ces êtres blessés, faute d'être totalement touchée et convaincue par leurs relations.

Dommage.



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Nous sommes en Israël. Ora aime Avram et Illian. L'un sera son amant, l'autre son mari. Des deux, elle aura un garçon : Ofer et Adam. Les années passent. Ofer est parti combattre et Ora, préférant fuir l'éventuelle annonce de son décès, part en randonnée en Galilée avec Avram qu'elle n'a pas vu depuis longtemps. L'occasion de raconter à Avram qui est Ofer, son fil qu'il n'a jamais reconnu…
Voilà la trame très grossièrement résumée de ce roman.
Je l'ai débuté avec beaucoup d'enthousiasme, les critiques sont si élogieuses. En plus, la quatrième de couverture affirme que l'auteur nous relate l'histoire de son pays de 1967 à nos jours et j'aime particulièrement les livres qui mélangent histoire-avec un grand H- et romance.
Les premières pages m'ont déroutée, le style très particulier, mélangeant passé et présent, m'a dérangé. Mais, vaillante, je me suis dit que je m'y habituerais (voyons ce livre est un chef d'oeuvre). Et j'ai continué… et j'ai lu petit à petit, sans dévorer, en appréciant l'histoire mais sans plus. Il m'a fallu une semaine (ce qui est très long pour moi) pour arriver au deux tiers et là, brutalement, je me suis dit stop. Je me suis rendue compte que je m'ennuyais littéralement et j'ai abandonné… Je n'ai pas eu l'impression d'en savoir plus sur l'histoire d'Israël. Les personnages sont intéressants mais que d'introspections, de remises en question. J'ai le sentiment qu'à l'image des deux randonneurs, tout tourne en rond dans ce roman, qu'il n'y a pas de réelle avancée. J'ai donc arrêté ma lecture, avec un peu de regret certainement, mais vraiment, je ne trouvais plus aucun plaisir à la continuer. Dommage.
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J'ai eu beau m'accrocher, les différentes critiques étaient excellentes ,mais je n'ai pas réussi à m'intéresser à l'histoire d'Ora,trop de "bavardages "avant de vraiment appréhender le sujet et j'ai abandonné ma lecture au bout de 200 pages (j'ai insisté pourtant...)
je reprendrai peut-être ce livre à un autre moment et tout seul pour mieux m'en imprégner.
Rendez-vous raté ...
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L'histoire est belle mais l'écriture est aussi esthétique qu'indigeste.
Les descriptions n'en finissent pas. de détail en détail. Et l'histoire avance avec tant de lenteur! J'ai voulu m'accrocher mais 700 pages a ce rythme... j'ai abandonné au bout de 200 pages!
dommage car il y avait un beau potentiel ici!
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J'ai trouvé ce livre long, certes bien écrit mais beaucoup trop long. Pourtant d'habitude ça n'est pas la longueur du livre qui m'arrête. Après 100 pages je ne pouvais plus... j'ai quand même persévéré à 270 pages puis j'ai abdiqué...
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Ora part faire une randonnée sur le sentier qui traverse Israël en compagnie de son amour de jeunesse, Avram. Elle espère par ce moyen fuir son quotidien. En effet, tout a basculé dans sa vie. Son mari l'a quittée et parcourt le monde en compagnie de son fils ainé, son plus jeune fils Ofer s'est enrôlé pour une mission de guerre délicate. Cette randonnée est l'occasion pour Ora de relater les événements de sa vie pendant qu'Avram renaît au cours de ce périple. Avram est un rescapé de la guerre et est resté écorché - il n'a jamais vraiment pu se remettre de ses souffrances. David Grossman nous fait vivre le quotidien des Israéliens, leurs angoisses et leurs souffrances. Certains passages, notamment sur la cruauté de la guerre, sont vraiment intéressants mais dans l'ensemble, j'ai vraiment souffert des longueurs - j'avais l'impression d'être moi-même sur cet interminable chemin avec beaucoup d'espoirs de voir de nouveaux payasages à chaque tournant - hélas à part quelques belles échappées, j'ai trouvé tout cela très lassant.
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Pour conjurer le sort, déjouer la fatalité, éloigner de son fils les oiseaux de mauvais augure qu'elle sent planer au-dessus de sa tête quand il lui annonce qu'il part à la guerre alors qu'il devait être démobilisé, Ora se lance dans une folle entreprise : se rendre à pied en Galilée, comme ils l'avaient convenu, évoquer son souvenir avec Avram pour ne pas qu'il disparaisse, pour lui insuffler la force de vivre. Et le lecteur se met à espérer avec elle, à y croire lui aussi, retenant son souffle et croisant les doigts pour qu'elle parvienne à ses fins, suspendu à ses paroles qui se déversent comme un trop-plein et qui permettent également de remonter le temps, combler le vide entre les jeunes gens du début du roman, pleins de vie et ceux qu'ils sont devenus trente ans plus tard, quand commence véritablement le récit. Comment Avram, jeune homme dynamique, enjoué, débordant d'imagination, en est-il venu à l'homme brisé que l'on retrouve alors ? Que s'est-il passé entretemps ? Quelle tragédie les a frappés tous trois : Ora, Avram et Ilan, et semble encore régir leur vie ?
Une lecture mitigée pour ma part. J'ai aimé l'écriture, les émotions suscitées par l'auteur, les dialogues qui viennent donner du rythme à l'histoire, le passage incessant du présent au passé, sembler voir Avram sortir quelque peu de sa torpeur, revenir lentement à la vie au cours du voyage mais j'ai aussi trouvé le tout trop noir, désespéré, lourd, comme une chape de plomb qui s'abat sur les personnages et le lecteur et dont ils n'arrivent plus à se défaire. J'ai souvent eu l'impression d'étouffer et pourtant, il fallait que je continue ma lecture, enchaînée aux pas d'Ora et Avram, soutenant mentalement Ofer et le priant de rester sain et sauf, de ne pas venir ajouter aux malheurs qui se sont déjà abattus sur ses parents et dans lesquels aussi ils semblent se complaire. Bref, ça manquait un peu de lumière à mon goût, même s'il y en a parfois, si j'ai aussi souri devant les premiers pas d'Ofer par exemple et la joie d'Adam quand il l'a choisi mais dans sa grande majorité, ma lecture s'est faite en tension et m'a mise sur les nerfs et c'est à la fois un bien et un mal. J'en sors harassée, vidée mais c'est aussi ce qui fait la force de l'auteur : nous rendre les personnages réels, tangibles, à portée de mains et de voix, éprouver les mêmes émotions qu'eux, être véritablement avec eux, ne pas pouvoir reposer le livre malgré son ambiance pesante. Une lecture mitigée donc mais qui ne me laisse pas indifférente.
Lien : http://lecturesdalexielle.ov..
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Je n'ai pas aimé ce livre très difficile à accrocher...les évènements sont trop fade et le caractère ne sont pas bien définis
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Je n'ai pas réussi à venir à bout de ce livre, qui pourtant, traite d'un sujet profond sous un angle original...
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