Une femme fuyant l'annonce

Je me suis EMMERDEE au spectacle de personnages que j'ai souvent trouvés proches de l'hystérie.
Ora prend le taxi : hystérie, Ora creuse un trou (hystérie), Avram et Ora font l'amour : ridicule, Avram "fait de la radio" : ridicule.
Bref, j'ai détesté ce livre que j'ai trouvé en plus, assez mal traduit, au point de me demander s'il n'a pas été porté aux nues uniquement parce que le fils de l'auteur est malheureusement mort pendant sa rédaction.
Une lecture que j'ai envie d'oublier rapidement.

L'histoire semblait intéressante, une mère qui préfère s'enfuir et rester dans l'incertitude du devenir de son fils parti à la guerre plutôt que d'affronter la triste réalité. Mais voilà, ce roman n'a pas tenu cette promesse et j'en ai abandonné la lecture à un tiers. Certes, ce roman est bien écrit, les personnages sont très attachants mais il y a trop de longueurs qui rendent cette lecture plutôt ennuyeuse. Ce roman commençait pourtant bien, s'ouvrant sur la vie d'Ora et d'Avram, de jeunes adolescents très liés, enfermés dans un hôpital très mystérieux. Puis apparaît Ilan dont on ne sait rien. Puis un bon en avant pharamineux et on découvre qu'Ora a épousé Ilan et eu deux fils avec lui dont elle est maintenant divorcée. Tout cela est bien mystérieux et on meurt d'envie de découvrir ce qui a pu se passer, pourquoi Ora a-t-elle choisi Ilan au lieu d'Avram dont elle semblait plus proche? Seulement la suite de ce roman se perd en un long récit de la vie actuelle d'Ora qui voit partir son fils, volontairement, à la guerre et qui décide de partir en emmenant Avram devenu un "mort-vivant", sale, shooté aux médicaments. Et c'est là que mon intérêt pour ce roman s'est envolé pour ne plus revenir, même après une petite pause avec un autre roman. J'avais envie de savoir ce qui avait pu se passer entre les trois personnages pour qu'Ora préfère Ilan à Avram mais les longueurs et le manque d'action ont eu raison de ce mystère. A mon sens, il aurait peut être fallu intercaler des chapitres racontant justement comment Ora en était arrivé là, ne serait-ce que pour dynamiser le récit et maintenir l'intérêt du lecteur. Bref, ce roman n'a pas su me captiver.

Que voici un récit et une prose torturés... le Prix Médicis m'avait attiré, mais je n'ai pas trouvé mon bonheur dans ce long roman.

Le récit commence dans un hopital pendant la Guerre des 6 jours - et si on ne connait pas l'histoire d'Israël, on est déjà perdu. 3 enfants sont en isolement, et, à mon avis, dans le noir total, ce n'est pas très clair. Ils discutent, mais leur conversation n'est pas fluide, s'arrête brusquement, repart sur un autre sujet : difficile à suivre.

Je poursuis, mais la narration est tout aussi alambiquée. Je ne parviens pas à entrer dans l'histoire ni dans la musique de l'auteur.

A la page 150, après un essai de lecture en survol, j'abdique.
Lien : http://motamots.canalblog.co..

Au risque d'être différent - comme Ora aurait pu l'être - des autres critiques je me suis ennuyé copieusement à la lecture de ce livre. Et même plus, agacé mais j'ai lu jusqu'au bout me demandant à quel moment l'auteur aurait le courage d'affronter la réalité du conflit qui risque de priver une mère, une famille d'un enfant. L'auteur éffleure la problématique avec la présence du chauffeur, avec cet hôpital de campagne pour les sans-papier palestiniens, mais non le récit reste tellement centré sur cette femme qui n'arrive pas à dépasser sa propre problématique. C'est long, c'est lent c'est pauvre.
Bref je déconseille ce livre autour de moi. D'autres ont écrit sur ces sujet notamment Amin Maalouf avec une pertinence bien plus acérée et une vraie réflexion profonde et universelle.

Un peu déçue par ce texte sur lequel j'avais recueilli des commentaries enthousiastes et élogieux.
Pourtant,J'ai apprécié deux thèmes qui me sont chers :l'amour maternel et les angoisses qu'il génère... et d'aute part l'insécurité permanente d'un pays dont l'existence même est contestée. Mais trop de longueurs, de digressions qui alourdissent l'écriture et suscitent mon impatience.
La première partie m'a parue maladroite pour comprendre la suite.
Et beaucoup de non-dits sont restés obscurs longtemps ; avant de progresser dans l'histoire.

J'ai trouvé ce livre ennuyeux au possible. Je n'ai pas réussi a m'intéresser ni au sujet, ni à l'écriture. Je n'ai pas compris l'engouement des critiques littéraires.

Je me réjouissais à la lecture de ce roman, ayant lu la préface et le sujet qui me semblait pouvoir m'emporter.
ET déception, la narration part dans tous les sens, énormément de difficultés a suivre le récit, donc impossible de me laisser embarquer, puisqu'il faut ce concentrer pour ne pas perdre le fil.
Des émotions tellement caricaturées, que j'en ai perdu mon empathie pour le personnage d'Ora !!!!!!!!!
Très déçue !!! et dommage, ce sujet avait tellement de vie possible...